Parole à Kauli Vaast :
Quelques mots sur tes compétitions à Tahiti ?
« Je suis franchement content d’avoir pu remporter la compétition en junior et d’avoir pu faire deuxième dans la compétition WQS, vraiment content. Je n’avais pas pu faire le Rangi Pro car je devais rester à Tahiti pour l’école. J’avais loupé beaucoup d’école quand je suis parti pour Hawai’i en décembre et du coup j’ai fait l’impasse sur Rangi. C’est bon pour le moral de performer à Tahiti car ils sont tous forts. C’est une région qui est reconnue dans le monde. Les Hawaiiens sont de supers bons surfeurs, cela fait du bien de gagner contre eux. C’était bien aussi de voir qu’il n’y avait plus que des Tahitiens à partir des demi-finales. »
Peux-tu nous parler de ton programme ?
« J’ai passé pas mal de temps à Hawai’i avant de revenir à Tahiti pour me consacrer à l’école. Faire le Papara Pro était pour moi un bonus donc je suis vraiment content que cela se soit bien passé pour moi. Après ma dernière participation au WQS 1500 en Californie, où j’ai pu aller jusqu’en quart de finale, je m’apprête à partir pour faire les compétitions Pro junior en Europe. »
Tu es coaché par Hira Teriinatoofa à Tahiti ?
« Oui, c’est une chance de pouvoir bénéficier de son expérience, surtout à Papara parce qu’il connaît parfaitement le spot. Il a grandi à Taharau’u, il est là depuis petit. C’est un grand surfeur, il est reconnu dans le monde entier aussi et franchement, de l’avoir comme coach c’est extraordinaire. »
Tu travailles différents types de manœuvres ?
« C’est bien de varier ses manœuvres en surf mais c’est bien aussi de répéter, cela permet de monter une tonicité. Tenter des figures aériennes cela change, surtout si tu les réussis, quand ça passe la note monte rapidement. »
Quelques mots sur tes compétitions à Tahiti ?
« Je suis franchement content d’avoir pu remporter la compétition en junior et d’avoir pu faire deuxième dans la compétition WQS, vraiment content. Je n’avais pas pu faire le Rangi Pro car je devais rester à Tahiti pour l’école. J’avais loupé beaucoup d’école quand je suis parti pour Hawai’i en décembre et du coup j’ai fait l’impasse sur Rangi. C’est bon pour le moral de performer à Tahiti car ils sont tous forts. C’est une région qui est reconnue dans le monde. Les Hawaiiens sont de supers bons surfeurs, cela fait du bien de gagner contre eux. C’était bien aussi de voir qu’il n’y avait plus que des Tahitiens à partir des demi-finales. »
Peux-tu nous parler de ton programme ?
« J’ai passé pas mal de temps à Hawai’i avant de revenir à Tahiti pour me consacrer à l’école. Faire le Papara Pro était pour moi un bonus donc je suis vraiment content que cela se soit bien passé pour moi. Après ma dernière participation au WQS 1500 en Californie, où j’ai pu aller jusqu’en quart de finale, je m’apprête à partir pour faire les compétitions Pro junior en Europe. »
Tu es coaché par Hira Teriinatoofa à Tahiti ?
« Oui, c’est une chance de pouvoir bénéficier de son expérience, surtout à Papara parce qu’il connaît parfaitement le spot. Il a grandi à Taharau’u, il est là depuis petit. C’est un grand surfeur, il est reconnu dans le monde entier aussi et franchement, de l’avoir comme coach c’est extraordinaire. »
Tu travailles différents types de manœuvres ?
« C’est bien de varier ses manœuvres en surf mais c’est bien aussi de répéter, cela permet de monter une tonicité. Tenter des figures aériennes cela change, surtout si tu les réussis, quand ça passe la note monte rapidement. »
Quelques mots sur ton quotidien ?
« Pour l’instant, je suis à fond dans le surf. Ma famille m’aide beaucoup et je consacre beaucoup de temps à l’école, au Lycée de Taravao. Je vais à l’école à la presqu’île depuis longtemps, je n’ai jamais fait le Cned (NDLR études par correspondance) même si je commence un peu à l’utiliser quand je suis en voyage. Je fais les deux, cela me permet de réduire le retard. C’est important pour un sportif de continuer à se former au niveau scolaire. »
Au niveau sponsoring ?
