La crise n’empêche pas les petites familles de la presqu’île de survivre comme elles peuvent. C’est le cas des Taumihau. Taiana , la maman cultive le tiare Taina depuis sa jeunesse. Chaque fin d’année, elle confectionne des couronnes et autres bouquets qui permettent d’améliorer l’ordinaire. Sans jeu de mot, on « sent »que les fleurs ne sont pas loin, lorsque l’on s’approche de sa maison, située à quelques mètres seulement de la mer.
Cela fait une trentaine d’années que Taiana et ses parents cultivent le tiare taina. Chaque année, les quelques 3000 plants du champ familial donnent entre 30 000 et 50 000 fleurs. Trois variétés y sont visibles, celle que l’on surnomme la « panaché », puis les « grosses » et les « simples ». Pour les deux dernières variétés, elles ne produisent que durant quatre mois dans l’année, spécialement entre octobre et janvier et c’est à ce moment également que la petite famille de Taiana s’attèle à cueillir les fleurs fraichement écloses. En général, il faut se lever tôt pour monter dans le fa’a’apu tiare (champ de fleurs) pour s’assurer de la fraicheur de chaque fleur, entre 5h et 6h30 du matin. En tous les cas, il faut faire vite avant que le soleil ne pointe le bout de son nez.
Une fois les paquets de fleurs déscendus au faré, il faut alors les nettoyer à l’eau pour garder le parfum unique du taina. Elle fait partie de la même famille que celle du célèbre tiare Tahiti, le Gardenia. D’ailleurs, les amateurs de cette belle fleur polynésienne y trouvent une forte similitude entre le parfum du taina et de sa proche cousine. Sur ce point, certains s’accordent à dire que la taina remporte « haute la pétale » le prix du parfum le plus prononcé. De mémoire des anciens de To’ahotu, il fut une époque où « toute la côte sentait bon le tiare taina ».
Chaque jour ou lorsque le temps est clément, Taiana fabrique de superbes et grosses couronnes de têtes, de cou mais elle prépare également des petits paquets de 12 fleurs. Nul besoin d’un marché ou d’une boutique pour écouler ses bouquets. A quelques mètres seulement de sa demeure, un petit fare ho’ora’a tiare (traduit littéralement par : maison où l’on vend des fleurs), un petit stand en bois muni d’un comptoir, est visible juste en bordure de route au PK 6.300, à To’ahotu, côté montagne.
Les prix varient entre 500 francs pour les petits paquets simples, 2000 francs la couronne de tête et 3000 francs pour la longue et grosse couronne de cou. Taiana n’apprécie guère l’expression « business » mais préfère dire qu’elle fait cela pour faire vivre sa famille qui compte tout de même 7 personne : « ici, dans notre région isolée, il faut se débrouiller. Avec la fleur de taina, on ne devient pas riche, il faut être clair sur ce point, mais cela nous permet d’acheter des choses nécessaires pour la maison. Il y a eu le troca et j’ai également participé. C’est une aubaine pour nous, petites familles, mais le problème avec le troca, c’est seulement tous les 5 ans. Donc, on ne peut pas compter sur ce revenu. Et puis, on ne peut pas parler de business parceque le taina ne produit que quelques mois par an, quatre au maximum. Mais c’est régulier chaque année. »
Taiana est aidé de son époux et de ses deux filles. « Je voudrais tellement que mes enfants reprennent cette activité après moi, parce que la vie est devenue trop dure pour eux. Le seul moyen de travailler dans la terre. On est sûr de manger quelque-chose. » a-t-elle ajouté, en souriant, avant de continuer la confection de ses couronnes. Et juste avant d’enfiler une couronne de tête, elle a rappelé qu’il est possible de la contacter au 30 99 45 (portable) ou « à la maison au 57 30 75, à n’importe quelle heure ! ». Enfin, elle n’oublie toutefois pas l’esprit communautaire qui anime ces villages éloignés. Ainsi donc, les fleurs invendues sont déposées sur quelques tombes du vieux cimentière communal de To’ahotu. « Il faut aussi penser à eux ! » a-t-elle conclu en souriant.
