TAHITI ITI, le 26 novembre 2014 - Depuis deux semaines, de nombreux « facebookers » polynésiens voient circuler sur leurs pages ce qui serait perçu comme un remède au fléau sévissant du Chikungunya, à savoir mélange à base de miel et de feuilles de papayers. La nouvelle ayant circulé depuis peu à Tahiti iti, des dizaines de familles l’ont déjà essayé.
L’absence de médicaments efficaces ou tout simplement de vaccin contre le Chikungunya poussent certains malades à se tourner vers les remèdes traditionnels. C’est exactement ce qui se passe depuis une dizaine de jours où une « recette » miraculeuse semble s’imposer sur la toile, sur les réseaux sociaux plus particulièrement. Sur Facebook, les internautes polynésiens ont déjà reçus cette dernière. Il s’agirait d’un mélange de jus de feuilles de papayers et de miel, à prendre trois fois par semaine.
Mais à l’origine, ce remède qui a été trouvé en Inde a tout d’abord été utilisé pour soulager les patients atteints de la dengue. Peu à peu, il semblerait qu’il soit également efficace pour le Chikungunya, même si cela n’a pas encore été formellement prouvé par des tests cliniques au sein de laboratoires. D’ailleurs, les spécialistes de la question sanitaire de la presqu’île déconseillent fortement le recours aux remèdes traditionnels car c’est bien de cela sont il s’agit. « Nous avons eu des cas de personnes âgées qui ont préféré se tourner vers le rā’au Tahiti (remèdes traditionnels) et qui ont eu des complications. Certes, ce n’était pas à base de feuilles de papayers, mais il ne faut pas mélanger les médicaments pharmaceutiques et les remèdes de grand-mères ! » souligne un pharmacien.
On en parle sur le net
Le site « Times of India » et Wikipédia décrivent la préparation de cette mixture : « Important, il est nécessaire que la feuille soit crue, ne pas la cuir ou la bouillir. (…) Ramassez vos feuilles de papaye, enlevez les parties fibreuses et épaisses ainsi que les tiges de vos feuilles. Pressez ou écrasez les feuilles et passez-les dans un filtre afin de ne garder que le jus. Une feuille de papaye produit environ une cuillère à soupe. 2 cuillères à soupe de jus de feuille de papaye 3 fois par jour sont les doses recommandées par ces chercheurs. »
Un autre site, dédié au Costa Rica, donne même des explications sur les vertus du remède en question : « Traditionnellement, le jus de feuilles de papaye était utilisé dans le traitement de la fièvre causée par la dengue. Dernièrement, des tests avec du jus de feuilles de papaye ont été effectué en Inde sur des patients touchés par le dengue, une nette augmentation des plaquettes a été observé en 24H, et une amélioration significative de l’état de santé de ces patients en même temps. (…) Selon une étude menée par des chercheurs américains et japonais, aucun effet toxique n’est connu de la feuille de papaye et sa consommation n’a pas d’effets secondaires non plus. Certains médecins américains ont même commencé à recommander le thé de feuilles de papaye dans le cadre de la chimiothérapie. »
Des effets positifs, mais pas pour tout le monde
Sur le fenua, les avis de ceux qui ont essayé la recette sont partagés. Maeva de Papara vient tout juste de contracter le Chikungunya : « J’ai fait comme c’était écrit dans le mail qu’une amie m’a envoyé, mais ça ne me fait aucun effet. Pourtant, j’ai fait comme c’était écrit. » Même son de cloche pour Arthur. Ce quarantenaire y a cru : « Je me suis dit : »pourquoi pas ? » Après tout, si ça a marché pour d’autres, ce sera peut-être pareil pour moi. C’est mon fils qui m’a donné la recette qu’il a reçu d’une copine. Malheureusement, j’ai préféré revenir vers le bon vieux Doliprane. » .
En revanche, pour māmā Maria de Teva i uta, son état se serait amélioré selon ses dires : « Ah oui ; pour moi ça a fonctionné car je n’ai plus du tout mal aux articulations. Hier encore, je ne pouvais même pas me lever. Donc, ça prouve que c’est bon, non ? » Comme elle, d’autres malades auraient été guéris, ou du moins soulagés mais cela ne constitue toutefois pas des preuves sérieuses aux yeux des professionnels de santé.
D’un point de vue médical, le service de la santé rappelle « qu’il est fortement recommandé de suivre les conseils des médecins et de ne pas s’emballer pour des soi-disant remèdes miracles qui pourraient, à terme, causer des effets secondaires. » Pour l’instant, aucun cas ayant connudes troubles particuliers après la prise de ce « rā’au Tahiti » n’a été recensé, mais les médecins et notamment les services d’urgences prennent cette nouvelle donne en considération.
TP
L’absence de médicaments efficaces ou tout simplement de vaccin contre le Chikungunya poussent certains malades à se tourner vers les remèdes traditionnels. C’est exactement ce qui se passe depuis une dizaine de jours où une « recette » miraculeuse semble s’imposer sur la toile, sur les réseaux sociaux plus particulièrement. Sur Facebook, les internautes polynésiens ont déjà reçus cette dernière. Il s’agirait d’un mélange de jus de feuilles de papayers et de miel, à prendre trois fois par semaine.
