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Surf pro – Quiksilver Pro Gold Coast : Un bon début pour Michel Bourez

L’édition 2019 du championnat du monde de surf professionnel vient de débuter en Australie. Bon début de compétition pour Michel Bourez qui a pu remporter sa première série pour se qualifier directement pour le round 3. Il totalise 13.27 contre 8.90 pour Jérémy Florès et 7.57 pour Léonardo Fioravanti grâce à de magnifiques manœuvres.


Michel Bourez, légende vivante du surf tahitien © Damien Poullenot WSL
Michel Bourez, légende vivante du surf tahitien © Damien Poullenot WSL
Le championnat du monde de surf professionnel 2019 a repris ce mardi 2 avril en Australie. Michel Bourez entame ainsi, à 33 ans, sa 11e année sur le circuit élite de la world surf league. Il est le deuxième tahitien à avoir intégré le tour professionnel après Vetea David mais le premier à terminer le championnat dans le Top 5 et à évoluer aussi longtemps dans le circuit pro.
 
Ses derniers classements ont été 21e en 2015, 6e en 2016, 19e en 2017 et 8e en 2018. Michel Bourez a désormais une belle expérience du tour professionnel. Avec la sortie de Mick Fanning, Joel Parkinson et les divers forfaits de Kelly Slater, des ouvertures se créent. Mais les jeunes « rookies » sont de plus en plus forts et les Brésiliens sont désormais sur le devant de la scène, avec trois Brésiliens dans le Top 5 mondial. (Medina, Toledo, Ferreira)
 
Onze épreuves figurent dans le championnat prévu entre avril et décembre 2019. Figurent au programme trois épreuves australiennes (Quiksilver Gold Coast, Rip Curl Bells Beach, Margaret River), une épreuve à Bali (Corona Bali Protected), une au Brésil (Oi Rio), une en Afrique du sud (Corona J-Bay), une à Tahiti (Tahiti Teahupo’o), une épreuve sur vague artificielle (Surf Ranch), une épreuve en France (Quiksilver France), une au Portugal (MEO Rip Curl Portugal) et enfin le Billabong Pipe masters à Hawai’i.

11e saison sur le circuit pro pour Michel Bourez (illustration)
11e saison sur le circuit pro pour Michel Bourez (illustration)
Un format de compétition qui a changé
 
Cette année, le format de compétition a légèrement évolué. Le round 1 comporte toujours 12 séries de trois surfeurs mais seulement le dernier de chaque série se retrouve en repêchages au round 2, soit 12 surfeurs seulement contre 24 précédemment. Le round 2 comporte 4 séries de trois surfeurs et seulement le dernier est éliminé, les deux autres poursuivant vers le round 3.
 
Le round 3 comporte désormais 16 séries de deux surfeurs au lieu de 12 et, à partir de là, toutes les séries se font en un contre un avec élimination directe (16 séries au round 3, 8 séries au round 4, 4 quarts de finales, 2 demi-finales et 1 finale).

Un bon début en Australie pour Michel Bourez (illustration)
Un bon début en Australie pour Michel Bourez (illustration)
Un bon début pour Michel Bourez
 
Michel Bourez était confronté à Jérémy Florès et à Leonardo Fioravanti dans la 8e série du round 1, une série de 30 minutes. Les vagues sont d’environ 1m50 à 2m et un vent on-shore souffle assez fort rendant les conditions de surf difficiles. Alors que Leonardo prend une première vague notée à 4 points, Michel Bourez prend une gauche sur laquelle il peut enchainer trois figures dont un roller backside radical qui lui rapporte 6.40. Environ dix minutes se sont écoulées.
 
Alors que Jérémy Florès a pris une vague notée 4.90 et qu’il reste environ douze minutes à la fin de la série, Michel Bourez prend sa deuxième bonne vague. Lignes parfaites dans un sens puis dans l’autre, puissance là où il faut, Michel Bourez exploite à merveille cette vague qui lui rapporte 6.87. Dans ces conditions difficiles, ce sera la meilleure note de la série sur une vague. Jérémy Florès et Leonardo Fioravanti sont tous les deux « combo ». Michel Bourez remporte la série avec un total de 13.27 sur 20 contre 8.90 pour Jeremy Florès et 7.57 pour l’Italien Leonardo Fioravanti.
 
Même si sa carrière professionnelle reste sa priorité, il y a pour les trois français engagés Michel Bourez, Jérémy Florès et Joan Duru, deux places qualificatives pour les Jeux Olympiques de Tokyo de 2020. Leurs résultats dans ce world tour compteront bien évidemment par rapport au choix qui sera réalisé par la fédération française de surf. Joan Duru, qui est pour une fois arrivé en Australie bien avant le début du championnat, a remporté lui aussi sa série avec un total de 11.10. SB / WSL

Surf pro – Quiksilver Pro Gold Coast : Un bon début pour Michel Bourez

Rédigé par SB / WSL le Mercredi 3 Avril 2019 à 19:42 | Lu 684 fois