PORT-MORESBY, mercredi 12 décembre 2012 (Flash d’Océanie) – Quelque 680.000 enfants papous sont en situation d’illettrisme pour ne jamais avoir eu l’occasion d’être scolarisés, a affirmé en fin de semaine dernière Bart Philemon, qui préside une ONG locale spécialisée dans la diffusion de livres aux enfants.
« Cela signifie aussi que la moitié des enfants en âge d’être scolarisés n’ont aucun moyen d’apprendre à lire et à écrire, et encore moins de contribuer à la construction de notre pays », a affirmé cet ancien député, qui préside désormais l’ONG « Buk Bilong Pikinini » (des livres pour les enfants en pidgin local).
Selon M. Philemon, qui citre les dernières statistiques du recensement national, sur une population totale dépassant désormais les sept millions, quatre millions se situent dans la tranche la plus jeune (moins de 21 ans), qui coïncide aussi avec l’âge de la scolarisation.
M. Philemon a aussi rappelé qu’en regard des objectifs de développement du millénaire de l’ONU, et en particulier les points concernant l’accès universel à l’éducation, la Papouasie-Nouvelle-Guinée se trouve en situation de « crise grave » en matière de fourniture de services éducatifs pour tous les enfants en âge d’être scolarisés.
« La Papouasie-Nouvelle-Guinée est souvent décrite comme une île faite d’or flottant dans un océan de pétrole. Ce qui signifie que notre pays est béni avec autant de ressources naturelles, qui font l’envie de nombre d’autres pays », a-t-il ajouté, en soulignant le paradoxe : « Nous sommes classés parmi les pays les plus pauvres, surtout en matière de développement humain (…) L’indice de développement humain, mesuré par les Nations-Unies, nous place 153ème sur 187 pays répertoriés ».
L’ancien ministre s’exprimait vendredi 7 décembre 2012 à l’occasion de l’inauguration de la dixième bibliothèque du projet Buk Bilong Pikinini, dans la province de Milne Bay.
pad
« Cela signifie aussi que la moitié des enfants en âge d’être scolarisés n’ont aucun moyen d’apprendre à lire et à écrire, et encore moins de contribuer à la construction de notre pays », a affirmé cet ancien député, qui préside désormais l’ONG « Buk Bilong Pikinini » (des livres pour les enfants en pidgin local).
Selon M. Philemon, qui citre les dernières statistiques du recensement national, sur une population totale dépassant désormais les sept millions, quatre millions se situent dans la tranche la plus jeune (moins de 21 ans), qui coïncide aussi avec l’âge de la scolarisation.
M. Philemon a aussi rappelé qu’en regard des objectifs de développement du millénaire de l’ONU, et en particulier les points concernant l’accès universel à l’éducation, la Papouasie-Nouvelle-Guinée se trouve en situation de « crise grave » en matière de fourniture de services éducatifs pour tous les enfants en âge d’être scolarisés.
« La Papouasie-Nouvelle-Guinée est souvent décrite comme une île faite d’or flottant dans un océan de pétrole. Ce qui signifie que notre pays est béni avec autant de ressources naturelles, qui font l’envie de nombre d’autres pays », a-t-il ajouté, en soulignant le paradoxe : « Nous sommes classés parmi les pays les plus pauvres, surtout en matière de développement humain (…) L’indice de développement humain, mesuré par les Nations-Unies, nous place 153ème sur 187 pays répertoriés ».
L’ancien ministre s’exprimait vendredi 7 décembre 2012 à l’occasion de l’inauguration de la dixième bibliothèque du projet Buk Bilong Pikinini, dans la province de Milne Bay.
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