TP
Cela fait une trentaine d’années que Taiana et ses parents cultivent le tiare taina. Chaque année, les quelques 3000 plants du champ familial donnent entre 30 000 et 50 000 fleurs. Trois variétés y sont visibles, celle que l’on surnomme la « panaché », puis les « grosses » et les « simples ». Pour les deux dernières variétés, elles ne produisent que durant quatre mois dans l’année, spécialement entre octobre et janvier et c’est à ce moment également que la petite famille de Taiana s’attèle à cueillir les fleurs fraichement écloses. En général, il faut se lever tôt pour monter dans le fa’a’apu tiare (champ de fleurs) pour s’assurer de la fraicheur de chaque fleur, entre 5h et 6h30 du matin. En tous les cas, il faut faire vite avant que le soleil ne pointe le bout de son nez.
Une fois les paquets de fleurs déscendus au faré, il faut alors les nettoyer à l’eau pour garder le parfum unique du taina. Elle fait partie de la même famille que celle du célèbre tiare Tahiti, le Gardenia. D’ailleurs, les amateurs de cette belle fleur polynésienne y trouvent une forte similitude entre le parfum du taina et de sa proche cousine. Sur ce point, certains s’accordent à dire que la taina remporte « haute la pétale » le prix du parfum le plus prononcé. De mémoire des anciens de To’ahotu, il fut une époque où « toute la côte sentait bon le tiare taina ».
Chaque jour ou lorsque le temps est clément, Taiana fabrique de superbes et grosses couronnes de têtes, de cou mais elle prépare également des petits paquets de 12 fleurs. Nul besoin d’un marché ou d’une boutique pour écouler ses bouquets. A quelques mètres seulement de sa demeure, un petit fare ho’ora’a tiare (traduit littéralement par : maison où l’on vend des fleurs), un petit stand en bois muni d’un comptoir, est visible juste en bordure de route au PK 6.300, à To’ahotu, côté montagne.
Les prix varient entre 500 francs pour les petits paquets simples, 2000 francs la couronne de tête et 3000 francs pour la longue et grosse couronne de cou. Taiana n’apprécie guère l’expression « business » mais préfère dire qu’elle fait cela pour faire vivre sa famille qui compte tout de même 7 personne : « ici, dans notre région isolée, il faut se débrouiller. Avec la fleur de taina, on ne devient pas riche, il faut être clair sur ce point, mais cela nous permet d’acheter des choses nécessaires pour la maison. Il y a eu le troca et j’ai également participé. C’est une aubaine pour nous, petites familles, mais le problème avec le troca, c’est seulement tous les 5 ans. Donc, on ne peut pas compter sur ce revenu. Et puis, on ne peut pas parler de business parceque le taina ne produit que quelques mois par an, quatre au maximum. Mais c’est régulier chaque année. »
Taiana est aidé de son époux et de ses deux filles. « Je voudrais tellement que mes enfants reprennent cette activité après moi, parce que la vie est devenue trop dure pour eux. Le seul moyen de travailler dans la terre. On est sûr de manger quelque-chose. » a-t-elle ajouté, en souriant, avant de continuer la confection de ses couronnes. Et juste avant d’enfiler une couronne de tête, elle a rappelé qu’il est possible de la contacter au 30 99 45 (portable) ou « à la maison au 57 30 75, à n’importe quelle heure ! ». Enfin, elle n’oublie toutefois pas l’esprit communautaire qui anime ces villages éloignés. Ainsi donc, les fleurs invendues sont déposées sur quelques tombes du vieux cimentière communal de To’ahotu. « Il faut aussi penser à eux ! » a-t-elle conclu en souriant.
TP
Chaque année, la famille Taumihau récolte entre 30 et 50 000 fleurs de tiare taina.