Mais à l’origine, ce remède qui a été trouvé en Inde a tout d’abord été utilisé pour soulager les patients atteints de la dengue. Peu à peu, il semblerait qu’il soit également efficace pour le Chikungunya, même si cela n’a pas encore été formellement prouvé par des tests cliniques au sein de laboratoires. D’ailleurs, les spécialistes de la question sanitaire de la presqu’île déconseillent fortement le recours aux remèdes traditionnels car c’est bien de cela sont il s’agit. « Nous avons eu des cas de personnes âgées qui ont préféré se tourner vers le rā’au Tahiti (remèdes traditionnels) et qui ont eu des complications. Certes, ce n’était pas à base de feuilles de papayers, mais il ne faut pas mélanger les médicaments pharmaceutiques et les remèdes de grand-mères ! » souligne un pharmacien.
On en parle sur le net
Le site « Times of India » et Wikipédia décrivent la préparation de cette mixture : « Important, il est nécessaire que la feuille soit crue, ne pas la cuir ou la bouillir. (…) Ramassez vos feuilles de papaye, enlevez les parties fibreuses et épaisses ainsi que les tiges de vos feuilles. Pressez ou écrasez les feuilles et passez-les dans un filtre afin de ne garder que le jus. Une feuille de papaye produit environ une cuillère à soupe. 2 cuillères à soupe de jus de feuille de papaye 3 fois par jour sont les doses recommandées par ces chercheurs. »
Un autre site, dédié au Costa Rica, donne même des explications sur les vertus du remède en question : « Traditionnellement, le jus de feuilles de papaye était utilisé dans le traitement de la fièvre causée par la dengue. Dernièrement, des tests avec du jus de feuilles de papaye ont été effectué en Inde sur des patients touchés par le dengue, une nette augmentation des plaquettes a été observé en 24H, et une amélioration significative de l’état de santé de ces patients en même temps. (…) Selon une étude menée par des chercheurs américains et japonais, aucun effet toxique n’est connu de la feuille de papaye et sa consommation n’a pas d’effets secondaires non plus. Certains médecins américains ont même commencé à recommander le thé de feuilles de papaye dans le cadre de la chimiothérapie. »
Des effets positifs, mais pas pour tout le monde
Sur le fenua, les avis de ceux qui ont essayé la recette sont partagés. Maeva de Papara vient tout juste de contracter le Chikungunya : « J’ai fait comme c’était écrit dans le mail qu’une amie m’a envoyé, mais ça ne me fait aucun effet. Pourtant, j’ai fait comme c’était écrit. » Même son de cloche pour Arthur. Ce quarantenaire y a cru : « Je me suis dit : »pourquoi pas ? » Après tout, si ça a marché pour d’autres, ce sera peut-être pareil pour moi. C’est mon fils qui m’a donné la recette qu’il a reçu d’une copine. Malheureusement, j’ai préféré revenir vers le bon vieux Doliprane. » .
En revanche, pour māmā Maria de Teva i uta, son état se serait amélioré selon ses dires : « Ah oui ; pour moi ça a fonctionné car je n’ai plus du tout mal aux articulations. Hier encore, je ne pouvais même pas me lever. Donc, ça prouve que c’est bon, non ? » Comme elle, d’autres malades auraient été guéris, ou du moins soulagés mais cela ne constitue toutefois pas des preuves sérieuses aux yeux des professionnels de santé.
D’un point de vue médical, le service de la santé rappelle « qu’il est fortement recommandé de suivre les conseils des médecins et de ne pas s’emballer pour des soi-disant remèdes miracles qui pourraient, à terme, causer des effets secondaires. » Pour l’instant, aucun cas ayant connudes troubles particuliers après la prise de ce « rā’au Tahiti » n’a été recensé, mais les médecins et notamment les services d’urgences prennent cette nouvelle donne en considération.
TP
Te ma'i Chikungunya : 'e aha teie rā'au e hāmani hia nei i te rau'ere 'i'īta 'e te meri ?
Tē ‘ite nei tātou, i mua i te ‘erera’a te hu’ira’atira i te tahi rā’au pāpū nō teie ma’i Chikungunya, e noa’a ihoa te mana’o ‘ia tāmata atu i te rā’au Tahiti. A ‘ahuru mahana i teienei, tē fa’ahiti hia nei i te parau o te hō’ē rā’au o te riro i te fa’a’ore roa atu i teie ma’i. Mai i te fenua ‘initia roa mai taua rā’au. ‘Ia tai’o hia, mea ‘ōhie roa ‘oia i te hāmani. Mea rave noa te tahi mau rau’ere ‘I’īta o tē ‘ānoi’ hia i te meri. Ia au te mau ‘aivāna’a marite ‘e ‘initia e tē fa’ati’a nei i teie rā’au, mea au ‘ia inu hia te reira e toru taime i roto i te hepetoma. Mai te peu, e rave hia te reira i te monirē, mea tia’i i te mahana toru ‘e i te mahana pae.
