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Tourisme nautique : une formation pour devenir "hôtesse ou hôte marin"


Tourisme nautique : une formation pour devenir "hôtesse ou hôte marin"
Comment rendre unique une croisière en catamaran ou en voilier en Polynésie française? En personnalisant l'accueil à bord, répond Stéphanie Betz, de la société Archipelagoes. Avec la CCISM, cette professionnelle spécialisée dans le Consulting et l'événementiel nautique a mis en place une formation d'hôtesse ou d'hôte marin sur des voiliers de plaisance ou des paquebots de croisière. Une formation entièrement financée par le SEFI, qui s'occupe du recrutement et qui accompagne les stagiaires jusqu'à la fin de la formation, en leur remettant leur diplôme.

Durant cette formation de 28 semaines, les stagiaires découvrent les bases de la navigation en validant notamment le CIN (certificat d'initiation nautique), le permis côtier, le PSC1 (Prévention et Secours Civiques de niveau 1), le CFBS (certificat de formation de base et de sécurité), le CRR (certificat restreint (certificat d’initiation nautique).... Ils apprennent surtout à devenir des ambassadeurs de la Polynésie à bord. Le stagiaire est formé pour organiser la croisière en amont, accueillir les touristes sur les bateaux, proposer des activités et des animations et assurer une prestation hôtelière. 4 sessions de formation ont déjà eu lieu : 3 à Tahiti et une à Raiatea. 40 personnes ont été formées. Plus de 70% des stagiaires ont ensuite trouvé un emploi dans le secteur du tourisme nautique.

Stéphanie Betz nous explique la philosophie de cette formation, et plaide pour le développement du tourisme nautique en Polynésie. Interview.

Tourisme nautique : une formation pour devenir "hôtesse ou hôte marin"
Tahiti Infos : Pourquoi cette formation ?

Stéphanie Betz : Nous avons créé cette formation de toutes pièces après avoir étudié la demande des professionnels du tourisme nautique en Polynésie française. Ils ont besoin de personnel formé, des hôtesses et d'hôtes marins qui puissent être des ambassadeurs de la Polynésie. Grâce aux formations que passent nos stagiaires, comme le CIN (certificat d’initiation nautique), ils peuvent embarquer sur tout type de bateau. Leur rôle sera d’améliorer l’accueil des touristes à bord. Ils apporteront un contact humain qui fera que la croisière que ces touristes feront à Tahiti ne sera pas du tout la même que celles qu’ils auront fait aux Antilles ou en Méditerranée. On veut apporter cette touche polynésienne qui fait la différence et qui fait que 3 ou 4 ans après, les gens vont revenir et vont demander à avoir la même hôtesse ou le même hôte.

Tahiti Infos : Que manque-t-il pour développer le tourisme nautique en Polynésie ?

S.B : Le tourisme nautique, c’est notre avenir ! On a tellement d’avantages par rapport à d’autres destinations…Mais on aura beau faire des formations, des événements nautiques (Stéphanie est co-organisatrice de la Tahiti Pearl Regatta ndlr), ce ne sera jamais suffisant si on ne développe pas aussi les structures d’accueil, ainsi que notre positionnement à l’international comme destination nautique… c’est un travail de longue haleine, mais j’ai de l’endurance !
Et je ne demande pas forcément des choses compliquées ! Mais tout simplement des petites choses simples », comme l’installation de corps-morts, de pontons pour pouvoir débarquer… Il faut intégrer le tourisme nautique dans nos plans d’aménagement.

Pour en savoir plus sur la formation "Hôtesse ou hôte marin sur des voiliers de plaisance ou des paquebots de croisière", contactez la CCISM au 47 27 00.

le Lundi 22 Août 2011 à 15:25 | Lu 3890 fois
           



Commentaires

1.Posté par Patrick le 23/08/2011 16:44 | Alerter
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C''est de la pub ! ou un article de presse ?? :)

2.Posté par ALAIN le 23/08/2011 18:14 | Alerter
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c'est aussi de l'info, et j’appuierais le passage "Et je ne demande pas forcément des choses compliquées ! Mais tout simplement des petites choses simples », comme l’installation de corps-morts, de pontons pour pouvoir débarquer… Il faut intégrer le tourisme nautique dans nos plans d’aménagement."
et j'ajouterais encore plus sur tahiti iti qui possède la plus grande baie et la plus grande passe
A.C.

