Tahiti le 5 février 2025. La Fraap est invitée par le gouvernement à discuter ce mercredi sur les évolutions du point d'indice discutées la semaine dernière en conseil des ministres. Mais le syndicat de Jean-Paul Urima devrait jouer au jeu de la chaise vide dans ce jeu du chat et de la souris syndical qui dure depuis décembre.
Depuis la mise entre parenthèse de leur préavis de grève, la Fraap a été très active sur les réseaux sociaux. Un jour pour s’en prendre au gouvernement, le lendemain aux autres syndicats représentés dans la fonction publique qui ne suivraient pas leur ligne de conduite, plus fréquemment pour attaquer personnellement Moetai Brotherson, "responsable de l’échec", "versatile" et "sans cap".
Ce mercredi, le gouvernement a invité le syndicat de Jean-Paul Urima à revenir à la table des négociations pour échanger sur les évolutions arrêtées du point d’indice des fonctionnaires de catégorie D prises lors du dernier conseil des ministres. Une décision prise à Nuku Hiva mercredi 29 janvier, mais toujours pas actée au Journal officiel une semaine après. "Laissez-nous le temps de produire les textes", plaidait Moetai Brotherson dans ses vœux à la presse lorsque Tahiti Infos l’interrogeait sur la question.
Il semblerait que le gouvernement se soit aussi laissé le temps de tenter une dernière discussion avec la Fraap sur le sujet. Mais ce mercredi, Jean-Paul Urima semblait être sur la voie du refus de ce dialogue. "Nous nous interrogeons sur cette reprise du dialogue social et aimerions d'ores et déjà connaître l'ordre du jour, et les propositions envisagées par le Président pour la sortie de cette suspension de grève", expliquait-il sur les réseaux sociaux. "Nous trouverions très dommageable de se retrouver encore une fois autour d'une table de négociations qui n'aboutirait à rien, à cause d'un dialogue avorté en conséquence d'une absence de prise en compte - ou tout du moins de discussions réelles et efficaces - de nos revendications relatives à notre dernier préavis de grève."
Selon nos informations, une hausse de 12 points d’indice a été actée en conseil des ministres pour les premières tranches de la catégorie D. Une hausse dégressive était ensuite prévue.
Une hausse qui ne satisfait pas, depuis le départ, la Fraap qui commentait hier : "Il nous parait dès lors inutile de perdre davantage de temps dans des discussions dont les tenants et les aboutissants ne sont maîtrisés que par le Président, au détriment du vœu de transparence qu’il prône à qui veut bien l’entendre."
La Fraap, en faisant le choix du monologue plutôt que celui du dialogue, est-elle repartie sur les bases d’une nouvelle grève ?
Depuis la mise entre parenthèse de leur préavis de grève, la Fraap a été très active sur les réseaux sociaux. Un jour pour s’en prendre au gouvernement, le lendemain aux autres syndicats représentés dans la fonction publique qui ne suivraient pas leur ligne de conduite, plus fréquemment pour attaquer personnellement Moetai Brotherson, "responsable de l’échec", "versatile" et "sans cap".
Ce mercredi, le gouvernement a invité le syndicat de Jean-Paul Urima à revenir à la table des négociations pour échanger sur les évolutions arrêtées du point d’indice des fonctionnaires de catégorie D prises lors du dernier conseil des ministres. Une décision prise à Nuku Hiva mercredi 29 janvier, mais toujours pas actée au Journal officiel une semaine après. "Laissez-nous le temps de produire les textes", plaidait Moetai Brotherson dans ses vœux à la presse lorsque Tahiti Infos l’interrogeait sur la question.
Il semblerait que le gouvernement se soit aussi laissé le temps de tenter une dernière discussion avec la Fraap sur le sujet. Mais ce mercredi, Jean-Paul Urima semblait être sur la voie du refus de ce dialogue. "Nous nous interrogeons sur cette reprise du dialogue social et aimerions d'ores et déjà connaître l'ordre du jour, et les propositions envisagées par le Président pour la sortie de cette suspension de grève", expliquait-il sur les réseaux sociaux. "Nous trouverions très dommageable de se retrouver encore une fois autour d'une table de négociations qui n'aboutirait à rien, à cause d'un dialogue avorté en conséquence d'une absence de prise en compte - ou tout du moins de discussions réelles et efficaces - de nos revendications relatives à notre dernier préavis de grève."
Selon nos informations, une hausse de 12 points d’indice a été actée en conseil des ministres pour les premières tranches de la catégorie D. Une hausse dégressive était ensuite prévue.
Une hausse qui ne satisfait pas, depuis le départ, la Fraap qui commentait hier : "Il nous parait dès lors inutile de perdre davantage de temps dans des discussions dont les tenants et les aboutissants ne sont maîtrisés que par le Président, au détriment du vœu de transparence qu’il prône à qui veut bien l’entendre."
La Fraap, en faisant le choix du monologue plutôt que celui du dialogue, est-elle repartie sur les bases d’une nouvelle grève ?
