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Une première pour le fenua: une ambassadrice américaine reçue à Vairao

Clarrentz Vernaudon, le maire de Taiarapu Ouest a réservé un accueil chaleureux pour une invité de marque qui n’était autre que Frankie Reed, l’ambassadrice des Etats Unis basée à Suva (îles Fiji). ‘Ōrero d’accueil, visite des fare des artisans installés sur le site du marae Nuutere, puis repas traditionnel accompagné d’un spectacle de danses ‘āparima, le tāvana avait mis les petits plats dans les grands pour cette occasion unique.


L'ambassadrice américaine Frankie Reed, dans un stand artisanal, en compagnie d'un adjoint au maire de To'ahotu, Leonard Pia.
L'ambassadrice américaine Frankie Reed, dans un stand artisanal, en compagnie d'un adjoint au maire de To'ahotu, Leonard Pia.
Frankie Reed, l’ambassadrice des Etats Unis aux îles Fiji l’a dit elle-même : « j’ai été reçue comme une reine ! » En effet, une centaine de bénévoles venant de deux associations de Vairao ont été mis à contribution par leur tāvana, pour la préparation d’un accueil inoubliable. Et ce fut le cas. En quelques jours, le site magique du marae Nuutere a été nettoyé puis aménagé, notamment par la construction de fare traditionnels occupés par des artisans. On a vraiment eu l’impression d’un village d’époque. Jean, le sculpteur marquisien a préparé ses tikis. Il est spécialement venu de l’île de Huahine, aux îles-sous-le-vent. Sa case est en hauteur, elle surplombe le site. Vue impressionnante.

En contrebas, trois autres faré ont été réservés aux objets décoratifs en coquillages, aux paréo, aux fruits comme les délicieux ananas de Vairao. Dans cette grande préparation, les aides de certains riverains ont facilité toute cette mise en place, comme par exemple celle de Joinville Pomare, connu pour sa grande connaissance de la culture mā’ohi.

La cohorte officielle est arrivée vers 10h45, composée de l’invitée principale madame l’ambassadrice et son époux, mais également du consul des Etats Unis local en la personne de Christopher Cozely et d’un investisseur métropolitain, ont été accueillis au son du pahu, des tō’ere et du ukulele. A Vairao, l’accueil n’est pas un vain mot. Ils savent recevoir. Le maire de la zone Taiarapu Ouest, Clarrentz Vernaudon a tenu à recevoir cette invitée de marque dans la plus pure tradition polynésienne.

La visite a été ouverte par un ‘ōrero (déclamation) effectuée par une jeune demoiselle de la MFR ( Maison Familiale Rurale) de la commune. Dans son discours, elle a rappelé l’importance de ce marae pour les ancêtres, mais également pour la population actuelle. Ensuite, le petit groupe d’invités s’est orienté vers un autre lieu historique, la tombe des 8 Teva située à une vingtaine de mètres du grand banian sacré du marae Nuutere. Là, madame l’ambassadrice a pu se recueillir pendant quelques minutes sur la tombe en question.

C’est un grand connaisseur de l’histoire des Teva, Jean-Jacques Testevuyde, qui a expliqué la raison pour laquelle ces huit petits blocs de corails empilés représentent une grande valeur patrimoniale aux yeux des habitants de Vairao : « En fait, ces huits blocs représentent les huit ‘aito (guérriers) lesquels ont représenté chacun un clan des Teva, dont les plus connus tels que Teva i Uta et Teva i Tai ou encore les Vehiatua. Ils sont là pour nous rappeller qu’ils ont défendu ce marae Nuutere aux alentours des années 818 de notre ère, à l’époque dite de « Taaroatahi tumu nui » et donc la marae a du déjà exister, dans les années 700 peut-être. »

Après cela, direction vers une petite case où l’invitée de marque a eu droit à une démonstration de fabrication du mōno’i, l’incontournable huile parfumée par excellence. Frankie Reed a surtout été émue par la générosité des māmā qui, dès le premier regard, l’ont déjà adopté.