3.Posté par Patrick le 23/08/2011 20:49 | Alerter
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Il faut savoir que le SEFI paye la CCISM, qui paye la société Archipelagoes juste pour choisir un loueur de bateau !!! Stéphanie BETZ est payé comme formatrice. Elle est donc payé 2 fois puisque la société Archipelagoes lui appartient aussi !!!!
De plus cette formation n'aura eu que deux embauches sur la dernière session !!!

L'argent du SEFI pourrait peut être servir à des formations utiles !!!!!!!

4.Posté par Stéphane Renard le 29/08/2011 18:39 | Alerter
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Ia ora na Patrick,

Merci de ton intérêt pour la société Archipelagoes, dont je suis le co-gérant, associé de Melle Stéphanie Betz.
On vient de me signaler ton commentaire.

Effectivement, le SEFI finance cette formation que la CCISM met en oeuvre.
Stéphanie Betz, qui s'est battu et se bat toujours pour la mise en place et l'évolution de cette formation, intervient effectivement à la fois comme formatrice et pour le suivi des étudiants, au titre de sa patente personnelle. Elle est donc payée pour le travail qu'elle effectue. Au même tarif et comme tous les autres formateurs qui interviennent, qui sont tous des professionnels avérés, chacun dans leur domaine.
Professionnelle du secteur depuis plus de 15 ans, Stéphanie Betz possède également toutes les qualifications pour cela.

Par ailleurs, Archipelagoes, notre société donc, intervient pour divers clients, institutionnels ou privés, tels que la CCISM, dans l'organisation de sorties en mer, pour les rencontres interconsulaires par exemple, qui permettent (dans une démarche de sensibilisation des décideurs) de faire valoir la qualité et l'intérêt de développer le tourisme nautique en Polynésie française.

Sur l'ensemble des formations, après 4 ans d'existence, on dénombre près de 50% d'intégration directe ou indirecte dans le secteur, soit par embauche, patente, ou embarquement à l'international. Certains, par ailleurs, poursuivent leurs études, et s'attaquent ensuite au BC200.

On peut avoir une vision différente de la nôtre sur la manière de développer le secteur du tourisme nautique en Polynésie française, et je t'invite Patrick à partager ta vision avec nous. Nous sommes toujours ouverts au débat et à la recherche
d'approches et de dynamiques nouvelles.
Tu peux librement m'appeler, par exemple, si tu souhaites sincèrement en débattre.

Et par ailleurs, je me tiens à ta disposition (puisque le sujet semble t'intéresser) pour t'expliquer les actions que notre société mènent avec constance depuis 2007 pour le développement du tourisme nautique (plaisance, charter, croisière paquebot) : promotion, structure, étude, lobbying, formation, information, événements...

Sans doute, d'agir avec une telle énergie et de détermination, Stép...

5.Posté par Patrick le 02/09/2011 20:53 | Alerter
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Il n'y a aucune amertume !

je ne comprends toujours pas pourquoi il y a une double facturation, pour une prestation finale, avec aucune plus-value.

je m'interroge sur l'intérêt de cette opération. Seul la pensée pour le respect d'une utilisation optimale de l'argent public motive ce message.

6.Posté par Stéphane Renard le 03/09/2011 10:09 | Alerter
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Ia ora na Patrick,

Encore une fois, si ce sont des explications, n'hésites pas m'appeler.

J'imagine que ce que tu appelles "double facturation", c'est le fait que notre société affrète des voiliers dans le cadre de ces formations. C'est justement le souci d'une « utilisation optimale » de l'argent public. Nous garantissons ainsi le budget de location toute l'année, que ce soit sur Tahiti ou Raiatea, pour le SEFI, et négocions avec les différentes sociétés en fonction des besoins. Dans cette optique, le budget du SEFI, tel que définit conjointement avec la CCISM, par jour de location, est en-deça du prix de location usuel moyen pratiqué par les sociétés. Il arrive par ailleurs, selon les cas, que le SEFI ou la CCISM, affrètent directement certains voiliers lorsque cela est plus avantageux pour tous.

Et je t'assure que notre société, dans ses rapports avec nos clients institutionnels (autant qu'avec nos clients privés), est particulièrement soucieuse d'optimiser les budgets publics consacrés au tourisme nautique. Il n'y a pas le choix, d'ailleurs, car ces budgets, s'ils ont le mérite d'exister, ne sont pas non plus particulièrement conséquents au regard du potentiel de développement du tourisme nautique (emploi et retombées économiques actuelles et potentielles) dans ses différentes composantes (plaisance, charter, superyachts, croisière).

Si ta démarche est donc constructive et citoyenne, et non polémique ou amère, encore une fois, je suis à ta disposition, par mail ([email protected]) ou téléphone.

Cordialement,
S. Renard