« Je suis toujours chez Quiksilver, j’ai la chance d’avoir aussi Air Tahiti Nui qui m’aide beaucoup en ce moment, c’est vraiment super. Quiksilver International m’aide aussi. C’est grâce à eux que j’ai l’opportunité de pouvoir voyager. Je les remercie beaucoup. J’ai également tonton Raimana (NDLR Raimana Van Bastolaer) qui m’aide beaucoup, j’ai aussi Dakine qui m’aide au niveau des accessoires de surf. Il y a aussi Moskova, Jeewin, Slater Designs qui me fait des planches vraiment incroyables. »
Tu souhaites faire une carrière dans le sport professionnel ?
« Oui, je sens que c’est ma voie, j’ai vraiment envie d’y aller à fond. Je m’entraine pour mais je continue l’école au cas où, on est pas à l’abri d’une blessure, d’un problème, j’aurais ainsi une roue de secours avec l’école. Je viens d’avoir 17 ans le 26 février et je reste sérieux dans ma pratique sportive et l’hygiène de vie qui va avec, grâce au fait que j’ai de bons parents (rires). J’ai la chance d’être bien entouré. »
Il y a désormais le drapeau tricolore près de ton nom sur le site de la WSL ?
« Cela me dérange un peu car j’aurais aimé conserver le drapeau de la Polynésie française. J’ai vu le drapeau français apparaître comme ça, sans que je ne fasse rien de spécial, sans doute parce que je vais faire toutes les compétitions européennes. Du coup, je me dis que je représenterais les deux de toute façon, comme Vahine Fierro et Michel Bourez. Il y a les Jeux Olympiques et Tahiti ne pourra y participer en direct, même si pour moi ce sera plus loin dans le temps. » Propos recueillis par SB
« Pour l’instant, je suis à fond dans le surf. Ma famille m’aide beaucoup et je consacre beaucoup de temps à l’école, au Lycée de Taravao. Je vais à l’école à la presqu’île depuis longtemps, je n’ai jamais fait le Cned (NDLR études par correspondance) même si je commence un peu à l’utiliser quand je suis en voyage. Je fais les deux, cela me permet de réduire le retard. C’est important pour un sportif de continuer à se former au niveau scolaire. »
Au niveau sponsoring ?
« Je suis toujours chez Quiksilver, j’ai la chance d’avoir aussi Air Tahiti Nui qui m’aide beaucoup en ce moment, c’est vraiment super. Quiksilver International m’aide aussi. C’est grâce à eux que j’ai l’opportunité de pouvoir voyager. Je les remercie beaucoup. J’ai également tonton Raimana (NDLR Raimana Van Bastolaer) qui m’aide beaucoup, j’ai aussi Dakine qui m’aide au niveau des accessoires de surf. Il y a aussi Moskova, Jeewin, Slater Designs qui me fait des planches vraiment incroyables. »
Tu souhaites faire une carrière dans le sport professionnel ?
« Oui, je sens que c’est ma voie, j’ai vraiment envie d’y aller à fond. Je m’entraine pour mais je continue l’école au cas où, on est pas à l’abri d’une blessure, d’un problème, j’aurais ainsi une roue de secours avec l’école. Je viens d’avoir 17 ans le 26 février et je reste sérieux dans ma pratique sportive et l’hygiène de vie qui va avec, grâce au fait que j’ai de bons parents (rires). J’ai la chance d’être bien entouré. »
Il y a désormais le drapeau tricolore près de ton nom sur le site de la WSL ?
« Cela me dérange un peu car j’aurais aimé conserver le drapeau de la Polynésie française. J’ai vu le drapeau français apparaître comme ça, sans que je ne fasse rien de spécial, sans doute parce que je vais faire toutes les compétitions européennes. Du coup, je me dis que je représenterais les deux de toute façon, comme Vahine Fierro et Michel Bourez. Il y a les Jeux Olympiques et Tahiti ne pourra y participer en direct, même si pour moi ce sera plus loin dans le temps. » Propos recueillis par SB