La suite de la visite sera un ensemble d’autres rencontres avec des artisans dont māmā Tehau, originaire de Vairao. Elle a eu l’occasion de démontrer sa dextérité quant à la fabrication de ‘ō’īni, ces fameux paniers tressés en palmes de cocotiers. Les uns après les autres, chaque stand a eu l’opportunité d’offrir un cadeau à Frankie Reed. La générosité des artisans a marqué sa visite en ce lieu chargé histoire. « Les polynésiens sont vraiment des gens accueillants et font honneur à leur réputation. » a laché l’ambassadrice à ses proches qui l’ont suivi. Impression partagée également par le consul honoraire, Christopher Cozely, présent que le territoire depuis 14 ans maintenant : « On s’attache vraiment à ce pays. Aussi, je tiens absolument à préciser que les polynésiens, c’est une population d’un charisme exceptionnel ! »

Mais c’était loin d’être fini puisqu’après les artisans, c’était au tour des champions de sports traditionnels de recevoir les hauts personnages. Là aussi, un porteur de pierre impressionnant et un porteur de fruit ont respectivement effectué une démonstration de force. Le lancé du javelot que les polynésiens ont surnommé « pātia fā » (qui signifie : «lancer vers la cible ») a particulièrement été très apprécié.

Arrive enfin le moment tant attendu, celui qui clotûre une visite ou un évènement, voire une grande rencontre selon la tradition , à savoir le ahi mā’a, le four tahitien. Bien que l’ambassadrice américaine soit une habituée des îles du Pacifique telles que Nauru, Marshal, Palau ou encore Tonga, la vue du four enfoui a fait son effet. Cette dernière a été impressionnée par la méthode de cuisson (à l’étouffée) qui, une fois découvert a laissé apparaitre des mets de premier choix : langoustes, cigales de mer, des poissons de toutes sortes, sans omettre les sempiternelles maioré et bananes plantains (Fē’ī). Pendant ce temps-là, les équipes de services ont fini de garnir les assiettes compartimentées : poisson cru, trocas taioro, poulet fāfā (poulet cuit au lait de coco accompagné de feuilles de fāfā, l’équivalent de l’épinard). Sur une longue table étaient disposées de corbeilles de fruits locaux qui servaient d’accompagnement aux succulents plats. La description pourrait sembler exagérée, pourtant il n’en est rien.

Selon la principale intéressée, cette visite , il faut le préciser, a été la première d’un ambassadeur des Etats Unis, restera à jamais gravé dans sa mémoire. D’un point de vue plus politique, « cette visite a été un moment important pour mon pays pour pouvoir établir des relations plus proches et mettre en place des partenariats entre les différents pays du Pacifique Sud . » a-t-elle confié à notre journal. Reçue ce mardi par le Président Gaston Flosse, Frankie Reed a eu l’occasion d’évoquer des sujets d’intérêt général. « C’est un début » a-t-elle répété plusieurs fois avant d’ajouter : « C’est une route pour encourager d’autres possibilités (…) pour pouvoir faire plus. »

L’ambassadrice porte également un œil attentif au projet d’aménagement d’un quai international porté par deux investisseurs américains. Ces derniers, dont la participation à la visite citée était prévue, ne sont finalement pas venus. Toutefois, selon le maire de Taiarapu Ouest, Clarenntz Vernaudon « Ils sont là et nous les avons déjà rencontrés. C’est un projet qui permettra de faire venir plus de touristes de croisières dans nos eaux. » Le premier magistrat est confiant quant à l’aboutissement du projet.

En cette fin d’après-midi même, Frankie Reed a été reçue par le haut-commissaire de la république, Lionel Beffre. Ensemble, ils évoqueront le projet en question, mais aussi les possibilités de collaboration dans divers domaines. Elle repartira en direction de Suva, capitale des îles Fiji, ce samedi matin à 8H. Le Président du Pays a également annoncé qu’il viendra la saluer avant son départ.

