Marseille, France | AFP | jeudi 13/03/2019 - Fi des petits lapins et des carillons: la star des cours de récré Aldebert est la tête d'affiche d'un nouveau festival entre Aix et Marseille, Tous en Sons, qui se veut le premier rendez-vous national de création musicale pour enfants.
Avec 15 spectacles du 22 au 31 mars, sa directrice Mathilde Rubinstein entend dépoussiérer un genre musical "souvent dévalorisé".
"Quand je dis aux gens que je fais de la musique pour enfants, je vois encore dans leurs yeux quelque chose de très +cucul+, petit lapins, carillons...", abonde Aldebert, parrain de cette première édition. Ce festival va "décloisonner pas mal (la musique) jeune public, en proposant des choses différentes" explique à l'AFP l'interprète d'"Enfantillages".
"Au niveau des sons, des arrangements, les enfants prennent les choses de façon très cash, très instinctive, c'est une grande porte ouverte", salue celui qui a donné plus de 1.000 concerts devant 800.000 enfants.
Tous en Sons programme aussi le chanteur Pascal Parisot, Grand Prix Sacem jeune public en 2018, ou un spectacle d'histoire de la musique de Nicolas Lafitte, à partir de questions qui lui ont été posées par de jeunes auditeurs sur France Musique ou France Inter.
"Il se passe en musique ce qu'il s'est passé en littérature jeunesse il y a 30 ans, des compositeurs de grande qualité font des incursions dans ce champ de liberté, d'autres s'y spécialisent", explique la directrice.
"Les familles ont envie d'avoir du contenu adapté en musique", poursuit-elle : en jeune public, "il y a une explosion de créativité dans toutes les esthétiques, de la musique contemporaine au rap en passant par l'électro".
En témoignent des propositions originales : création jazz pour bébé dès un an (quintet Nanan !) ou encore solo de musiques du monde jeune public autour de musiques traditionnelles africaines, par Jean-Baptiste Boussougou.
Avec 15 spectacles du 22 au 31 mars, sa directrice Mathilde Rubinstein entend dépoussiérer un genre musical "souvent dévalorisé".
"Quand je dis aux gens que je fais de la musique pour enfants, je vois encore dans leurs yeux quelque chose de très +cucul+, petit lapins, carillons...", abonde Aldebert, parrain de cette première édition. Ce festival va "décloisonner pas mal (la musique) jeune public, en proposant des choses différentes" explique à l'AFP l'interprète d'"Enfantillages".
"Au niveau des sons, des arrangements, les enfants prennent les choses de façon très cash, très instinctive, c'est une grande porte ouverte", salue celui qui a donné plus de 1.000 concerts devant 800.000 enfants.
Tous en Sons programme aussi le chanteur Pascal Parisot, Grand Prix Sacem jeune public en 2018, ou un spectacle d'histoire de la musique de Nicolas Lafitte, à partir de questions qui lui ont été posées par de jeunes auditeurs sur France Musique ou France Inter.
"Il se passe en musique ce qu'il s'est passé en littérature jeunesse il y a 30 ans, des compositeurs de grande qualité font des incursions dans ce champ de liberté, d'autres s'y spécialisent", explique la directrice.
"Les familles ont envie d'avoir du contenu adapté en musique", poursuit-elle : en jeune public, "il y a une explosion de créativité dans toutes les esthétiques, de la musique contemporaine au rap en passant par l'électro".
En témoignent des propositions originales : création jazz pour bébé dès un an (quintet Nanan !) ou encore solo de musiques du monde jeune public autour de musiques traditionnelles africaines, par Jean-Baptiste Boussougou.