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Tamatoa Perez s’embarque pour les territoriales


Au centre, Tamatoa Perez, devant l'assemblée de la Polynésie Française.
Au centre, Tamatoa Perez, devant l'assemblée de la Polynésie Française.
Tahiti, le 14 février 2023 – Tamatoa Perez, figure bien connue du monde du va’a, a mis sa casquette de président du parti Te reo manahune, mardi en conférence, de presse pour annoncer sa candidature aux élections territoriales et ses orientations politiques.

Tamatoa Perez est bien connu dans le monde du va’a. Beaucoup moins en politique. C’est pourtant en tant que fondateur du parti Te reo manahune, qu’il a donné une conférence de presse mardi devant l’assemblée de la Polynésie française. Un parti nouvellement créé, en septembre 2022, à ne pas confondre – alors que les deux formations politiques sont pratiquement homonymes, à une lettre près – avec la plateforme E Reo Manahune, qu’avait conduite Tauhiti Nena pour les territoriales de 2018. Les deux groupes n’ont pas de rapports.

En vue de participer aux territoriales, l’homme qui a passé 25 ans de sa vie aux côtés des milieux associatifs et de la jeunesse, tenait à clarifier les orientations de son parti. “Il y a plusieurs priorités aujourd’hui, nos priorités à nous ce sont les familles et la jeunesse. On veut aider les gens qui sont au plus bas. Il faut aussi maintenir les entreprises ; on a besoin des entreprises pour embaucher et former nos jeunes. Autre point important : nos ancêtres nous ont laissé des terres, il ne faut pas les vendre. On veut mettre en place des aides pour que les différentes familles puissent conserver leur terre, notamment en les aidant à les louer”, développe Tamatoa Perez.

Il a tenu à clarifier sa position par rapport à celle de son frère Antonio Perez membre du Tapura huiraatira, majoritaire à l’assemblée. “Je respecte mon frère, mais il fait partie d’un groupe où je ne cautionne plus l’attitude des dirigeants, notamment du président”, confie-t-il. Selon Tamatoa Perez, les prochaines élections serviraient à son parti de “tribune” pour diffuser la “voix du peuple”. “Ça coûte cher, c’est difficile, mais je pense que la population va nous écouter”, conclut-il. Pour le moment, il n’est pas question pour lui de se tourner vers les différentes plateformes, même si des “contacts” ont déjà eu lieu.

Rédigé par Guillaume Marchal le Mardi 14 Février 2023 à 17:16 | Lu 1194 fois