TP




Frankie Reed, l'ambassadrice des Etats Unis, ici au milieu, entre le maire de Taiarapu Ouest, Clarrentz Vernaudon et Christopher Cozely, le consul des Etats unis à Tahiti.
Frankie Reed, l'ambassadrice des Etats Unis, ici au milieu, entre le maire de Taiarapu Ouest, Clarrentz Vernaudon et Christopher Cozely, le consul des Etats unis à Tahiti.

A tahi ra i te fenua nei : ‘ua tae mai te hō’ē ti’a ‘auvaha marite i Vaira’o

‘Ua fa’aineine maite o Clarenntz Vernaudon tāne, te tāvana nō te tuha’a Taiarapu tō ‘o’a o te rā i te hō’ē fa’ari’ira’a maitata’i nō te ti’a ‘auvaha marite o Frankie Reed, ‘oia tē ti’a mau nei i Suva, i te fenua Fitī. Te ‘ōrero fa’ari’ira’a, te tere māta’ita’ira’a i te mau fare rima ‘ī o tei ha’amau hia i ni’a iho i te marae Nuutere, ‘e i muri mai, tetahi tāmā’ara’a rahi i fa’a’ana’anatae hia mai e tetahi ato’a mau ‘ori ‘āparima, e ‘ohipa rahi teie o tei rave hia i Vairao nei.


‘Ua hiti mai te reo o tō ti’a auvaha nei : « ‘ua fa’ari’i hia mai vau mai te hō’ē ra ari’i vahine !»’Oia mau, nō teie fa’anahora’a rarahi, ‘ua ‘āmui mai piri atu i te hanere mero nō e piti tā’atira’a nō Vairao iho. ‘Ua tītau hia rātou e tā rātou tāvana, o Clarenntz Vernaudon tāne. Tā na fā : ‘eiāha teie fa’ari’ira’a e mo’e hia e teie ti’a auvaha marite. Te ‘ohipa ïa tei tupu mau. I roto noa i te hō’ē tau poto, ‘ua tāmā hia te mau ‘āro’a terera’a ta’ata o te marae Nuutere, ‘inaha ‘ua ha’amani ato’a hia i tētahi mau fare fa’a’ite’itera’a tauiha’a rima ‘ī. I te hi’ora’a hia, e au ē ‘ua ho’i tātou i te tau o te mau tupuna. ‘Ua fa’aineine o Jean i tā na mau tiki. Nō tae noa mai ra mai i Huahine. Tei ni’a roa tā na fare fa’a’ite’itera’a. Mai i reira, e ‘ite hia i te tahua terera’a ‘e te āteara’a o te fenua. Hope i te nehenehe.

I raro mai, ‘ua tāê’a a’e na hia e toru fare fa’a’ite’itera’a nō te mau tao’a i ha’amani hia e te pūpū ‘e te pōreho huru rau, nō te pāreo ato’a ‘e te mau ma’a hotu, mai i te painapo monamona nō Vairao. ‘Aua’a māoti te pāturura’a a vētahi mau ta’ata tumu nō reira, mai iā Joinville Pomare, i manuia ai teie ‘ohipa. ‘Ua ‘ite tātou te here o teie ta’ata i tō na hīro’a tumu.

‘Ua tae mai te pūpū manihini i te ārea ‘ahuru ma pae miniti i toe e hora ‘ahuru ma hō’ē ai, tē vai nei teie ti’a ‘auvaha ‘e tā na tāne, tae noatu i te ‘auvaha iti o Christopher Cozely tāne, na reira ato’a i tetahi ‘ona ‘ōpuara’a, ‘ua fa’ari’i hia mai rātou nā te ta’ira’a o te pahu, o te mau tō’ere ‘e te ukulele. I’ō nei i Vaira’o nei, ‘e ‘ere te ‘ohipa fa’ari’ira’a e ‘ohipa ha’uti. ‘Ua ‘ite ihoa rātou e fa’ari’i i te ta’ata. ‘Ua ‘ōpua a’e na ihoa o Clarenntz Vernaudon i te fa’ari’i i taua mau manihini ra nā roto i te peu mā’ohi tumu.

