A la suite du rapport d’observations définitives écrit par la Chambre territoriale des comptes (CTC), le président de Polynésie française, Oscar Temaru a souhaité réagir. Fin août dernier, il écrit donc au président de la CTC en ces termes : «Mon gouvernement considère le secteur primaire comme un moteur important du développement économique et social de notre pays. La filière pêche est considérée comme prioritaire et en particulier sa composante industrielle qui est basée sur le port de pêche de Papeete (…) Le port de pêche a été initialement construit pour pouvoir traiter près de 30 000 tonnes de poissons par an, dont 80% pour les marchés à l’export. Malheureusement, le développement de la flottille des thoniers s’est limité, pour diverses raisons, à une soixantaine de navires actifs qui produisent près de 6 000 tonnes de poissons par an, avec près de 80% de ce volume dédié au marché local».
Pour inverser le modèle économique de la pêche en Polynésie vers une majorité d’exportation en augmentant les volumes de prise de poissons, Oscar Temaru s’appuie d'abord sur une professionnalisation de la filière. Dans son courrier à la CTC, il met donc en avant l’application du statut des pêcheurs qui date du début du mois de janvier 2012. Dans ce courrier, il a ajoute «la filière nécessite toujours d’être soutenue directement et indirectement, et notamment au travers des services rendus sur le port de pêche de Papeete. A moyen terme, ces aides diminueront, les services rendus ne seront plus facturés à perte (…) Mon gouvernement travaille à créer des conditions favorables pour que des opérateurs privés s’investissent dans le secteur, dans l’objectif d’augmenter de manière significative notre taux de prélèvement de la ressource». Hier encore, à l’occasion de son discours pour l’ouverture de la session budgétaire 2012 Oscar Temaru déclarait au sujet de la pêche : «l’objectif de notre ministre des ressources marines est de doubler notre production de thonidés». Toutefois en ce qui concerne le thon blanc, principale ressource pêchée en Polynésie, il faudra que le Pays puisse tirer sa part lors des répartitions de quotas à la prochaine commission thonière du Pacifique. Sinon, les installations du port de pêche de Papeete resteront encore surdimensionnées. Ce qu’elles sont depuis déjà près de 15 ans.
Pour inverser le modèle économique de la pêche en Polynésie vers une majorité d’exportation en augmentant les volumes de prise de poissons, Oscar Temaru s’appuie d'abord sur une professionnalisation de la filière. Dans son courrier à la CTC, il met donc en avant l’application du statut des pêcheurs qui date du début du mois de janvier 2012. Dans ce courrier, il a ajoute «la filière nécessite toujours d’être soutenue directement et indirectement, et notamment au travers des services rendus sur le port de pêche de Papeete. A moyen terme, ces aides diminueront, les services rendus ne seront plus facturés à perte (…) Mon gouvernement travaille à créer des conditions favorables pour que des opérateurs privés s’investissent dans le secteur, dans l’objectif d’augmenter de manière significative notre taux de prélèvement de la ressource». Hier encore, à l’occasion de son discours pour l’ouverture de la session budgétaire 2012 Oscar Temaru déclarait au sujet de la pêche : «l’objectif de notre ministre des ressources marines est de doubler notre production de thonidés». Toutefois en ce qui concerne le thon blanc, principale ressource pêchée en Polynésie, il faudra que le Pays puisse tirer sa part lors des répartitions de quotas à la prochaine commission thonière du Pacifique. Sinon, les installations du port de pêche de Papeete resteront encore surdimensionnées. Ce qu’elles sont depuis déjà près de 15 ans.
