Tahiti le 11 septembre 2020 – Après le dépistage massif à Vaitavatava, c'était au tour des habitants de Mama'o vendredi matin.
Ils étaient nombreux vendredi matin à Mama'o à venir se faire dépister auprès des agents de l'Institut Louis Malardé. Un matahiapo explique en effet avoir répondu à appel massif au dépistage. "C'est une bonne chose, car ici on vit les uns à côté des autres. En plus il y a des cas Covid, il ne faut pas attendre qu'il y en ait plusieurs". Agé de 80 ans, il explique que son épouse et lui évitent les rassemblements et restent à la maison pour éviter d'attraper le Covid-19.
Un élu au conseil municipal de Rurutu, Itaetetaa Tihoti, venu rendre visite à sa fille, s'est lui aussi fait dépister vendredi matin. Il explique qu'il devait rentrer sur son île dimanche. Mais vu la progression du Covid dans le quartier, il a trouvé plus sage de reporter son retour pour éviter la contamination aux Australes. "Je vais donc attendre les résultats de mon test (…). Je ne vais pas rentrer sur mon île si je suis positif car personne n'a ce virus chez nous. Et moi en tant qu'élu de l'île je dois préserver ma population même si je dois rester ici 14 jours". Tihoti affirme prendre toutes ses précautions pour éviter que le Covid ne se propage dans les îles. "Si ce virus arrive dans nos îles éloignées on aura des problèmes et même des morts". Il précise aussi que pour l'instant les avions continuent leur vol à Rurutu. "Des familles vivent du tourisme chez nous, c'est à nous de juste respecter les gestes barrières."
Des membres de la cellule de crise de la municipalité Papeete étaient aussi sur place vendredi matin. Parmi eux, Sam Roscol qui explique qu'il s'agit du "deuxième quartier où ce dispositif est mis en place (…). Les habitants sont inquiets donc ils viennent se faire dépister". Les autorités passent par référents de quartier : "ce sont nos ressources dans les quartiers. Ils font la passerelle entre la population des quartiers et nous. Pour ce dépistage, les matahiapo ont la priorité sur les autres". Des opérations qui vont être multipliées si d'autres foyers épidémiques sont découverts. Sam Roscal explique que des opérations de sensibilisation sont menées en parallèle : "l'idée c'est de leur donner les moyens de mettre un masque (…). Et on va ralentir l'épidémie".
Ils étaient nombreux vendredi matin à Mama'o à venir se faire dépister auprès des agents de l'Institut Louis Malardé. Un matahiapo explique en effet avoir répondu à appel massif au dépistage. "C'est une bonne chose, car ici on vit les uns à côté des autres. En plus il y a des cas Covid, il ne faut pas attendre qu'il y en ait plusieurs". Agé de 80 ans, il explique que son épouse et lui évitent les rassemblements et restent à la maison pour éviter d'attraper le Covid-19.
Un élu au conseil municipal de Rurutu, Itaetetaa Tihoti, venu rendre visite à sa fille, s'est lui aussi fait dépister vendredi matin. Il explique qu'il devait rentrer sur son île dimanche. Mais vu la progression du Covid dans le quartier, il a trouvé plus sage de reporter son retour pour éviter la contamination aux Australes. "Je vais donc attendre les résultats de mon test (…). Je ne vais pas rentrer sur mon île si je suis positif car personne n'a ce virus chez nous. Et moi en tant qu'élu de l'île je dois préserver ma population même si je dois rester ici 14 jours". Tihoti affirme prendre toutes ses précautions pour éviter que le Covid ne se propage dans les îles. "Si ce virus arrive dans nos îles éloignées on aura des problèmes et même des morts". Il précise aussi que pour l'instant les avions continuent leur vol à Rurutu. "Des familles vivent du tourisme chez nous, c'est à nous de juste respecter les gestes barrières."
Des membres de la cellule de crise de la municipalité Papeete étaient aussi sur place vendredi matin. Parmi eux, Sam Roscol qui explique qu'il s'agit du "deuxième quartier où ce dispositif est mis en place (…). Les habitants sont inquiets donc ils viennent se faire dépister". Les autorités passent par référents de quartier : "ce sont nos ressources dans les quartiers. Ils font la passerelle entre la population des quartiers et nous. Pour ce dépistage, les matahiapo ont la priorité sur les autres". Des opérations qui vont être multipliées si d'autres foyers épidémiques sont découverts. Sam Roscal explique que des opérations de sensibilisation sont menées en parallèle : "l'idée c'est de leur donner les moyens de mettre un masque (…). Et on va ralentir l'épidémie".
