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Paris-Nouméa en ULM: deux Calédoniens ont relevé le défi


Paris-Nouméa en ULM: deux Calédoniens ont relevé le défi
NOUMEA, 15 novembre 2011 (AFP) - Deux Calédoniens ont achevé lundi (BIEN LUNDI) à Nouméa un périple de près de 35.000 kilomètres en ULM depuis Paris, qu'ils ont bouclé en à peine deux mois, ont-ils déclaré à l'AFP.

"La dernière étape s'est bien passée, il y avait juste un peu de nuages quand on a quitté ce matin Surfers Paradise (sur la côte est australienne), puis on est monté à 8.500 pieds, avec des vents favorables", a rapporté Christian Tiriault, l'un des deux pilotes, chef d'entreprise à Nouméa.

"On revient emplis de plein de choses, des paysages, des cultures différentes. C'est un patchwork de souvenirs et d'images lumineuses", a-t-il ajouté, juste après s'être posé à l'aérodrome de Magenta, où une centaine d'amis étaient venus accueillir les aviateurs.

Christian Tiriault et Marc Perdu, gynécologue-obstétricien qui vole depuis l'âge de 17 ans, avaient quitté l'aéroport du Bourget le 19 septembre, à bord de leur Dynamic WT9 baptisé "Spirit of Noumea". Ils ont ensuite enchaîné les sauts de puce, dans 38 villes de 17 pays. Ils ont parcouru 34.800 kilomètres, volé pendant 174 heures et consommé en tout 3.000 litres d'essence.

Après l'Europe, ils ont traversé une partie du Moyen-Orient et de l'Asie, avant de rejoindre l'Océanie.

Le plus long tronçon était le dernier, entre l'Etat australien du Queensland et Nouméa, distants d'environ 1.500 km, l'équivalent de l'autonomie de leur appareil.

"Le vol le plus angoissant a eu lieu au-dessus de la mer Rouge car il y avait des brumes très épaisses et on a perdu nos repères. On a eu très peur. Aussi, lorsqu'on a cassé la verrière de l'avion, au-dessus de la Grèce", a également raconté Christian Tiriault, qui a découvert l'ULM il y a 7 ans.

En réalisant ce voyage, les deux pilotes voulaient raviver le souvenir de deux vols inauguraux. L'un date de 1932 entre Paris et Nouméa, à bord du "Biarritz", un trimoteur de tourisme en bois et en toile. Le second remonte à mai 1939 lorsque Henri Martinet et son coéquipier Paul Klein ont effectué la première liaison aérienne entre Nouméa et Paris, avec un monomoteur Aiglon.

"Nous, c'était une belle aventure, eux, c'était des exploits", a déclaré Marc Perdu, à son arrivée à Nouméa.

cw/rh/fm

Rédigé par AFP le Lundi 14 Novembre 2011 à 22:29 | Lu 1408 fois