Il y a deux jours, Rainui avait dû être maîtrisé par l'escorte pour s'être montré très menaçant envers un magistrat du palais de justice, dans son bureau.
PAPEETE, le 1er octobre 2015 - Un jeune homme tout juste majeur a écopé d'1 an de prison ferme avec maintien en détention, ce jeudi après-midi en comparution immédiate. Interpellé pour une tentative de cambriolage lundi à Faa'a, le prévenu, nerveux et outrageant, a du être évacué de la salle d'audience.
Les faits qui ont valu à Rainui T. son renvoi devant le tribunal pour y être jugé, ce jeudi, en comparution immédiate, n'ont rien d'extraordinaires. Une tentative de cambriolage chez un particulier, lundi dernier à Faa'a. C'est d'ailleurs la victime qui le surprendra et le raisonnera, même, jusqu'à le convaincre de le suivre à la police.
C'est plutôt le curriculum vitae et l'attitude de ce jeune majeur qui a retenu l'attention des juges, les conduisant à suivre les réquisitions du procureur de la République en le condamnant à 16 mois de prison dont 12 mois ferme avec maintien en détention.
A 18 ans à peine, Rainui, insolent et indolent à la barre, a déjà un lourd passé judiciaire à son actif : première condamnation au tribunal pour enfants à 12 ans, il a depuis été sanctionné treize fois par la justice. Neuf fois pour des vols aggravés. "Vous faites quoi toute la journée ?" demande le président du tribunal au jeune homme : "Je cambriole". "D'accord. Je vois que vous avez aussi été condamné à deux mois de prison pour violences envers un magistrat, que c'était-il passé ?". Réponse : "Fait chier le juge... parle trop". Dont acte.
Evacué de la salle par les gendarmes, il cogne la porte
Le prévenu balance au tribunal qu'il s'ennuie pendant cette audience et demande à aller s'asseoir quand on lui donne la parole pour se défendre. Un dernier petit mouvement d'humeur sur le banc des prévenus, et ce sont les gendarmes de l'escorte qui doivent l'évacuer de la salle pour le bon déroulement de la suite de l'audience.
Présenté au juge des libertés et de la détention avant-hier dans le cadre de l'affaire qui l'a conduit au tribunal cet après-midi, Rainui avait déjà provoqué l'intervention des policiers qui l'escortaient alors qu'il se vautrait sur le bureau du magistrat pour l'agresser, pas content de ce que le juge venait de lui annoncer.
Placé en foyer dans les îles, la justice n'avait plus entendu parler de lui jusqu'à son retour à Tahiti il y a quelques jours. Et, déjà, une première tentative de cambriolage. Le jeune homme a été conduit à la maison d'arrêt pour purger le reliquat de la partie ferme de sa peine.
Les faits qui ont valu à Rainui T. son renvoi devant le tribunal pour y être jugé, ce jeudi, en comparution immédiate, n'ont rien d'extraordinaires. Une tentative de cambriolage chez un particulier, lundi dernier à Faa'a. C'est d'ailleurs la victime qui le surprendra et le raisonnera, même, jusqu'à le convaincre de le suivre à la police.
C'est plutôt le curriculum vitae et l'attitude de ce jeune majeur qui a retenu l'attention des juges, les conduisant à suivre les réquisitions du procureur de la République en le condamnant à 16 mois de prison dont 12 mois ferme avec maintien en détention.
A 18 ans à peine, Rainui, insolent et indolent à la barre, a déjà un lourd passé judiciaire à son actif : première condamnation au tribunal pour enfants à 12 ans, il a depuis été sanctionné treize fois par la justice. Neuf fois pour des vols aggravés. "Vous faites quoi toute la journée ?" demande le président du tribunal au jeune homme : "Je cambriole". "D'accord. Je vois que vous avez aussi été condamné à deux mois de prison pour violences envers un magistrat, que c'était-il passé ?". Réponse : "Fait chier le juge... parle trop". Dont acte.
Evacué de la salle par les gendarmes, il cogne la porte
Le prévenu balance au tribunal qu'il s'ennuie pendant cette audience et demande à aller s'asseoir quand on lui donne la parole pour se défendre. Un dernier petit mouvement d'humeur sur le banc des prévenus, et ce sont les gendarmes de l'escorte qui doivent l'évacuer de la salle pour le bon déroulement de la suite de l'audience.
Présenté au juge des libertés et de la détention avant-hier dans le cadre de l'affaire qui l'a conduit au tribunal cet après-midi, Rainui avait déjà provoqué l'intervention des policiers qui l'escortaient alors qu'il se vautrait sur le bureau du magistrat pour l'agresser, pas content de ce que le juge venait de lui annoncer.
Placé en foyer dans les îles, la justice n'avait plus entendu parler de lui jusqu'à son retour à Tahiti il y a quelques jours. Et, déjà, une première tentative de cambriolage. Le jeune homme a été conduit à la maison d'arrêt pour purger le reliquat de la partie ferme de sa peine.
