Patricia Molié et ses jeunes comédiens sur la scène de l'amphithéâtre de l'IJSPF le dimanche 31 mai 2015.
PAPEETE, le 1er juin 2015. On peut aller régulièrement au théâtre, voir la même pièce mais, au final, ne pas assister du tout au même spectacle ! C'est ce que vient de démontrer Patricia Molié. Son adaptation et sa mise-en-scène de l'Ubu Roi d'Alfred Jarry avec les jeunes comédiens issus de l'atelier qu'elle anime, chaque semaine, n'avait rien à voir avec le même texte "monté" en octobre dernier avec un comédien professionnel.
Le texte de Jarry a été remanié, pour y introduire par fines touches quelques références au monde politique local, mais aussi aux attentats de janvier dernier contre la rédaction de Charlie Hebdo. La participation de jeunes comédiens apporte une énergie nouvelle à la pièce. Les déplacements sur scène et dans la salle, rythment le texte de Jarry adapté par Molié, dont le propos sur l'accaparation du pouvoir absolu et ses dérives peut paraître ardu, de prime abord.
Entre ses jeunes comédiens, Patricia Molié en "Mama Upu" se démène comme une diablesse pour garder coûte-que-coûte sa position de "reine" sur de jeunes recrues qui finiront par se rebeller. Affublée d'un "Papa Upu" de chiffons, elle démontre littéralement que le pouvoir absolu ne dure parfois que le temps d'une mauvaise farce.
Le texte de Jarry a été remanié, pour y introduire par fines touches quelques références au monde politique local, mais aussi aux attentats de janvier dernier contre la rédaction de Charlie Hebdo. La participation de jeunes comédiens apporte une énergie nouvelle à la pièce. Les déplacements sur scène et dans la salle, rythment le texte de Jarry adapté par Molié, dont le propos sur l'accaparation du pouvoir absolu et ses dérives peut paraître ardu, de prime abord.
Entre ses jeunes comédiens, Patricia Molié en "Mama Upu" se démène comme une diablesse pour garder coûte-que-coûte sa position de "reine" sur de jeunes recrues qui finiront par se rebeller. Affublée d'un "Papa Upu" de chiffons, elle démontre littéralement que le pouvoir absolu ne dure parfois que le temps d'une mauvaise farce.
Beaucoup de rythme dans la pièce de Jarry librement adaptée par Patricia Molié.
