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Acidification des océans : des chercheurs australiens identifient une algue salvatrice


Acidification des océans : des chercheurs australiens identifient une algue salvatrice
CANBERRA, mardi 18 décembre 2012 (Flash d’Océanie) – Une équipe de chercheurs de l’université nationale australienne (ANU, Australian National University) poursuit actuellement des travaux en vue en vue de lutter contre le phénomène d’acidification des océans, dû aux changements climatiques et au réchauffement et notamment du blanchissement et de la mort des coraux.
Objectif de ces travaux : tenter d’établir les propriétés d’une espèce d’algue de corail en matière de stabilisation des structures coralliennes, sur des écosystèmes océaniens particulièrement exposés aux effets des changements climatiques.
L’une des propriétés de cette algue, qui pourrait fortement contribuer à cet effet stabilisateur, serait sa capacité à fixer d’importantes quantités de carbone, constituant ainsi des sortes d’amortisseurs naturels aux effets des changements climatiques et à l’acidification des océans.
Application envisagée : utiliser cette algue en tant que « ciment » organique et l’implanter dans des zones côtières et coralliennes particulièrement exposées à ces conditions.

Entre-temps, à Fidji, une entreprise néo-zélandaise spécialisée dans les solutions environnementales, Ecoast Consultants, mène un projet de construction de jetées artificielles construites à partir de sacs en tissu.
Le projet est mené dans les îles éloignées de Qamea et selon le promoteur de ce projet, le Dr Shaw Mead, directeur de cette société,
Sur cette île, les premières applications sont de petites jetées permettant aux touristes d’accéder aux bateaux.
Au bout de plusieurs années, ces constructions en matière organiques sont colonisées par l’écosystème marin.
« Elles deviennent donc partie intégrante de l’environnement et contribuent à prévenir l’érosion des récifs », souligne le Dr Mead au micro de Radio New Zealand International.
Autre avantage : le faible coût de ce genre de matériau, là où d’autres solutions comme le ciment se seraient révélées inabordables pour les communautés côtières océaniennes.
L’un de ces États, parmi les plus menacés par les phénomènes d’érosion récifale et de montée des eaux des océans, Kiribati, envisage d’ores et déjà d’avoir recours à ce genre de solution pour construire des digues, selon cette société.

pad


Rédigé par PAD le Mardi 18 Décembre 2012 à 05:41 | Lu 490 fois