Na te hō’ē ‘ōrero i ‘ōmua atu teie tere fārereira’a. ‘Ua fa’aro’o hia i te reo o tetahi pōti’i nō te pū MFR nō Vaira’o ihoa. I roto i tā na ta’ira’a reo, ‘ua fa’aha’amana’o mai ‘ō na i te faufa’a tumu o teie marae nō te mau tupuna, tae roa mai ai nō te huira’atira’a nō teie tau. I muri, ta’ahi atu ra tō pūpū nei i tetahi atu vāhi faufa’a ato’a, maōti ra te menema nō na Teva e va’u, i piha’iiho noa i te tumu ‘aoa tapu o te marae Nuutere. I reira, ‘ua ti’a mai o Frankie Reed mā’a taime iti. Na te hō’ē ‘aivāna’a nō te parau o te ‘ā’amu o tem au ati nō Teva, o Jean Jacques Testevuyde tāne, i fa’ata’a te tumu i fa’ahiahia hia ai te huira’atira nō ‘ō nei i teie mau poro ‘ōfa’i to’a o tei ha’a’pu’e hia tetahi i ni’a iā tetahi :” Teie mau ‘ōfa’i to’a, te mau ‘aito ïa e va’u o tei ti’a atu i te mau nūna’a nō Teva, mai iā Teva I Uta, Teva i Tai, na reira ato’a o Vehiatua mā. Nā teie mau ‘ōfa’i e fa’aha’amana’o mai iā tātou i te mea ē, ‘ua ‘aro pāruru rātou i teie marae Nuutere, i te mau matahiti 818 o tā tātou nei āreatau, i te tau tei pi’i hia Ta’aroatahi tumu nui; o tā’u i tai’o, nō mua atu paha teie marae i te fa’ati’ara’a hia.”

I muri noa i te reira, ‘ua fāna’o teie mau manihini i te hō’ē fa’aineinera’a mōno’i i ‘āno’i hia e te tiare Tahiti. I taua taime ato’a, ‘ua puta ri’i te ‘ā’au o te vahine marite ra, nō te maita’i o teie mau māmā, e au ē, ‘ua here a’e na rātou iā na.

Te toe’a o te tere, rave rau mau fārereira’a, hō’ē noa hi’ora’a o mama Tehau nō Vairao iho. ‘Ua fa’a’ite ‘ō na i tō na aravihī nō te ha’amani i te mau ‘ō’īni. Teriā ‘e teriā atu fare rima ‘ī, ‘ua fa’a’ite mai rātou i tō rātou ‘ite ‘e ‘ua hōro’a ato’a rātou i tetahi ō i taua ti’a ‘auvaha nei. Hope i te ‘oa’oa i roto i te ‘ā’au :” e nūna’a fa’ari’i mau ihoa te mā’ohi, mea tano te mau parau o te fa’aro’o hia ra nō tō na ro’o.” o tā teie vahine i fa’a’ite atu i te feiā tei ‘āpe’e iā na. Hō’ē ā te mana’o nō roto mai iā Chrisopher Cozely tāne, ‘ō na o tei fa’a’ea i te fenua nei a 14 matahiti i teienei :” E here ihoa ‘oe i teie fenua. Tetahi, te hina’aro nei au e parau, e mana mau ihoa tō te nūna’a mā’ohi. »

‘Aitiā ra i hope, i muri noa mai i te fārereira’a i te feiā rima ‘ī, ‘ua māta’ita’i hia e te pūai mau i na mā’ona tahiti e piti. Hō’ē o tei fa’a’ite mea nāhea ‘ia amo i te hō’ē ‘ōfa’i teiaha, ‘āre’a nō tetahi, ‘ua amo i tā na amo rā’au mai te feiā e haere nei i te tomora’a ‘ānani. ‘Ua taora ato’a hia i te pātia fā. ‘Ua au hia e te tā’ato’ara’a.