Te mau ravera’a ‘āmui nō te ‘utuāfare : Te mau tiare taina a Taiana
Aua’e ato’a ‘aita te mau ‘ōpū fēti’i na’ina’i i ha’aparuparu noa a’e iā rātou i mua i teie tau fifi. Teie tetahi hi’ora’a, te ‘ōpū fēti’i Taumihau nō To’ahotu. Tē fa’a’apu nei te metua vahine ra o Taiana i te tiare taina mai i tō na tau ‘āpīra’a . I te mau matahiti ato’a, tē ha’amani nei ‘ō na i te mau hei hururau nā reira ato’a i tētahi atu mau pupa tiare. E ti’a ‘ia parau hia mea hau’a no’ano’a mau ā ihoa teie vāhi nohora’a nō rātou, tei i mua noa i te pae miti.
A toru ‘ahuru atu ra matahiti o tō Taiana ‘e tō na mau metua i te fa’a’apu noara’a i te tiare taina. I te mau matahiti ato’a, e noa’a pāpū mai 30 000 tae atu i tetahi ā mau taime 50 000 tiare nō roto mai i nā tumu 3000 e vai nei i roto i te fa’a’apu o taua ‘ōpū fēti’i ra. E ‘ite hia e toru huru tiare taina, teie o tē pi’i noa hia nei “panaché”, haere mai ai te mau tiare huru rarahi ‘e o te mea tanotano noa. Nō te mau tiare huru rarahi ‘e te mea tanotano, ‘e ‘ūa’a noa mai rātou e maha a’e ‘āva’e i roto i te matahiti, o te mea pāpū i roto i te ārea ‘āva’e ‘atopa tae atu i tenuare o te matahiti i muri mai, i reira ato’a te mau tiare e ‘ohi hia ai. E ti’a ‘ia ara ‘oi’oi i te po’ipo’i hou te mahana e hiti mai ai. Ma te reva ‘oi’oi i te fa’a’apu, e huru pāpū ato’a mai te mau tiare, hi’o ana’e hia ma te hora pae ‘e te hora ono ‘e te ‘āfa.
‘Ia fa’aho’i ana’e hia mai i te mau tiare i te fare, e tāmā maita’i hia ‘ia vai noa i te no’ano’a ta’a ‘ē o te tiare taina. E fēti’i teie tiare i te tiare Tahiti i mātau maita’i hia i te ao nei, no roto mai i te ‘āma’a ‘ihi o te Gardenia. I te parau o te feiā e au nei i teie tiare, mea piri roa i tō rāua hau’a. Teienei ra, te nā’ō ato’a ra tetahi mau ta’ata, ‘aita te hau’a o te tiare taina e ū. Ia au te mau ha’amana’ora’a a te mau rū’au nō To’ahotu iho, i tō rātou tau « mea no’ano’a mau ihoa te tiare taina i te roara’a o te pae tahatai. »
Mai i na reira, tē ha’amani nei o Taiana i tā na mau hei upo’o ānei, a ore ra nō te arapo’a na reira tae noa atu i te mau pū’ohu tātini tiare. ‘Aita ‘oia e ‘āfa’i nei i teie mau mea tā na i te mātete aore ra i roto i tetahi atu ā mau fare toa, ‘aita roa atu . I piha’iiho noa i tō na fare, te vai ra ihoa i te hō’ē fare ho’ora’a tiare ta’a ‘ē a’e na. Mea ‘ite noa hia mai i te pae purūmu noa, i te ‘ōtu’e kirometera 6.3, i To’ahotu noa, i te pae mou’a.
