Tahiti, le 5 mars 2024 - Un sans domicile fixe de 25 ans a été jugé lundi en comparution immédiate pour répondre de violences commises sur sa compagne dans un collège du centre-ville de Papeete dans lequel elle venait de se réfugier. L'homme a été condamné à douze mois de prison dont six avec sursis.
Lors de l'audience des comparutions immédiates qui s'est déroulée lundi, le tribunal correctionnel a jugé un sans domicile fixe âgé de 25 ans qui était poursuivi pour deux séries de violences commises sur sa compagne et sur le surveillant d'un collège de Papeete. Le 12 février, le prévenu, “très excité”, s'en était pris à la jeune femme en pleine rue. Alors qu'elle venait de se réfugier dans l'enceinte d'un établissement scolaire, l'homme l'avait poursuivie. Après l'avoir frappée, il s'en était ensuite pris à l'un des surveillants du collège qui tentait de l'arrêter.
Le 2 mars, les policiers avaient de nouveau dû intervenir lorsqu'une passante leur avait signalé le fait qu'un homme était en train de frapper une femme dans le parc Bougainville. Entendue, la victime – mordue et de nouveau frappée par son conjoint – avait expliqué qu'elle était en couple avec le prévenu depuis quelques mois. La jeune femme avait également indiqué que l'homme était jaloux et qu'elle ne pouvait plus avoir accès à son téléphone ou sortir avec ses amies.
“Appropriation de l'autre”
À la barre du tribunal lundi, le prévenu – déjà condamné pour avoir frappé son ex-compagne – a reconnu toutes les violences en assurant que la vie dans la rue était très difficile pour lui. À son tour interrogée par le tribunal, la jeune femme a concédé qu'elle n'allait pas “mentir” et qu'elle aimait “toujours” le prévenu. Un homme qui présente, selon le procureur de la République, un problème d'“appropriation de l'autre” et qui n'a pas intégré les “limites”. Au terme de ses réquisitions, le représentant du ministère public a finalement demandé au tribunal de condamner l'intéressé à dix mois de prison dont cinq avec sursis assortis du maintien en détention.
Pour la défense de ce dernier, Me Armour-Lazzari a ensuite abordé les conditions précaires de vie de son client, un individu “sans repères” qui “n'a rien” et qui “s'accroche coûte que coûte à une femme qui veut bien rester avec lui”. Après en avoir délibéré, le tribunal a condamné le prévenu à douze mois de prison dont six avec sursis. Il a accompagné cette peine du maintien en détention.
Lors de l'audience des comparutions immédiates qui s'est déroulée lundi, le tribunal correctionnel a jugé un sans domicile fixe âgé de 25 ans qui était poursuivi pour deux séries de violences commises sur sa compagne et sur le surveillant d'un collège de Papeete. Le 12 février, le prévenu, “très excité”, s'en était pris à la jeune femme en pleine rue. Alors qu'elle venait de se réfugier dans l'enceinte d'un établissement scolaire, l'homme l'avait poursuivie. Après l'avoir frappée, il s'en était ensuite pris à l'un des surveillants du collège qui tentait de l'arrêter.
Le 2 mars, les policiers avaient de nouveau dû intervenir lorsqu'une passante leur avait signalé le fait qu'un homme était en train de frapper une femme dans le parc Bougainville. Entendue, la victime – mordue et de nouveau frappée par son conjoint – avait expliqué qu'elle était en couple avec le prévenu depuis quelques mois. La jeune femme avait également indiqué que l'homme était jaloux et qu'elle ne pouvait plus avoir accès à son téléphone ou sortir avec ses amies.
“Appropriation de l'autre”
À la barre du tribunal lundi, le prévenu – déjà condamné pour avoir frappé son ex-compagne – a reconnu toutes les violences en assurant que la vie dans la rue était très difficile pour lui. À son tour interrogée par le tribunal, la jeune femme a concédé qu'elle n'allait pas “mentir” et qu'elle aimait “toujours” le prévenu. Un homme qui présente, selon le procureur de la République, un problème d'“appropriation de l'autre” et qui n'a pas intégré les “limites”. Au terme de ses réquisitions, le représentant du ministère public a finalement demandé au tribunal de condamner l'intéressé à dix mois de prison dont cinq avec sursis assortis du maintien en détention.
Pour la défense de ce dernier, Me Armour-Lazzari a ensuite abordé les conditions précaires de vie de son client, un individu “sans repères” qui “n'a rien” et qui “s'accroche coûte que coûte à une femme qui veut bien rester avec lui”. Après en avoir délibéré, le tribunal a condamné le prévenu à douze mois de prison dont six avec sursis. Il a accompagné cette peine du maintien en détention.