E hi’ora’a noa teie nō te mea, mea ‘ē te fērurira’a a te mau taote, tae noa ato’a atu i te mau ‘aivāna’a o te ‘ohipa ‘ea nō te fenua nei, tē pāto’i ‘ū’ana nei rātou i teie fa’anahora’a. Te hiti mai ra te reo o te mau fatu fare rā’au nō Teva i uta ‘e Tahiti iti mā ; o te nā’ō ra ē : « ‘Eiaha noa atu e ‘āno’i i te rā’au Tahiti ‘e te mau huero rā’au popa’a, nō te mea ‘aita e ‘ite hia ‘eaha te fifi e tupu i muri mai, nō te mea ‘ua ‘ite a’e na hia i te reira. »
Teie ra, ‘ua pārare a’e na tō na parau i ni’a i te tahua natirara, mai iā Facebook e mātaro maita’i hia e tātou. E au ē, tē tūra’i nei te mau ‘aivāna’a nō ‘Initia é maritē mā ‘ia ‘aimamau hia teie rā’au. Hou roa atu, te fa’a’ite nei ra rātou i te mau faufa’a o tei ‘ite hia i roto i teie rā’au. Teie o teie pāpa’i hia : « I muri noa i te inura’a te tahi mau ta’ata ma’i, ‘ahuru ma maha hora i muri mai, ‘ua ti’a mai rātou i ni’a ma te ‘ore e māuiui fa’ahou i te upo’o. E nehenehe e haere fa’ahou. »
Tera rā, ‘aita te rapa’aura’a pāpū i ha’amana hia atu ra iō tātou nei. ‘Aitia te mau tāmatamatara’a i rave hia atu ra. Mai te peu, ‘ua ‘ite hia te maita’i o vētahi mau ta’ata ma’i i Teva i uta, o tei inu i teie rā’au, te fa’aāra noa ra te piha ‘ohipa o te ‘ea ‘ia vai ara noa tātou. ‘Ia fa’atura ato’a tātou i te mau fa’a’uera’a a te taote, ‘eiha ra e ‘āno’i na rā’au to’opiti.
TP
Tē ‘ite nei tātou, i mua i te ‘erera’a te hu’ira’atira i te tahi rā’au pāpū nō teie ma’i Chikungunya, e noa’a ihoa te mana’o ‘ia tāmata atu i te rā’au Tahiti. A ‘ahuru mahana i teienei, tē fa’ahiti hia nei i te parau o te hō’ē rā’au o te riro i te fa’a’ore roa atu i teie ma’i. Mai i te fenua ‘initia roa mai taua rā’au. ‘Ia tai’o hia, mea ‘ōhie roa ‘oia i te hāmani. Mea rave noa te tahi mau rau’ere ‘I’īta o tē ‘ānoi’ hia i te meri. Ia au te mau ‘aivāna’a marite ‘e ‘initia e tē fa’ati’a nei i teie rā’au, mea au ‘ia inu hia te reira e toru taime i roto i te hepetoma. Mai te peu, e rave hia te reira i te monirē, mea tia’i i te mahana toru ‘e i te mahana pae.
E hi’ora’a noa teie nō te mea, mea ‘ē te fērurira’a a te mau taote, tae noa ato’a atu i te mau ‘aivāna’a o te ‘ohipa ‘ea nō te fenua nei, tē pāto’i ‘ū’ana nei rātou i teie fa’anahora’a. Te hiti mai ra te reo o te mau fatu fare rā’au nō Teva i uta ‘e Tahiti iti mā ; o te nā’ō ra ē : « ‘Eiaha noa atu e ‘āno’i i te rā’au Tahiti ‘e te mau huero rā’au popa’a, nō te mea ‘aita e ‘ite hia ‘eaha te fifi e tupu i muri mai, nō te mea ‘ua ‘ite a’e na hia i te reira. »
Teie ra, ‘ua pārare a’e na tō na parau i ni’a i te tahua natirara, mai iā Facebook e mātaro maita’i hia e tātou. E au ē, tē tūra’i nei te mau ‘aivāna’a nō ‘Initia é maritē mā ‘ia ‘aimamau hia teie rā’au. Hou roa atu, te fa’a’ite nei ra rātou i te mau faufa’a o tei ‘ite hia i roto i teie rā’au. Teie o teie pāpa’i hia : « I muri noa i te inura’a te tahi mau ta’ata ma’i, ‘ahuru ma maha hora i muri mai, ‘ua ti’a mai rātou i ni’a ma te ‘ore e māuiui fa’ahou i te upo’o. E nehenehe e haere fa’ahou. »
Tera rā, ‘aita te rapa’aura’a pāpū i ha’amana hia atu ra iō tātou nei. ‘Aitia te mau tāmatamatara’a i rave hia atu ra. Mai te peu, ‘ua ‘ite hia te maita’i o vētahi mau ta’ata ma’i i Teva i uta, o tei inu i teie rā’au, te fa’aāra noa ra te piha ‘ohipa o te ‘ea ‘ia vai ara noa tātou. ‘Ia fa’atura ato’a tātou i te mau fa’a’uera’a a te taote, ‘eiha ra e ‘āno’i na rā’au to’opiti.
TP
