Tahiti, le 11 février 2020 – JL Polynésie devra bien payer ses 21 millions de Fcfp de pénalités pour ses 469 jours de retard sur le chantier de l’avenue du Prince Hinoï, a décidé mardi le tribunal administratif de Papeete.
Le tribunal administratif de Papeete a rejeté mardi le recours de la société JL Polynésie qui refusait le paiement de 21 millions de Fcfp de pénalités pour 469 jours de retard sur le chantier de réfection de l’avenue du Prince Hinoï à Papeete. Prévu pour une livraison en mars 2017, le chantier avait finalement été rendu en juillet 2018, à la suite de la découverte de malfaçons : « un ressuage sur la couche de roulement, nécessitant des travaux de reprise ». A l’issue du marché, le Pays avait donc appliqué une lourde pénalité que JL Polynésie refusait de payer. Mais pour la juridiction administrative, pas de doute, « les travaux ne pouvant être considérés comme achevés avant le 5 juillet 2018, la société JL Polynésie n’est pas fondée à soutenir que les pénalités de retard infligées sont injustifiées ».
Antoine Samoyeau
Le tribunal administratif de Papeete a rejeté mardi le recours de la société JL Polynésie qui refusait le paiement de 21 millions de Fcfp de pénalités pour 469 jours de retard sur le chantier de réfection de l’avenue du Prince Hinoï à Papeete. Prévu pour une livraison en mars 2017, le chantier avait finalement été rendu en juillet 2018, à la suite de la découverte de malfaçons : « un ressuage sur la couche de roulement, nécessitant des travaux de reprise ». A l’issue du marché, le Pays avait donc appliqué une lourde pénalité que JL Polynésie refusait de payer. Mais pour la juridiction administrative, pas de doute, « les travaux ne pouvant être considérés comme achevés avant le 5 juillet 2018, la société JL Polynésie n’est pas fondée à soutenir que les pénalités de retard infligées sont injustifiées ».
Antoine Samoyeau
