Tahiti, le 11 mars 2024 - À 40 ans, il cumule les condamnations, principalement liées à l’alcool.
Condamné 21 fois, dont à de multiples reprises pour conduite en état d’ivresse, sous l’emprise de stupéfiants et même coupable, il y a quelques années, d’un homicide involontaire sur la route – dont il ne se souvient pas – André M. n’a toujours pas compris. Le comprendra-t-il un jour d’ailleurs tant sa nouvelle présence devant les juges en comparution immédiate lundi ressemblait à une inéluctable suite d’événements récidive-arrestation-condamnation ?
Lundi, il comparaissait pour cinq délits distincts, regroupés en un seul dossier : Récidive de conduite sous l’emprise de l’alcool ; conduite sans permis ; usage de stupéfiant ; conduite sans assurance ; et non-respect d’une obligation d’éloignement sur son ex-compagne qu’il avait à plusieurs reprises par le passé, séquestré, frappé et à qui il imposait des relations sexuelles non consenties.
À la barre, celui qui s’imagine mécanicien, qui dit enchaîner les petits boulots, mais qui ne donne comme exemple que sa participation au chantier de construction du Fare Natura de Moorea… inauguré il y a plus de trois ans, a plaidé sa cause : “Je fais des efforts, j’essaie de m’en sortir et d’avancer dans ma vie”, a-t-il expliqué avec une voix faiblarde.
“C’est un monsieur inquiétant”, a noté pour sa part l’avocate de son ex-concubine. “En décembre, il a fait irruption chez son ex-compagne. Elle était terrorisée. Il était dans le noir sur la terrasse, avec la lumière de son téléphone.”
Pour le ministère public, André M. est même une sorte de mystère : “Je me pose beaucoup de questions, constate la procureure. Comprend-t-il les conséquences de ses actes ? Avec le temps, les gens s’assagissent. Pas lui. Il continue à braver l’interdit. Tous les ans, il y a un passage au tribunal. Pour violence, pour rébellion, pour le paka, l’alcool, jusqu’à un homicide involontaire dont il n’a même plus souvenir.”
Pour sa défense, son avocate a mis en avant justement les problèmes de compréhensions de son client “qui, côté insertion, fait des efforts”.
Le tribunal l’a condamné lundi à une peine de prison de 18 mois ferme, complétée par six mois de prison ferme suite à la révocation d’un sursis sur un précédent dossier.
Condamné 21 fois, dont à de multiples reprises pour conduite en état d’ivresse, sous l’emprise de stupéfiants et même coupable, il y a quelques années, d’un homicide involontaire sur la route – dont il ne se souvient pas – André M. n’a toujours pas compris. Le comprendra-t-il un jour d’ailleurs tant sa nouvelle présence devant les juges en comparution immédiate lundi ressemblait à une inéluctable suite d’événements récidive-arrestation-condamnation ?
Lundi, il comparaissait pour cinq délits distincts, regroupés en un seul dossier : Récidive de conduite sous l’emprise de l’alcool ; conduite sans permis ; usage de stupéfiant ; conduite sans assurance ; et non-respect d’une obligation d’éloignement sur son ex-compagne qu’il avait à plusieurs reprises par le passé, séquestré, frappé et à qui il imposait des relations sexuelles non consenties.
À la barre, celui qui s’imagine mécanicien, qui dit enchaîner les petits boulots, mais qui ne donne comme exemple que sa participation au chantier de construction du Fare Natura de Moorea… inauguré il y a plus de trois ans, a plaidé sa cause : “Je fais des efforts, j’essaie de m’en sortir et d’avancer dans ma vie”, a-t-il expliqué avec une voix faiblarde.
“C’est un monsieur inquiétant”, a noté pour sa part l’avocate de son ex-concubine. “En décembre, il a fait irruption chez son ex-compagne. Elle était terrorisée. Il était dans le noir sur la terrasse, avec la lumière de son téléphone.”
Pour le ministère public, André M. est même une sorte de mystère : “Je me pose beaucoup de questions, constate la procureure. Comprend-t-il les conséquences de ses actes ? Avec le temps, les gens s’assagissent. Pas lui. Il continue à braver l’interdit. Tous les ans, il y a un passage au tribunal. Pour violence, pour rébellion, pour le paka, l’alcool, jusqu’à un homicide involontaire dont il n’a même plus souvenir.”
Pour sa défense, son avocate a mis en avant justement les problèmes de compréhensions de son client “qui, côté insertion, fait des efforts”.
Le tribunal l’a condamné lundi à une peine de prison de 18 mois ferme, complétée par six mois de prison ferme suite à la révocation d’un sursis sur un précédent dossier.
Une semi-liberté dont il ne voulait pas
Sans domicile fixe depuis une dizaine d’année, Hagoth, 45 ans, à qui on donne la soixantaine tant les années l’ont marqué, était jugé lundi pour évasion. Oh, pas celles des films avec hélicoptère, mitraillette et explosions en tous sens. Hagoth était juste en état de semi-liberté, suite à une condamnation à quatre mois de prison ferme pour outrage. Cette semi-liberté lui a été imposée contre son gré. Lui qui voulait rester “tranquille” en prison, était mis à la porte tous les matins, sauf le week-end, et devait revenir tous les soirs. Et un soir, il n’est pas rentré.
“Je ne voulais pas être dehors”, a-t-il expliqué à la barre lundi. “Je suis alcoolique. Si je sors, je croise les copains dans Papeete et c’est reparti.”
Après une semaine à faire la manche et à boire, Agoth s’était finalement présenté de lui-même à la police pour réintégrer Nuutania.
Lundi, le tribunal l’a condamné à y rester deux mois de plus, et sans semi-liberté.