Rave rau mau huru tārifa, e 100 tarā nō te mau pū’ohu huru au noa, 400 tarā nō te hei upo’o ‘e 600 tarā nō te hei rōroa nō te arapo’a. ‘Aita ra o Taiana e au ‘ia parau hia tā na ‘ohipa e « business », mea au a’e ra nā na ‘ia parau hia : teie ‘ohipa, nō te fa’aora i tō na ‘utuāfare e hitu mero i roto iā na ra : « i’ō nei, ‘aita atu ihoa e rāve’a, e ‘imi ihoa ‘oe i tā ‘oe ‘ohipa. Mea rava’i noa i te moni e noa’a hia mai i te ho’ora’a taina. E noa’a noa mai ihoa tetahi mau ‘ohipa ri’i nō te ‘utuāfare. ‘Ua rave ato’a vau i te ‘ohipa troca. Tera rā, mea tia’i pauroa i te mau pae matahiti. ‘Āre’a te parau nō te tiare taina, ‘aita ato’a ‘ō na e ‘ua’a hā noa, e maha noa ‘āva’e i te maoro. Mea pāpū ra teie ‘ohipa pauroa i te matahiti . »
Te tauturu hia ra ‘oia ‘e tā na tāne tae noa ato’a atu ‘e tā na mau tamahine. « Tē hina’aro nei au ‘ia mono mai tā’u na tamari’i iā’u, nō te mea teie te ‘ohipa pāpū. ‘Aita fa’ahou e ‘ohipa na rāpae atu, teie te mea maita’i a’e. » o tā na i fa’a’ite na roto i te mata ‘ata’ata hou a tāmau i tā na ‘ohipa. Hou ra ‘oia i ‘ōmono ai i tetahi hei upo’o, ‘ua fa’ahamana’o mai teie metua vahine i tā na nūmera : 30 99 45 (niuniu ‘āfa’ifa’i) aita ana’e « i te fare nei , i te 57 30 75, mau huru hora ! ». Ta’a noa atu i te reira, ‘aita ra i mo’e hia e ana i te peu fa’atura o tē ‘ite fa’ahou hia nei ma teie mau pae mata’eina’a ma. Teie ia, mai te peu ‘aita te mau tiare i pau i te ho’ora’a hia, e ‘āfa’i hia rātou i ni’a i te mau mēnema nō To’ahotu iho. « Mea ti’a ‘ia ha’amana’o ato’a hia rātou ! » o tā na ïa i fa’ahiti ‘oa’oa mai.
TP
Aua’e ato’a ‘aita te mau ‘ōpū fēti’i na’ina’i i ha’aparuparu noa a’e iā rātou i mua i teie tau fifi. Teie tetahi hi’ora’a, te ‘ōpū fēti’i Taumihau nō To’ahotu. Tē fa’a’apu nei te metua vahine ra o Taiana i te tiare taina mai i tō na tau ‘āpīra’a . I te mau matahiti ato’a, tē ha’amani nei ‘ō na i te mau hei hururau nā reira ato’a i tētahi atu mau pupa tiare. E ti’a ‘ia parau hia mea hau’a no’ano’a mau ā ihoa teie vāhi nohora’a nō rātou, tei i mua noa i te pae miti.
A toru ‘ahuru atu ra matahiti o tō Taiana ‘e tō na mau metua i te fa’a’apu noara’a i te tiare taina. I te mau matahiti ato’a, e noa’a pāpū mai 30 000 tae atu i tetahi ā mau taime 50 000 tiare nō roto mai i nā tumu 3000 e vai nei i roto i te fa’a’apu o taua ‘ōpū fēti’i ra. E ‘ite hia e toru huru tiare taina, teie o tē pi’i noa hia nei “panaché”, haere mai ai te mau tiare huru rarahi ‘e o te mea tanotano noa. Nō te mau tiare huru rarahi ‘e te mea tanotano, ‘e ‘ūa’a noa mai rātou e maha a’e ‘āva’e i roto i te matahiti, o te mea pāpū i roto i te ārea ‘āva’e ‘atopa tae atu i tenuare o te matahiti i muri mai, i reira ato’a te mau tiare e ‘ohi hia ai. E ti’a ‘ia ara ‘oi’oi i te po’ipo’i hou te mahana e hiti mai ai. Ma te reva ‘oi’oi i te fa’a’apu, e huru pāpū ato’a mai te mau tiare, hi’o ana’e hia ma te hora pae ‘e te hora ono ‘e te ‘āfa.
