Saint-Denis, France | AFP | mardi 20/12/2022 - Elisabeth Borne a renouvelé mardi avant les fêtes de fin d'année son appel à la vaccination et au port du masque face à la triple épidémie Covid-grippe-bronchiolite, qui rend la situation particulièrement "tendue" dans les hôpitaux.
"On fait face à une situation difficile. Et avec les fêtes, cette situation est encore plus tendue" face à trois épidémies "qui se superposent", de bronchiolite, de Covid et de grippe, "qui est particulièrement dure cette année", a rappelé la Première ministre après avoir participé à une réunion de pilotage de l'Agence régionale de santé d'Ile-de-France.
"Tout ça met une pression très forte sur notre système de santé, sur nos établissements de santé, sur tous les professionnels de santé qui, une fois de plus, se retrouvent en première ligne face à un afflux nettement plus important que d'habitude de personnes aux urgences et sur les appels au Samu", qui sont en hausse de 20 à 30%, a souligné Mme Borne, en exprimant le "soutien" et la "solidarité" du gouvernement aux personnels soignants.
En "responsabilité", "pour aider ces personnels soignants, on a tous un rôle à jouer" avec les gestes barrières, a-t-elle poursuivi, en invitant à porter le masque "dès qu'on est dans un espace clos où on est nombreux", et à se vacciner contre la grippe et le Covid, alors qu'"on doit se retrouver en famille" pour les fêtes.
A ses côtés, le ministre de la Santé s'est "réjoui, en ce qui concerne la médecine de ville, que les principaux syndicats de médecins n'aient pas appelé à la grève entre Noël et Nouvel An".
François Braun devait tenir mardi en début de soirée une réunion en visioconférence sur la "mobilisation des acteurs de santé dans la période des fêtes de fin d'année" avec les représentants nationaux des professionnels concernés, a précisé à l'AFP son entourage.
Interrogée sur la possibilité de déclencher des "plans blancs" pour rappeler du personnel dans les hôpitaux, la Première ministre a précisé qu'au cours de cette réunion à l'ARS, tout le monde était "conscient (...) du fait que les soignants avaient aussi besoin de se reposer" et que "c'est vraiment au sein de chaque établissement que la situation doit être évaluée".
Face à cette triple épidémie, le Comité de veille et d'anticipation des risques sanitaires (Covars) a recommandé lundi d'"amplifier le plus rapidement possible" les gestes barrières et la vaccination, sans se prononcer pour ou contre une obligation de port du masque en lieux clos.
"On fait face à une situation difficile. Et avec les fêtes, cette situation est encore plus tendue" face à trois épidémies "qui se superposent", de bronchiolite, de Covid et de grippe, "qui est particulièrement dure cette année", a rappelé la Première ministre après avoir participé à une réunion de pilotage de l'Agence régionale de santé d'Ile-de-France.
"Tout ça met une pression très forte sur notre système de santé, sur nos établissements de santé, sur tous les professionnels de santé qui, une fois de plus, se retrouvent en première ligne face à un afflux nettement plus important que d'habitude de personnes aux urgences et sur les appels au Samu", qui sont en hausse de 20 à 30%, a souligné Mme Borne, en exprimant le "soutien" et la "solidarité" du gouvernement aux personnels soignants.
En "responsabilité", "pour aider ces personnels soignants, on a tous un rôle à jouer" avec les gestes barrières, a-t-elle poursuivi, en invitant à porter le masque "dès qu'on est dans un espace clos où on est nombreux", et à se vacciner contre la grippe et le Covid, alors qu'"on doit se retrouver en famille" pour les fêtes.
A ses côtés, le ministre de la Santé s'est "réjoui, en ce qui concerne la médecine de ville, que les principaux syndicats de médecins n'aient pas appelé à la grève entre Noël et Nouvel An".
François Braun devait tenir mardi en début de soirée une réunion en visioconférence sur la "mobilisation des acteurs de santé dans la période des fêtes de fin d'année" avec les représentants nationaux des professionnels concernés, a précisé à l'AFP son entourage.
Interrogée sur la possibilité de déclencher des "plans blancs" pour rappeler du personnel dans les hôpitaux, la Première ministre a précisé qu'au cours de cette réunion à l'ARS, tout le monde était "conscient (...) du fait que les soignants avaient aussi besoin de se reposer" et que "c'est vraiment au sein de chaque établissement que la situation doit être évaluée".
Face à cette triple épidémie, le Comité de veille et d'anticipation des risques sanitaires (Covars) a recommandé lundi d'"amplifier le plus rapidement possible" les gestes barrières et la vaccination, sans se prononcer pour ou contre une obligation de port du masque en lieux clos.