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Le premier « diplomate » néo-calédonien prend ses fonctions à Wellington


Document sonore (format fichier Real Audio, logiciel téléchargeable à www.real.com) : Yves Lafoy, premier délégué régional de la Nouvelle-Calédonie, explique les grands axes de sa mission (Source Flash d’Océanie)
Document sonore (format fichier Real Audio, logiciel téléchargeable à www.real.com) : Yves Lafoy, premier délégué régional de la Nouvelle-Calédonie, explique les grands axes de sa mission (Source Flash d’Océanie)
NOUMÉA, jeudi 15 novembre 2012 (Flash d’Océanie) – Le premier délégué de la Nouvelle-Calédonie en poste dans une ambassade de France de la proche région, Yves Lafoy, a été officialisé dans ses fonctions jeudi, a annoncé le gouvernement de la Nouvelle-Calédonie.
Ce nouveau poste entre ans le cadre plus général d’un accord intervenu en 201 entre le gouvernement français et la Nouvelle-Calédonie, visant à mettre en place, dans les ambassades des États voisins de la Nouvelle-Calédonie, des « délégués » qui seront spécialisés dans les questions spécifique à cette collectivité française du Pacifique.
Les États concernés sont la Nouvelle-Zélande, l’Australie, Vanuatu ou encore les îles Fidji.
Dans le cadre de ce dispositif, les ambassades de France de la région hébergent un délégué, plus spécialement chargés des questions néo-calédoniennes et notamment d’intégration régionale.
Jeudi, à Nouméa, en marge de la conférence des représentants des gouvernements et administrations (CRGA) de la Communauté du Pacifique (CPS), qui se réunit cette semaine en son siège nouméen, le dernier pan de cet accord, premier du genre a été officialisé entre le gouvernement de la Nouvelle-Calédonie et l’ambassade de France à Wellington.
Harold Martin, président du gouvernement de la Nouvelle-Calédonie et l'Ambassadeur de France en Nouvelle-Zélande, Francis Étienne, ont ainsi signé la convention officialisant l’hébergement et l’installation d’Yves Lafoy, déjà installé sur place depuis plusieurs semaines.
« Accrédité par le gouvernement néo-zélandais, le délégué en Nouvelle-Zélande disposera au sein de l’ambassade de France à Wellington de moyens fonctionnels et opérationnels pour assurer sa triple mission : la représentation officielle de la Nouvelle-Calédonie auprès du gouvernement néo-zélandais ; la conduite des actions de coopération bilatérale liant la Nouvelle-Calédonie et la Nouvelle-Zélande, dans les domaines économiques, culturels, éducatifs, scientifiques ainsi que dans le secteur de la recherche et ; le développement des relations commerciales entre les deux territoires », précise un communiqué du gouvernement de la Nouvelle-Calédonie.
Mi-octobre 2012, M. Lafoy avait déjà participé, à ce titre, à une réunion régionale à Suva (Fidji) entre les pays de la région et l’Union Européenne concernant le prochain Fonds Européen de Développement (le FED).
Il avait alors expliqué les grands axes de sa mission, sous le signe de l’Intégration régionale.
« La Nouvelle-Calédonie a trois principaux axes : le premier, c’est la demande de statut de membre à part entière du Forum (des Îles du Pacifique), parce qu’on a un statut politique qui est en pleine évolution. Deuxième point, c’est la CPS qui est basée à Nouméa, on va passer à 400.000 euros actuellement à 1.400.000 euros en 2013, et puis le troisième, c’est le déploiement du réseau de représentants extérieurs (de la Nouvelle-Calédonie) dans la région Pacifique », avait-il alors explique au cours d’une interview accordée à Flash d’Océanie.
Concernant ce nouveau poste dont il est le premier titulaire, pour la Nouvelle-Calédonie, M. Lafoy accepte le terme de « pionnier ».

« un processus historique »

« La mission précise, c’est de contribuer à l’intégration régionale de la Nouvelle-Calédonie. Je serai un petit peu le Monsieur Nouvelle-Calédonie dédié au sein de l’ambassade de France (à Wellington). Donc tous les sujets concernant la Nouvelle-Calédonie qui transiteront en Nouvelle-Zélande via l’ambassade de France devront arriver sur mon bureau. Les délégués ont des instructions claires de la part du gouvernement de la Nouvelle-Calédonie. Donc c’est un rôle de représentation, mais aussi traitement des dossiers économiques, scientifiques, culturels. C’est un processus historique. Il nous fallait l’accord de l’État (français) parce que dans l’Accord de Nouméa, la Nouvelle-Calédonie partage la compétence des relations extérieures avec l’État, donc ça c’est vraiment une application concrète de l’Accord de Nouméa et ça renforce la visibilité de la Nouvelle-Calédonie dans la région », avait-il expliqué.
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Rédigé par PAD le Jeudi 15 Novembre 2012 à 05:17 | Lu 2126 fois