‘Ia fa’aho’i ana’e hia mai i te mau tiare i te fare, e tāmā maita’i hia ‘ia vai noa i te no’ano’a ta’a ‘ē o te tiare taina. E fēti’i teie tiare i te tiare Tahiti i mātau maita’i hia i te ao nei, no roto mai i te ‘āma’a ‘ihi o te Gardenia. I te parau o te feiā e au nei i teie tiare, mea piri roa i tō rāua hau’a. Teienei ra, te nā’ō ato’a ra tetahi mau ta’ata, ‘aita te hau’a o te tiare taina e ū. Ia au te mau ha’amana’ora’a a te mau rū’au nō To’ahotu iho, i tō rātou tau « mea no’ano’a mau ihoa te tiare taina i te roara’a o te pae tahatai. »
Mai i na reira, tē ha’amani nei o Taiana i tā na mau hei upo’o ānei, a ore ra nō te arapo’a na reira tae noa atu i te mau pū’ohu tātini tiare. ‘Aita ‘oia e ‘āfa’i nei i teie mau mea tā na i te mātete aore ra i roto i tetahi atu ā mau fare toa, ‘aita roa atu . I piha’iiho noa i tō na fare, te vai ra ihoa i te hō’ē fare ho’ora’a tiare ta’a ‘ē a’e na. Mea ‘ite noa hia mai i te pae purūmu noa, i te ‘ōtu’e kirometera 6.3, i To’ahotu noa, i te pae mou’a.
Rave rau mau huru tārifa, e 100 tarā nō te mau pū’ohu huru au noa, 400 tarā nō te hei upo’o ‘e 600 tarā nō te hei rōroa nō te arapo’a. ‘Aita ra o Taiana e au ‘ia parau hia tā na ‘ohipa e « business », mea au a’e ra nā na ‘ia parau hia : teie ‘ohipa, nō te fa’aora i tō na ‘utuāfare e hitu mero i roto iā na ra : « i’ō nei, ‘aita atu ihoa e rāve’a, e ‘imi ihoa ‘oe i tā ‘oe ‘ohipa. Mea rava’i noa i te moni e noa’a hia mai i te ho’ora’a taina. E noa’a noa mai ihoa tetahi mau ‘ohipa ri’i nō te ‘utuāfare. ‘Ua rave ato’a vau i te ‘ohipa troca. Tera rā, mea tia’i pauroa i te mau pae matahiti. ‘Āre’a te parau nō te tiare taina, ‘aita ato’a ‘ō na e ‘ua’a hā noa, e maha noa ‘āva’e i te maoro. Mea pāpū ra teie ‘ohipa pauroa i te matahiti . »
Te tauturu hia ra ‘oia ‘e tā na tāne tae noa ato’a atu ‘e tā na mau tamahine. « Tē hina’aro nei au ‘ia mono mai tā’u na tamari’i iā’u, nō te mea teie te ‘ohipa pāpū. ‘Aita fa’ahou e ‘ohipa na rāpae atu, teie te mea maita’i a’e. » o tā na i fa’a’ite na roto i te mata ‘ata’ata hou a tāmau i tā na ‘ohipa. Hou ra ‘oia i ‘ōmono ai i tetahi hei upo’o, ‘ua fa’ahamana’o mai teie metua vahine i tā na nūmera : 30 99 45 (niuniu ‘āfa’ifa’i) aita ana’e « i te fare nei , i te 57 30 75, mau huru hora ! ». Ta’a noa atu i te reira, ‘aita ra i mo’e hia e ana i te peu fa’atura o tē ‘ite fa’ahou hia nei ma teie mau pae mata’eina’a ma. Teie ia, mai te peu ‘aita te mau tiare i pau i te ho’ora’a hia, e ‘āfa’i hia rātou i ni’a i te mau mēnema nō To’ahotu iho. « Mea ti’a ‘ia ha’amana’o ato’a hia rātou ! » o tā na ïa i fa’ahiti ‘oa’oa mai.
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