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Tour des juges : le démontage structurel sera lancé lundi


La tour des juges vue depuis la plage du PK 0 de Teahupo’o (Crédit : Anne-Charlotte Lehartel).
La tour des juges vue depuis la plage du PK 0 de Teahupo’o (Crédit : Anne-Charlotte Lehartel).
Tahiti, le 12 septembre 2024 – Les épreuves olympiques de surf sont terminées depuis plus d’un mois, mais la tour des juges se dresse toujours dans le lagon de Teahupo’o. Selon l’IJSPF, la dépose des câbles touche à sa fin. Le démontage de la structure pourra donc être lancé ce lundi 16 septembre, pour s’achever le 11 octobre, “au plus tard”.

 
Plus d’un mois après la fin des épreuves de surf des Jeux olympiques de Paris 2024, la tour des juges est toujours visible à l’horizon. Des voix commencent même à s’élever.
 
Renseignements pris auprès de l’Institut de la jeunesse et des sports (IJSPF), le démontage suit son cours depuis dix jours. “Il a démarré le 2 septembre par des choses qui ne se voient pas de loin, puisqu’on commence par démonter la partie câblage et tableaux électriques. Dans le planning, ça doit se terminer aujourd’hui. À partir de lundi, le 16 septembre, le démantèlement de la structure va commencer. Contractuellement, les entreprises ont jusqu’au 11 octobre pour terminer, au plus tard”, nous a indiqué Paul Chastroux, chargé d’opérations en matière d’infrastructures sportives.
 
Le coût du démontage s’élève à 16,3 millions de francs, conformément aux marchés de travaux passés en mars 2023 avec les entreprises, s’agissant des mêmes intervenants que pour la construction, à savoir Cegelec pour la partie technique, NSI pour la structure en aluminium et POS pour le volet maritime.
 

L’enjeu du réseau sous-marin


Mais alors, pourquoi ce délai ? “C’est d’abord un délai d’organisation pour les entreprises. On attendait vraiment la fin des JO pour notifier aux entreprises le démarrage, et elles avaient un délai de trois ou quatre semaines pour se préparer et planifier avec leurs équipes. Et parallèlement, on devait aussi finaliser le sujet du réseau sous-marin qui alimente la tour. Dans le projet initial, il devait rester sur un poteau dans le lagon. L’engagement avait été pris de supprimer ce poteau, donc on a trouvé une solution technique pour laisser ce câble immergé dans un panier en aluminium qui sera fixé sur les fondations. Le câble viendra se lover dedans, dans un boîtier pour assurer son étanchéité, pour qu’on puisse s’en resservir chaque année”, explique l’ingénieur. Entre les études et la réalisation, cette alternative se chiffre à 6,8 millions de francs.
 
Concernant la question sensible de l’environnement, la vigilance reste de mise. “C’est le même cahier des charges. Les entreprises ont l’obligation de prendre toutes les dispositions nécessaires pour protéger les coraux en respectant les accès définis”, nous a-t-on assuré.
 
En attendant la prochaine compétition, la tour sera stockée dans deux containers au domaine Rose ou sur le nouveau terre-plein de la marina de Teahupo’o. En effet, la maire déléguée a émis le souhait de rentabiliser l’intervalle entre ces deux blocs sous forme de fare va’a, avec l’ajout d’une toiture.
 

Rédigé par Anne-Charlotte Lehartel le Jeudi 12 Septembre 2024 à 15:13 | Lu 2896 fois