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A Pirae : bientôt des faaapu partagés à Tenaho et Fautaua Val


Des jardins partagés il en existe déjà dans d'autres communes comme à Arue (notre photo) à Papeete ou à Faa'a.
Des jardins partagés il en existe déjà dans d'autres communes comme à Arue (notre photo) à Papeete ou à Faa'a.
PIRAE, le 3 septembre 2015. La semaine dernière, le conseil municipal de Pirae a adopté un projet afin de développer des jardins collectifs et partagés dans les quartiers prioritaires de la commune. Deux faaapu pilotes devraient être lancés dès cette année dans deux quartiers prioritaires.

Le projet de création de ces "jardins partagés" répond à plusieurs objectifs : l'insertion économique en visant l'autosuffisance des familles concenées, l’amélioration du cadre de vie des habitants, puisqu’il permet de créer un espace commun de proximité et enfin la redynamisation des quartiers, puisqu’il encourage la rencontre des habitants et la création de lien social.

Le concept de ces jardins partagés est de mettre à disposition des habitants d'un quartier un espace foncier communal sur lequel seront cultivés des fruits et légumes par l’ensemble des habitants du quartier choisi et de partager entre eux leurs récoltes.

Les quartiers de Tenaho et de Fautaua Val ont été retenus comme sites pilotes et accueilleront dès cette année ces premiers faaapu partagés de la commune. Pour ce faire, la commune envisage l’aménagement d'espaces agricoles sur des parcelles dont elle maîtrise le foncier, (notamment autour de lamaison de quartier de Tenaho). Le choix du public cible sera établi par le service social communal selon des critères économiques et sociaux prédéfinis.

Ce projet rentre pleinement dans les orientations du Syndicat mixte en charge du Contrat de Ville, aussi la commune de Pirae a obtenu son soutien financier pour la réalisation de cette action. Avant d'ouvrir ces jardins partagés sur des parcelles d'environ 500 m2 dans les deux quartiers prévus les habitants pourront suivre des formations en agriculture et en apiculture.


Rédigé par Mireille Loubet le Jeudi 3 Septembre 2015 à 16:33 | Lu 964 fois
           



Commentaires

1.Posté par papa ru'au le 04/09/2015 07:38 | Alerter
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Bravo! Bravo! Il en faudrait beaucoup plus. Apprendre quelque chose d'utile, se prendre en main, s'alimenter plus sainement, faire des économies, revenir à la terre, se rencontrer... Ces projets ont toutes les qualités. Il faut que les formateurs enseignent un usage raisonné des engrais et pesticides, voire quelques techniques "bio". Il y a encore 50 ans, presque tous les polynésiens vivaient de leur agriculture ou de leur pêche. Le CEP nous a transformés en salariés et locataires. Problème : aujourd"hui n'a pas de travail. Amu ofa'i?

2.Posté par Roro LEBO le 04/09/2015 13:50 | Alerter
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Si le peuple reste propre, c'est super!

3.Posté par pétronille le 06/09/2015 17:29 | Alerter
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Il faut accepter de ne pas manger du riz à tous les repas et varier son alimentation avec de patates douces par exemple, c'est super et il en existe de toutes les couleurs avec des goûts étonnants, la patate douce serait le tubercule du futur et ça ne demande pas beaucoup de soin.