Paris, France | AFP | vendredi 16/01/2015 - Avec le développement de l'écoute de la musique en streaming, au détriment du téléchargement légal, la filière musicale vit une nouvelle "révolution numérique", a estimé vendredi Pascal Nègre, PDG d'Universal France.
Les chiffres ne seront dévoilés que début février par les producteurs de disques, mais les ventes physiques (CD, vinyles) devraient repartir à la baisse après une année 2013 faste portée par Stromae et Daft Punk, selon Pascal Nègre, qui préside la Société civile des producteurs phonographiques (SCPP), dont font partie les trois majors du disque.
L'année 2014 a néanmoins été marquée par le "développement" du streaming (écoute en ligne des morceaux, gratuitement mais aussi sous forme d'abonnement payant) au détriment du téléchargement payant, a-t-il souligné lors d'un déjeuner de presse.
"On a créé un usage. On est en train de vivre la quatrième révolution numérique" après l'époque du piratage (première révolution), la commercialisation de sonneries téléphoniques (deuxième), puis l'apparition du modèle de téléchargement avec iTunes, a-t-il estimé.
En France, pour la première fois, les revenus issus du streaming ont dépassé ceux générés par le téléchargement au premier semestre 2014, selon un bilan présenté en septembre par le Snep, principal syndicat de producteurs de disque.
Environ 2 millions de Français seraient désormais abonnés à un service de streaming (notamment via les principaux, Deezer et Spotify), a rappelé M. Nègre. Deux tiers le seraient via leur abonnement téléphonique, plusieurs opérateurs incluant du streaming dans leurs offres.
"Le marché est en train de changer de paradigme, on passe de l'idée d'acheter quelque chose à l'idée de payer pour un accès", constate le PDG d'Universal France, pour qui la question pour l'année à venir est désormais: "Où met-on le curseur entre le gratuit et le payant?"
Par ailleurs, les droits perçus par les principaux producteurs de disque ont baissé de 5,7% en 2014 par rapport à 2013, à 77,2 millions d'euros, a indiqué la SCPP, société chargé de percevoir et de répartir les droits des producteurs liés aux ventes et à l'utilisation de la musique.
Cette "baisse significative" s'explique, en partie, par le fait que plusieurs redevables de la copie privée, dont Apple, auraient des retards de paiement, a indiqué M. Nègre. Cette redevance doit être versée par les importateurs et fabricants de supports et matériels d'enregistrement pour compenser le manque à gagner des artistes dû à la possibilité de copie privée des oeuvres.
Les chiffres ne seront dévoilés que début février par les producteurs de disques, mais les ventes physiques (CD, vinyles) devraient repartir à la baisse après une année 2013 faste portée par Stromae et Daft Punk, selon Pascal Nègre, qui préside la Société civile des producteurs phonographiques (SCPP), dont font partie les trois majors du disque.
L'année 2014 a néanmoins été marquée par le "développement" du streaming (écoute en ligne des morceaux, gratuitement mais aussi sous forme d'abonnement payant) au détriment du téléchargement payant, a-t-il souligné lors d'un déjeuner de presse.
"On a créé un usage. On est en train de vivre la quatrième révolution numérique" après l'époque du piratage (première révolution), la commercialisation de sonneries téléphoniques (deuxième), puis l'apparition du modèle de téléchargement avec iTunes, a-t-il estimé.
En France, pour la première fois, les revenus issus du streaming ont dépassé ceux générés par le téléchargement au premier semestre 2014, selon un bilan présenté en septembre par le Snep, principal syndicat de producteurs de disque.
Environ 2 millions de Français seraient désormais abonnés à un service de streaming (notamment via les principaux, Deezer et Spotify), a rappelé M. Nègre. Deux tiers le seraient via leur abonnement téléphonique, plusieurs opérateurs incluant du streaming dans leurs offres.
"Le marché est en train de changer de paradigme, on passe de l'idée d'acheter quelque chose à l'idée de payer pour un accès", constate le PDG d'Universal France, pour qui la question pour l'année à venir est désormais: "Où met-on le curseur entre le gratuit et le payant?"
Par ailleurs, les droits perçus par les principaux producteurs de disque ont baissé de 5,7% en 2014 par rapport à 2013, à 77,2 millions d'euros, a indiqué la SCPP, société chargé de percevoir et de répartir les droits des producteurs liés aux ventes et à l'utilisation de la musique.
Cette "baisse significative" s'explique, en partie, par le fait que plusieurs redevables de la copie privée, dont Apple, auraient des retards de paiement, a indiqué M. Nègre. Cette redevance doit être versée par les importateurs et fabricants de supports et matériels d'enregistrement pour compenser le manque à gagner des artistes dû à la possibilité de copie privée des oeuvres.