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Perliculture : La CIBJO un passage obligatoire pour une reconnaissance internationale


Perliculture : La CIBJO un passage obligatoire pour une reconnaissance internationale
Le ministre des ressources marines, Temauri Foster, s’est entretenu avec M. Gaetano Cavalieri, président de la CIBJO (Confédération internationale de la bijouterie, de la joaillerie, de l'orfèvrerie, des diamants, pierres et perles), actuellement en visite privée en Polynésie.

La CIBJO est une organisation d'origine européenne, dont les membres sont situés sur les cinq continents. Sa mission et ses objectifs sont d'encourager l'harmonisation et la coopération internationale dans l'industrie du bijou, d'enregistrer les nomenclatures et les pratiques validées dans le monde entier. C’est la seule organisation dans ce secteur, reconnue par les Nations Unies. Principal référent dans le milieux très fermé de la bijouterie, de la joaillerie, de l’orfèvrerie et des pierres précieuses, cette structure internationale influe directement sur le cours de l’or, du diamant… Il demeure donc un passage obligé dans la recherche d’une notoriété et du renforcement de l’activité perlicole sur le plan mondial. Garant de l’authenticité des produits dit précieux, la CIBJO est une référence pour tous les professionnels et consommateurs du monde entier. C’est notamment à travers son « livre bleu » qui sert de référentiel aux producteurs, grossistes et détaillants, que l’or, le diamant, les pierres semi-précieuses et précieuses, ainsi que les perles, sont classés, décrits et définis. A noter que la Polynésie française, au travers du directeur de l’ex-GIE Perles de Tahiti, a présidé pendant plusieurs années la commission de la perle du CIBJO, afin d’accorder également toute la reconnaissance qu’elle mérite à la perle de culture de Tahiti.

Le président de la CIBJO, accompagné de son fils qui est également son assistant et expert dans l’industrie diamantaire, a visité les locaux de la maison de la perle (chargée de la promotion des perles de Tahiti) et les activités de la cellule du contrôle qualité du service de la perliculture, pour mieux se rendre compte des mesures réglementaires prises par le Pays au niveau du contrôle et de la classification.

Membre de la CIBJO depuis une dizaine d’années, la Polynésie française au travers, tout d’abord, du GIE perles de Tahiti, puis de la Maison de la perle s’est attachée à nouer et à renforcer des liens privilégiés avec les membres et représentants de cette organisation. Lors de sa participation au congrès international du CIBJO cette année, la Maison de la Perle a déposé trois requêtes :
1 – l’élaboration d’une classification de la perle de culture de Tahiti : ce qui garantirait une légitimité incontestable et irréfutable ;
2 - l’organisation du congrès international annuel de la CIBJO pour 2013 à Tahiti ;
3 - la mise en place de formations sur la perle de culture de Tahiti dédiées aux professionnels membre du CRS (corporate social responsibility).

Pour Temauri Foster, l’expérience, l’expertise et le soutien de la CIBJO, sont des atouts pour accompagner la Maison de la Perle dans ses missions, et de manière générale, la filière perlicole dans son développement. C’est aussi un partenaire non négligeable pour garantir à la perle de Tahiti une reconnaissance et une plus grande notoriété, afin que ce joyau de Polynésie puisse retrouver son éclat sur les marchés internationaux.



Rédigé par () le Mardi 18 Octobre 2011 à 16:04 | Lu 339 fois