‘Ua tae ra ho’i i te taime o tei tia’i noa hia, te taime ïa o tei mātau hia e tātou : te ahi mā’a. Nā teie fa’anahora’a e fa’ahope roatu i tetahi fārereira’a, a ore ra i tetahi ‘ohipa tei rave ‘āmui hia. Mai te peu, ‘ua mātau o Frankie Reed i te tere ti’a atu na roto i te mau tuha’a fenua mai iā Nauru, Marshal, Palau a ore ra Tonga, a tahi ra ‘oia a ‘ite ai i te hō’ē umu mai teie te huru. ‘Ua maēre roa ‘oia i te huru i tunu hia i te mau pū’ohu mā’a. I te tātarara’a hia i te mau rau’ere tāpo’i umu, ‘ua ‘ite hia i te mau huru mā’a tumu ato’a : te ‘oura miti, te tiane’e, te mau huru ī’a ato’a, ‘eiāha e mo’e hia i te ‘uru ‘e te fē’ī. I te pae o te mau pūpū fa’aineine ‘āmura’a mā’a, ‘ua oti i te taipu hia i te ī’a ota, te taioro troca, te moa tunu fāfā hia. I ni’a i te mau ‘aira’a mā’a, ‘āpapa noa hia i te mau ‘ō’īni ma’a hotu o tei riro ‘ei mā’a tāpiri. ‘Aita e ta’o hau roa atu nō te fa’a’ite i te fa’ahiahia mau o teie ahi mā’a.

Ia au te parau a Frankie Reed, ‘aita teie terera’a tō na e mo’e hia e ana ‘e a muri noatu. Teie te terera’a mātāmua roa a’e o tetahi ti’a mai i te fenua marite. Ta’a ‘ē i teie tumu parau, ‘ua nā’ō mai ‘oia : « ‘ua riro teie tere fārereira’a tō’u ‘ei rāve’a nō te ha’amau i tetahi papara’a pāpū ‘ia nehenehe teie mau fenua nō Patitifa e rave ‘āmui i te mau ‘ohipa. » ‘Ua fa’ari’i hia ‘oia e te Peretiteni nō te fenua nei, o Gaston Flosse tāne, ‘ua ‘eitaui rāua i tetahi mau mana’o tū’ati i ni’a i te orara’a i te fenua nei. « E ha’amatara’a noa teie. » o tā na i parau mārō hau a ha’apāpū ato’a mai : « E ‘ē’a teie nō te tūtava i tetahi atu ā mau fa’anahora’a hau roa atu (…) ‘ia rahi fa’ahou atu ā te mau ‘ohipa e ti’a ‘ia rave hia. »

E hi’o maite ato’a mai teie ti’a ‘auvaha i teie ‘ōpuara’a patura’a uāhu ‘āpī rarahi o tei fēruri hia e piti mau ‘ona ‘ōpuara’a rau nō marite ato’a. ‘Ua tītau manihini hia rāua i te ‘āmui mai i roto i teie mahana fārereira’a, ‘aita ra i tae mai. Noa atu ra, ‘ua ha’apāpū mai o Clarenntz Vernaudon « Tei ‘ō’nei rātou. E riro teie ‘ōpuara’a i te fa’ahaere rahi mai i te mau rātere iō tātou nei. » Tē ti’aturi pāpū nei o tāvana i ‘ia tae roa teie ‘ohipa i te hope’ara’a.

I teie ïa pae avatea nei, ‘ua fa’ari’i hia mai o Frankie Reed e te tōmitera teitei, o Lionel Beffre tāne. E hiti mai ā te mau tumu parau o te rave ‘āmuira’a i te mau tuha’a ‘ohipa rau. ‘Ananāhi po’ipo’i, e ho’i atu ‘ō na i Suva, i te fenua Fitī, ma te ārea hora va’u. E tae ato’a atu o Gaston Flosse tāne i te tahua taura’a manureva, nō te aroha atu iā na hou a reva roa atu ai.

TP




Une première pour le fenua: une ambassadrice américaine reçue à Vairao



Rédigé par TP le Vendredi 13 Décembre 2013 à 17:28 | Lu 1090 fois