PAPEETE, samedi 23 mars 2013. La marche orange organisée par le parti Tahoeraa Huiraatira ce samedi a fait une démonstration de force à moins d’un mois du premier tour des élections territoriales des 21 avril et 5 mai prochain. Partis de la mairie de Papeete, les militants et les élus, en une longue file de drapeaux orange, ont rejoint vers 10 heures les chapiteaux installés depuis la veille sur la place Tarahoi pour ce grand rassemblement. 8000 militants orange selon le comptage officiel et 11 126 très précisément selon le comptage effectué par le parti orange étaient réunis ce samedi matin au centre ville de Papeete.
La liste complète des 73 candidats (57 titulaires et 16 suppléants) a été dévoilée et présentée aux militants, elle porte comme convenu Gaston Flosse en tête de liste. A l’occasion de son discours comme candidat tête de liste du parti orange, le sénateur Gaston Flosse a une nouvelle fois intronisé le député Edouard Fritch comme son successeur à la tête du Tahoeraa Huiraatira. Gaston Flosse a également révélé quelques aspects de son programme pour ces élections territoriales qui comprendra diverses étapes. Les années 2013-2014 seraient consacrées aux actions d’urgence ; de 2015 à 2018 il s’agirait de consolider la croissance retrouvée par de grands investissements ; les années 2018 à 2025 permettraient d’installer la Polynésie française dans un développement durable.
Dans son discours à la tribune Gaston Flosse a fustigé le bilan du président sortant Oscar Temaru. «La Polynésie souffre d’une situation économique inacceptable. Notre niveau de vie a baissé. Le chômage est passé de 11 à 30%, la CPS est au bord de la faillite, 30% de la population vit en dessous du seuil de la pauvreté, la délinquance a augmenté de 40%, les entreprises disparaissent. Jamais notre pays n’a connu de crise aussi grave». Pour y faire face le Tahoeraa Huiraatira proposera dans son programme qui sera dévoilé prochainement des étapes progressives de reconstruction, mais Gaston Flosse avertit : «Pour ce redressement nous serons tous appelés à faire des efforts, les élus aussi et moi-même le premier. L’action de redressement sera continue pendant toute la mandature».
Coupant court aux critiques sur son âge, Gaston Flosse (qui aura 82 ans en juin prochain) a intronisé officiellement le député Edouard Fritch comme son successeur. «Ma succession est prête. Elle ne fait pas de doute, elle n’appelle pas de contestation, c’est Edouard Fritch qui assurera la continuité du Tahoeraa. Je le dis pour ceux qui penseraient que je n’atteindrai pas ma 100e année». Plus tard dans son discours Gaston Flosse est revenu sur ce sujet «lorsque je partirai, je veux savoir que notre Polynésie est sauvée, me dire que ses habitants pourront accéder au bien-être, que le petit bébé qui naîtra demain pourra grandir et avoir l’emploi de son choix, grâce à vous». Après le discours officiel, le président du Tahoeraa Huiraatira s’est exprimé brièvement devant la presse : expliquant que son gouvernement sera resserré autour de 8 ministres (dont les noms seront dévoilés après le premier tour) et que le plan de redressement du Pays «se fera sur 6 ou 7 ans». L’une des premières mesures serait notamment de porter certains investissements en s’appuyant sur le partenariat public/privé. Il a également admis que la situation serait plus difficile qu’en 2004 «il faudra travailler plus que par le passé».
La liste complète des 73 candidats (57 titulaires et 16 suppléants) a été dévoilée et présentée aux militants, elle porte comme convenu Gaston Flosse en tête de liste. A l’occasion de son discours comme candidat tête de liste du parti orange, le sénateur Gaston Flosse a une nouvelle fois intronisé le député Edouard Fritch comme son successeur à la tête du Tahoeraa Huiraatira. Gaston Flosse a également révélé quelques aspects de son programme pour ces élections territoriales qui comprendra diverses étapes. Les années 2013-2014 seraient consacrées aux actions d’urgence ; de 2015 à 2018 il s’agirait de consolider la croissance retrouvée par de grands investissements ; les années 2018 à 2025 permettraient d’installer la Polynésie française dans un développement durable.
Dans son discours à la tribune Gaston Flosse a fustigé le bilan du président sortant Oscar Temaru. «La Polynésie souffre d’une situation économique inacceptable. Notre niveau de vie a baissé. Le chômage est passé de 11 à 30%, la CPS est au bord de la faillite, 30% de la population vit en dessous du seuil de la pauvreté, la délinquance a augmenté de 40%, les entreprises disparaissent. Jamais notre pays n’a connu de crise aussi grave». Pour y faire face le Tahoeraa Huiraatira proposera dans son programme qui sera dévoilé prochainement des étapes progressives de reconstruction, mais Gaston Flosse avertit : «Pour ce redressement nous serons tous appelés à faire des efforts, les élus aussi et moi-même le premier. L’action de redressement sera continue pendant toute la mandature».
Coupant court aux critiques sur son âge, Gaston Flosse (qui aura 82 ans en juin prochain) a intronisé officiellement le député Edouard Fritch comme son successeur. «Ma succession est prête. Elle ne fait pas de doute, elle n’appelle pas de contestation, c’est Edouard Fritch qui assurera la continuité du Tahoeraa. Je le dis pour ceux qui penseraient que je n’atteindrai pas ma 100e année». Plus tard dans son discours Gaston Flosse est revenu sur ce sujet «lorsque je partirai, je veux savoir que notre Polynésie est sauvée, me dire que ses habitants pourront accéder au bien-être, que le petit bébé qui naîtra demain pourra grandir et avoir l’emploi de son choix, grâce à vous». Après le discours officiel, le président du Tahoeraa Huiraatira s’est exprimé brièvement devant la presse : expliquant que son gouvernement sera resserré autour de 8 ministres (dont les noms seront dévoilés après le premier tour) et que le plan de redressement du Pays «se fera sur 6 ou 7 ans». L’une des premières mesures serait notamment de porter certains investissements en s’appuyant sur le partenariat public/privé. Il a également admis que la situation serait plus difficile qu’en 2004 «il faudra travailler plus que par le passé».
