Air Tahiti Nui a promu deux nouveaux commandants de bord

A se rappeler aussi :

La création d'ATN et la mise en place de son monopole de fait (éviction d'AOM, de Corsair et mise au pas d'Air France) ont été et restent à l'origine de la catastrophe de la fréquentation touristique de la Polynésie.

Résultat : des billets 3,5 fois plus chers au km parcouru que Hawaiian Airlines sur HNL-LAX.

Et nous voudrions du tourisme?

Si oui, la première des mesures à prendre est la dissolution d'ATN.

BRAVO ! Proud of you two !

Félicitations à tous deux et particulièrement à Stéphane, le parcours a été long mais fructueux, bravo.

Emereee !!! Ce sont les nouvelles recrues du Tahoera'a ? L'océanisation des cadres, version orange pressée (ou pourrie !) !!! Alors, comment va le parrain depuis sa dernière visite au juge ???

Et quand tu écris "CHEZ NOUS", je suppose que ça veut dire "AU PAYS DU TAHOERAA ET DES RIPOUX" !!! MDR !!!!!!!!!!!!

@Xenos laisse donc le monopole à Air France et tu verras combien va te coûter ton billet.
Quand à Gabs comme d'habitude il raconte n'importe quoi, ces pilotes quels qu'ils soient ne sont pas plus Tahoeraa que Tavini, ou Fetia ou tout ce que vous voulez, ces Polynésiens ou non, sont des passionnés qui ont fait de nombreux sacrifices financiers pour arriver où ils sont et croyez moi ce n'est pas de tout repos d'en arriver là, ce sont des années d'études et ils n'ont que ce qu'ils ont semé, la réussite au bout. Alors arrêtez de déblatérer bêtement sans rien savoir ni rien connaitre. Bravo à tous nos pilotes qui nous emmènent où nous le souhaitons en sécurité et avec professionnalisme, et je n'oublierais pas le personnel navigant souriant et compétent. Alors arrêtez d'aboyer, la caravane passe.

ATN c'est notre compagnie aérienne dont nous pouvons être fiers. Elle est à nous tous, elle appartient à tous les polynésiens. ATN est basée ici, chez nous. Elle travaille et remplit parfaitement son rôle qui est celui de nous assurer la maitrise et la continuité de notre desserte aérienne internationale. Grace à ATN nous ne sommes pas, nous ne sommes plus dépendants des décisions que les compagnies prennent de rester ou de partir, le genre de décisions qui sont prises par des sièges qui se trouvent à des milliers de kilomètres de chez nous et qu’ils peuvent prendre à tout instant en fonction d’un résultat de bilan ou parce que c’est plus juteux d’aller voler ailleurs. Notre compagnie embauche et forme des jeunes polynésiens, fais marcher une multitude de prestataires de service et d’entreprises locales. Quelle compagnie pourrait nous donner autant ? Pour ce qui est des prix qui sont pratiqués, la compagnie n'y est pour rien, elle ne fait qu'intégrer des coûts d'exploitation qui sont plus chers en Polynésie qu'ailleurs.

@Jeff : autrement dit, tu confirmes : c'est bien soit ATN, ultra cher, soit le Tourisme.
la Polynésie n'aura pas les deux.

Nous avons choisi ATN. C'est un choix légitime. Mais il ne faut pas, après, se plaindre des conséquences de ce choix!

"Dieu se rit des hommes qui se plaignent des conséquences dont ils en chérissent les causes."
Citation bien connue de Bossuet, que certains feraient bien de relire...

Salut Xenos, nous avions 8 compagnies à l'époque ;Qantas, Air New Zealand, AOM, Corsair, Lan Chile, UTA devenue AF, Air Calédonie et Hawaiian Airlines. La raison pour laquelle beaucoup de compagnies ont préféré nous quitter pour d’autres cieux et aussi que d'autres ont préféré réduire le nombre de fréquences n'à rien à voir avec ATN. La raison véritable c’est la rentabilité, rien que la rentabilité. Un mot qui semble ô combien étranger ou terrible à entendre par certaines oreilles. Les compagnies aériennes, toutes privées, vont là où elles peuvent dégager les meilleures marges. La concurrence est rude dans le ciel et elles ne peuvent pas se permettre de faire dans le social. Concernant le PPT-LAX, à cette époque les compagnies qui faisaient du AKL-LAX ou SYD-LAX, (Qantas et Air New Zealand), par politique commerciale et aussi pour des raisons techniques, (Historique route du corail), faisaient escale à PPT, (Rarotonga aussi pour Air New Zealand). Mais voila, la concurrence des compagnies US offrant un produit trans-pacifique plus rapide et moins cher, puisque sans aucune escale intermédiaire, a fini par pousser les compagnies du sud à s’aligner, à devoir proposer aussi des vols d’une traite sans escale, comme les autres, obligées d’améliorer la rentabilité et la qualité de service grâce à l’effacement de l’escale intermédiaire à PPT. C’est ainsi que la Polynésie à fait les frais de ces décisions qui ne peuvent que se comprendre. D'où le besoin d'avoir la parfaite maitrise de notre desserte qui ne pouvait se faire autrément qu'en créant notre propre compagnie. Si les touristes ne viennent pas, c'est parce que nous, notre destination est trop chere, notre coût de la vie est trop cher, nos salaires sont trop chers et tout ca parce que nous avons un méga mammouth à alimenter que personne ne veux dégraisser. Tant qu'on ne régléra pas ce probléme de rentabilité, rien ne sera réglé.

