Tahiti, le 14 novembre 2024 – La construction d’un nouvel hôpital au sud de Tahiti aurait récemment été remise en question devant des élus locaux. Pour l’heure, le ministère de la Santé n’a pas souhaité réagir.
C’est un projet de plusieurs milliards de francs à l’étude depuis 2018, qui tarde à se concrétiser, mais qu’on pensait néanmoins définitivement acté. La construction d’un nouvel hôpital à Taravao aurait pourtant été remise en question au début du mois devant des représentants de la communauté de communes Terehēamanu, en marge d’une réunion autour du schéma d’agglomération en présence du ministre des Grands travaux, Jordy Chan.
Maintien, abandon ou nouvelle approche ? Impossible d’éclaircir le sujet dans l’immédiat, notre demande d’interview du ministre de la Santé, Cédric Mercadal, ayant été refusée par l’intermédiaire du service de communication de la présidence. Un manque de dialogue sur ce dossier qui interroge, y compris du point de vue de certains professionnels de santé de l’établissement.
C’est un projet de plusieurs milliards de francs à l’étude depuis 2018, qui tarde à se concrétiser, mais qu’on pensait néanmoins définitivement acté. La construction d’un nouvel hôpital à Taravao aurait pourtant été remise en question au début du mois devant des représentants de la communauté de communes Terehēamanu, en marge d’une réunion autour du schéma d’agglomération en présence du ministre des Grands travaux, Jordy Chan.
Maintien, abandon ou nouvelle approche ? Impossible d’éclaircir le sujet dans l’immédiat, notre demande d’interview du ministre de la Santé, Cédric Mercadal, ayant été refusée par l’intermédiaire du service de communication de la présidence. Un manque de dialogue sur ce dossier qui interroge, y compris du point de vue de certains professionnels de santé de l’établissement.
Des éclaircissements nécessaires
En attendant, sur le plan structurel, si un centre de santé et de prévention flambant neuf a été inauguré en 2021, l’ancienne maternité a été détruite. Le reste des bâtiments est en cours de rénovation, mais certaines parties sont aujourd’hui toujours soutenues par des étais.
Des améliorations ont été apportées, avec l’ouverture d’un service de chimiothérapie et la construction d’une hélistation pour le transfert des urgences vitales, en 2018, mais d’autres formes de prise en charge manquent toujours cruellement à l’appel. “Dans le cadre du développement en cours et à venir, il est nécessaire de répondre aux besoins de santé des administrés avec une maternité, un bloc opératoire, etc. Ça fait longtemps qu’on a atteint les conditions démographiques avec un bassin de population de plus de 60 000 personnes qui habitent et transitent. C’est la qualité de l’offre de soins qui est en jeu”, s’inquiète un élu du secteur, dans l’attente de précisions officielles.
Le sujet ne manquera probablement pas d’être abordé lors du prochain conseil des ministres délocalisé, début décembre, à Taravao.