Paris, France | AFP | lundi 12/09/2016 - L'association de lutte anti-rhumatismale (Aflar) a protesté lundi contre l'intention annoncée par le gouvernement de dérembourser des", un traitement prescrit pour améliorer la mobilité et la douleur des patients atteints d'arthrose.
Après le déremboursement des médicaments anti-arthrosiques d'action lente, l'an dernier, la direction de la sécurité sociale a annoncé récemment son intention de dérembourser totalement la visco-supplémentation (injection d'acide hyaluronique dans les articulations).
"L'abandon de la prise en charge médicale de l'arthrose made in France se poursuit" écrit l'Aflar dans un communiqué dans lequel elle rappelle que l'arthrose touche environ 10 millions de personnes en France, soit 17% de la population.
Les médicaments anti-arthrosiques d'action lente comme la glucosamine et la chondroïtine avaient cessé d'être remboursés l'an dernier en raison d'un "service médical rendu" jugé insuffisant.
Pour l'Aflar, les patients risquent de se reporter "vers des médicaments plus coûteux et ayant des effets secondaires, ou vers des prothèses de genoux beaucoup plus onéreuses".
L'association rappelle que lors d'une enquête réalisée en mai 2015, 95% de patients interrogés avaient l'intention de recourir à d'autres soins.
Selon une enquête espagnole extrapolée à la France, citée par l'Aflar, la visco-supplémentation coûte 48 millions d'euros par an pour 400.000 personnes traitées et évite la pose de 190.000 prothèses par an (chaque prothèse coutant environ 11.500 euros).
"En France, on pose globalement deux fois moins de prothèses de genoux par an que chez nos voisins européens, en partie grâce à la prise en charge médicale de l'arthrose", indique encore l'Aflar qui invite les patients à signer une pétition pour s'opposer au déremboursement de l'arthrose.
Lancée l'an dernier, la pétition a déjà rassemblé 170.000 signatures.
Peu de traitements existent contre l'arthrose, à l'exception de traitements symptomatiques comme le paracétamol ou les anti-inflammatoires pour soulager la douleur.
Après le déremboursement des médicaments anti-arthrosiques d'action lente, l'an dernier, la direction de la sécurité sociale a annoncé récemment son intention de dérembourser totalement la visco-supplémentation (injection d'acide hyaluronique dans les articulations).
"L'abandon de la prise en charge médicale de l'arthrose made in France se poursuit" écrit l'Aflar dans un communiqué dans lequel elle rappelle que l'arthrose touche environ 10 millions de personnes en France, soit 17% de la population.
Les médicaments anti-arthrosiques d'action lente comme la glucosamine et la chondroïtine avaient cessé d'être remboursés l'an dernier en raison d'un "service médical rendu" jugé insuffisant.
Pour l'Aflar, les patients risquent de se reporter "vers des médicaments plus coûteux et ayant des effets secondaires, ou vers des prothèses de genoux beaucoup plus onéreuses".
L'association rappelle que lors d'une enquête réalisée en mai 2015, 95% de patients interrogés avaient l'intention de recourir à d'autres soins.
Selon une enquête espagnole extrapolée à la France, citée par l'Aflar, la visco-supplémentation coûte 48 millions d'euros par an pour 400.000 personnes traitées et évite la pose de 190.000 prothèses par an (chaque prothèse coutant environ 11.500 euros).
"En France, on pose globalement deux fois moins de prothèses de genoux par an que chez nos voisins européens, en partie grâce à la prise en charge médicale de l'arthrose", indique encore l'Aflar qui invite les patients à signer une pétition pour s'opposer au déremboursement de l'arthrose.
Lancée l'an dernier, la pétition a déjà rassemblé 170.000 signatures.
Peu de traitements existent contre l'arthrose, à l'exception de traitements symptomatiques comme le paracétamol ou les anti-inflammatoires pour soulager la douleur.