@Xenos la distance Papeete-Los Angeles airport est de 6619 km, donc à ton tarif de 28.600 frcp les 1000 km, on a un tarif de 28.600 X 6,619 = 189.300 frcp environ et ceci uniquement pour le voyage aller soit 189.300 X 2 = 378.600 frcp aller-retour, et en classe eco. Ne crois-tu pas que tu t'es complètement fourvoyé dans tes affirmations ? Et pour Hawaian 164.000 frcp aller-retour, erreur également. Il faut éviter de sortir des affirmations mensongères.
Allons plus loin dans nos calculs à ton tarif PPT-Paris revient à 449.334 frcp pour un aller simple, soit en gros le prix de la classe business aller-retour pour ce même trajet. DistancePPT-Paris 15711 km, le billet éco étant environ à 220.000 frcp pour un aller-retour PPT-Paris, les 1000 km sont tarifés à 7006 frcp environ. Si je me suis trompé je suis prêt à recevoir tes calculs. Moralité il faut être sur de ce que l'on avance avant de le déclamer. Si par hasard je m'étais trompé je n'hésiterais pas à faire mon mea culpa.

@ Jeff, "La raison véritable c’est la rentabilité, rien que la rentabilité. "
Une évidence, mais tu peux l'expliquer 100/1000 fois, les Xenos/ Wakrap ne veulent rien entendre, they go deaf whenever and whatever they have to pay. Pourtant, les démêlés judiciaires de cies low-cost comme Ryan Air ne sont un secret pour personne. Bien que subventionnée par les chambres de commerce et les élus régionaux, malgré les bénéfices de 570 millions d'euros engrangés en 2012/2013 avec 80 millions de passagers (nothing to compare with us there too), Ryan Air persiste à contourner la Loi. Elle a, notamment, été mise en examen en 2010 pour travail dissimulé, emploi illicite de personnel navigant, entrave à l'exercice du droit syndical et au fonctionnement du comité d'entreprise, etc. Corsair a tenté le coup chez nous et n'a pas fait long feu. Ces low-cost cies sont un modèle qui ne colle pas avec nos longs trajets vu leur politique bien réelle d'économies de carburant, de service minimum sans oublier le rythme infernal de travail imposé aux pilotes et personnel navigant inquiets pour leur sécurité et celle de leurs passagers.

@Emere, Tu as parfaitement raison concernant les compagnies low-cost. Ces dernieres ne viendront tout simplément jamais chez nous pour la simple raison que nous sommes trop loin. Les low-cost opérent des vols vers des destinations qui restent proches, plus c'est proche, plus ils peuvent faire des aller-retour dans une seule journée et plus ils gagnent de l'argent. Les long courriers ce n'est pas du tout leur tasse de thé.
@Claude, tu as raison on comprend rien à sa démo. D'autant que dans une cabine d'avion, sur 150 passagers en eco, tu auras au moins 100 qui auront payé un tarif différent pour le même voyage, le même jour le même vol et le même type de siège....Et ca change tous les jours, toutes le heures ! On appelle ca le yield management.

@ Jeff (p 24 à claude)
je n'y connais pas grand chose, mais je n'ai jamais compris pourquoi, pour un vol confirmé dont la date de départ est proche, on applique des tarifs éco aussi différents et généralement plus élevés (me semble-t-il) sachant qu'on a pas atteint le seuil de remplissage tel que le vol soit rentable ou se fasse, tout au moins, sans perte. Sans pour autant brader les places, ne vaut-il pas mieux réouvrir certaines "classes" aux comptoirs et agences de voyages les dernières semaines pour rattraper des ventes et tenter de rentabiliser autant que possible le vol ?