Après un an de stage en métropole, douze gardiens de la paix prennent leurs fonctions

Voici du renfort pour les services de la police de Papeete : 12 nouveaux gardiens de la paix intègrent la DSP après un an de formation en métropole, à Nimes et à Sète. Leur présence donne l’occasion à la DSP de créer une quatrième brigade dans la section d’intervention. Elle permettra de renforcer la présence de la police sur le terrain les vendredi et samedi soir, aux moments les plus critiques.

Parmi ces nouvelles recrues, deux femmes. L’une d’entre elles s’appelle Noelani Taharani. La police ? Une « vocation » explique cette maman de trois petites filles, âgée de 31 ans, et ancienne institutrice. Formée à l’école nationale de Nimes, elle a dû se contenter de communiquer via Skype avec sa famille pendant onze mois. Pas de quoi décourager Noelani, qui a compensé l’éloignement par une grande camaraderie avec sa promotion.

Comme elle, ils sont douze à rentrer pour prendre leurs fonctions en Polynésie. Un seul a choisi de travailler à Paris, et il ne fait pas d’envieux parmi ces gardiens de la paix, unanimes pour parler de leur joie de rentrer au Fenua. « En métropole ce n’est pas pareil, », explique un gardien de la paix. « Tous les problèmes sont démultipliés ». « Et le respect de l’uniforme n’est pas le même » renchérit l’un d’entre eux, approuvé par ses camarades.

La directrice de cabinet du Haut-commissaire, Magali Charbonneau, les a encouragés à passer les concours d’officier au cours de leur carrière. En attendant une possible montée en grade, le titre de gardien de la paix suffit déjà à leur bonheur. Ils débutent leur travail dès lundi prochain.