Tahiti le 11 juin 2025. Mardi, la députée Nicole Sanquer est revenue à l’Assemblée nationale une nouvelle fois à travers une question au gouvernement au sujet des fonctionnaires d’Etat ultramarins et de la différence de traitement qui leur est réservé par rapport aux fonctionnaires d’Etat issus de l’Hexagone. Une question que la députée remet souvent sur la table, sans avoir de réponse nette. Ce mardi, une réponse lui a enfin été donnée, mais elle est considérablement décevante.
"Il y a des injustices largement reconnues qui nourrissent un sentiment de relégation de ces agents publics pourtant pleinement engagés dans leurs missions. (…) Ces agents quittent leurs familles, leurs îles, sans garantie d’un possible retour", a rappelé Nicole Sanquer. Et la députée revient sur les différences entres les fonctionnaires d’Etat de Nouvelle-Calédonie, de Polynésie française, de Wallis et Futuna et de Saint-Pierre et Miquelon et ceux issus de la métropole.
En effet, la prime d’installation pour un poste d’une durée minimale de quatre ans ne leur est pas permise. "C’est une discrimination", a-t-elle relancé. "Les fonctionnaires d’Etat polynésiens démarrent bien souvent leurs carrières en France sans aucun soutien financier." "Les militaires ont subi cette injustice pendant plus de 50 ans", rappelle Nicole Sanquer "'et le ministère des Armées a corrigé cette discrimination par décret en avril 2022."
Malheureusement, la réponse donnée par le représentant du ministre de la Fonction publique, Laurent Marcangeli, ne sera pas celle espérée. Réfugié derrière les statuts d’autonomie et des compétences spécifiques propres des territoires du Pacifique, le représentant du ministre sera bref sur le sujet. "Dans un contexte budgétaire particulièrement contraint, le gouvernement n’a pas spécifiquement envisagé d’étendre la prime spécifique d’installation aux fonctionnaires d’Etat du Pacifique."
Une réponse que la députée Sanquer aura du mal à avaler. "Donc, vous confirmez cette discrimination. Ce sont des fonctionnaires engagés par la France, qui ont réussi un concours national… Nous ne comprenons pas cette discrimination. Quand des agents de l’Etat sont mutés ou affectés dans nos collectivités, ils bénéficient d’une prime d’installation pouvant aller à 20 mois de salaires pour 4 ans engagés. Il est urgent de régler cette injustice."
"Il y a des injustices largement reconnues qui nourrissent un sentiment de relégation de ces agents publics pourtant pleinement engagés dans leurs missions. (…) Ces agents quittent leurs familles, leurs îles, sans garantie d’un possible retour", a rappelé Nicole Sanquer. Et la députée revient sur les différences entres les fonctionnaires d’Etat de Nouvelle-Calédonie, de Polynésie française, de Wallis et Futuna et de Saint-Pierre et Miquelon et ceux issus de la métropole.
En effet, la prime d’installation pour un poste d’une durée minimale de quatre ans ne leur est pas permise. "C’est une discrimination", a-t-elle relancé. "Les fonctionnaires d’Etat polynésiens démarrent bien souvent leurs carrières en France sans aucun soutien financier." "Les militaires ont subi cette injustice pendant plus de 50 ans", rappelle Nicole Sanquer "'et le ministère des Armées a corrigé cette discrimination par décret en avril 2022."
Malheureusement, la réponse donnée par le représentant du ministre de la Fonction publique, Laurent Marcangeli, ne sera pas celle espérée. Réfugié derrière les statuts d’autonomie et des compétences spécifiques propres des territoires du Pacifique, le représentant du ministre sera bref sur le sujet. "Dans un contexte budgétaire particulièrement contraint, le gouvernement n’a pas spécifiquement envisagé d’étendre la prime spécifique d’installation aux fonctionnaires d’Etat du Pacifique."
Une réponse que la députée Sanquer aura du mal à avaler. "Donc, vous confirmez cette discrimination. Ce sont des fonctionnaires engagés par la France, qui ont réussi un concours national… Nous ne comprenons pas cette discrimination. Quand des agents de l’Etat sont mutés ou affectés dans nos collectivités, ils bénéficient d’une prime d’installation pouvant aller à 20 mois de salaires pour 4 ans engagés. Il est urgent de régler cette injustice."





































