Les protagonistes de l'affaire
Les recherches menées par la gendarmerie nationale pour tenter de retrouver Stefan Ramin, le touriste allemand porté disparu depuis dimanche à Nuku Hiva, et son ravisseur présumé Henri Haiti restent vaines.
Stefan Ramin et sa compagne Heike Dorsch avaient entamé un tour du monde à la voile depuis sept ans.
En escale à Nuku Hiva dans l'archipel des Marquises, le couple avait sympathisé samedi soir avec Henri Haiti un jeune marquisien de 31 ans qui leur a proposé de participer à une partie de chasse le lendemain matin dans la vallée de Haukaui. Le mari âgé d'une quarantaine d'année est donc parti ce dimanche matin en compagnie de Henri Haiti. Henri Haiti se serait ensuite rendu auprès de la compagne de Stephan Ramin pour la chercher, prétextant que son mari avait eut un accident et était blessé. N'ayant aucune raison de se méfier, la jeune femme l' aurait donc suivi mais elle serait rentrée seule et choquée en fin d'après midi, affirmant que le guide avait tenté de l'agresser sexuellement avant de l'attacher à un arbre. Elle n'avait aucun nouvelle de son mari.
Une enquête judiciaire a été ouverte et une vingtaine de gendarmes ont été envoyés sur place lundi après-midi, afin de continuer les recherches entamées dès dimanche après-midi par les autorités locales. Pour l’instant, ni le mari, ni l’agresseur présumé n’ont été retrouvé. Un appel à témoin a d’ailleurs été lancé.
Stefan Ramin et sa compagne Heike Dorsch avaient entamé un tour du monde à la voile depuis sept ans.
En escale à Nuku Hiva dans l'archipel des Marquises, le couple avait sympathisé samedi soir avec Henri Haiti un jeune marquisien de 31 ans qui leur a proposé de participer à une partie de chasse le lendemain matin dans la vallée de Haukaui. Le mari âgé d'une quarantaine d'année est donc parti ce dimanche matin en compagnie de Henri Haiti. Henri Haiti se serait ensuite rendu auprès de la compagne de Stephan Ramin pour la chercher, prétextant que son mari avait eut un accident et était blessé. N'ayant aucune raison de se méfier, la jeune femme l' aurait donc suivi mais elle serait rentrée seule et choquée en fin d'après midi, affirmant que le guide avait tenté de l'agresser sexuellement avant de l'attacher à un arbre. Elle n'avait aucun nouvelle de son mari.
Une enquête judiciaire a été ouverte et une vingtaine de gendarmes ont été envoyés sur place lundi après-midi, afin de continuer les recherches entamées dès dimanche après-midi par les autorités locales. Pour l’instant, ni le mari, ni l’agresseur présumé n’ont été retrouvé. Un appel à témoin a d’ailleurs été lancé.
Découverte inquiétante d'un brasier et ce qui pourrait être des "restes humains"
Selon le quotidien La Dépêche de Tahiti, les gendarmes auraient découvert hier matin dans la vallée de Hakaui, « les traces d’un brasier très récent » Une indication apportée par le parquet de Papeete qui précise également qu' au milieu des cendres, des « éléments biologiques pouvant correspondre à des restes humains dépecés et calcinés » ont par ailleurs été retrouvés. Une prothèse dentaire et des éléments métalliques provenant de vêtements fondus sous l’effet de la chaleur auraient également été retrouvés. Le feu a été allumé « dans un endroit très isolé à plusieurs kilomètres dans la vallée », a également précisé un proche du dossier.
En attendant les résultats de l’autopsie de ces restes, les autorités judiciaires n’ont pas souhaité se prononcer sur la nature, et encore moins sur l’identité de la dépouille, mais qui pourrait bien être celle du malheureux Stefan Ramin selon le quotidien.
Les indices prélevés par la brigade criminelle vont a présent être rapatriés vers Tahiti pour être soumis à une expertise qui sera menée par le laboratoire médico-légal de l'hôpital du Taaone.
Le médecin légiste a été réquisitionné pour cette délicate opération. Il sera secondé par un chirurgien-dentiste, chargé, lui, de comparer la prothèse dentaire découverte avec le dossier médical de Stefan Ramin. Un travail de longue haleine en vue de l’extraction de données ADN et qui devrait « prendre plusieurs semaines », estime le parquet, en liaison avec les autorités judiciaires allemandes, pays d’origine de la victime présumée. a précisé le journal.
En attendant les résultats de l’autopsie de ces restes, les autorités judiciaires n’ont pas souhaité se prononcer sur la nature, et encore moins sur l’identité de la dépouille, mais qui pourrait bien être celle du malheureux Stefan Ramin selon le quotidien.
Les indices prélevés par la brigade criminelle vont a présent être rapatriés vers Tahiti pour être soumis à une expertise qui sera menée par le laboratoire médico-légal de l'hôpital du Taaone.
Le médecin légiste a été réquisitionné pour cette délicate opération. Il sera secondé par un chirurgien-dentiste, chargé, lui, de comparer la prothèse dentaire découverte avec le dossier médical de Stefan Ramin. Un travail de longue haleine en vue de l’extraction de données ADN et qui devrait « prendre plusieurs semaines », estime le parquet, en liaison avec les autorités judiciaires allemandes, pays d’origine de la victime présumée. a précisé le journal.
