Paris, France | AFP | mardi 24/01/2023 - A l'initiative des communistes, une centaine de députés de la Nupes ont déposé une demande de référendum sur le projet de réforme des retraites, requête qui sera débattue par l'Assemblée le 6 février, a indiqué mardi l'alliance de gauche.
Cette "motion référendaire" vise à suspendre l'examen du projet gouvernemental devant démarrer ce jour-là dans l'hémicycle, afin de soumettre le texte à un référendum et ainsi "rendre la parole au peuple sur ce choix crucial pour son avenir", selon un communiqué.
Vivement opposé au report à 64 ans de l'âge légal de départ à la retraite, comme l'ensemble de l'alliance de gauche, le président du PCF Fabien Roussel a assuré mardi sur CNews que "le gouvernement a fait le choix du blocage et de l'affrontement".
"Il faut sortir par le haut de cette crise. C'est la raison pour laquelle nous proposons de redonner la parole au peuple et de le faire par la voie d'un référendum", a-t-il souligné.
Selon lui, "98 députés de gauche" ont déposé la motion référendaire. "Dès le 6 février, le jour de l'ouverture des débats à l'Assemblée nationale, nous demanderons à l'ensemble des députés de donner la parole au peuple et de sortir de cette impasse", a-t-il ajouté. La motion sera débattue dans l'hémicycle avant la discussion générale sur le projet de loi, a-t-on appris de source parlementaire.
Les quatre chefs de file de la Nupes à l'Assemblée ont signé la motion, André Chassaigne (PCF), Mathilde Panot (LFI), Boris Vallaud (PS) et Cyrielle Chatelain (EELV).
Le projet du gouvernement "suscite l’opposition d’une écrasante majorité des Françaises et des Français et une mobilisation sociale inédite", ont-ils justifié dans l'exposé des motifs, où ils estiment qu'"un référendum relève d'une véritable obligation démocratique".
S'ils parvenaient à faire voter la motion le 6 février par l'Assemblée, ce qui est loin d'être gagné, la motion serait immédiatement transmise au Sénat, qui devrait se prononcer dans un délai de 30 jours.
Mais même adoptée par les deux chambres, il ne s'agit que d'une proposition de référendum faite au Président, libre ou pas de donner suite.
Au sein de la majorité présidentielle, ce n'est évidemment pas l'option privilégiée. "On a eu une élection présidentielle, une élection législative, on a eu ce débat (sur les retraites), on va l’avoir là en hémicycle", a souligné devant la presse Benjamin Haddad (Renaissance).
Même fin de non-recevoir des députés LR: "De la part de cette Assemblée nationale, ce serait acter qu'elle ne sert à rien", a relevé le chef de file du groupe Olivier Marleix, qui veut "assumer (ses) responsabilités".
La patronne des députés RN Marine Le Pen a indiqué lundi qu'elle déposerait également une telle "motion référendaire" à l'Assemblée sur la réforme des retraites.
Selon M. Marleix, "Mme Le Pen ne sait plus où elle est, bras dessus bras dessous avec Jean-Luc Mélenchon" et "aimerait se dispenser de siéger à l'Assemblée nationale".
Cette "motion référendaire" vise à suspendre l'examen du projet gouvernemental devant démarrer ce jour-là dans l'hémicycle, afin de soumettre le texte à un référendum et ainsi "rendre la parole au peuple sur ce choix crucial pour son avenir", selon un communiqué.
Vivement opposé au report à 64 ans de l'âge légal de départ à la retraite, comme l'ensemble de l'alliance de gauche, le président du PCF Fabien Roussel a assuré mardi sur CNews que "le gouvernement a fait le choix du blocage et de l'affrontement".
"Il faut sortir par le haut de cette crise. C'est la raison pour laquelle nous proposons de redonner la parole au peuple et de le faire par la voie d'un référendum", a-t-il souligné.
Selon lui, "98 députés de gauche" ont déposé la motion référendaire. "Dès le 6 février, le jour de l'ouverture des débats à l'Assemblée nationale, nous demanderons à l'ensemble des députés de donner la parole au peuple et de sortir de cette impasse", a-t-il ajouté. La motion sera débattue dans l'hémicycle avant la discussion générale sur le projet de loi, a-t-on appris de source parlementaire.
Les quatre chefs de file de la Nupes à l'Assemblée ont signé la motion, André Chassaigne (PCF), Mathilde Panot (LFI), Boris Vallaud (PS) et Cyrielle Chatelain (EELV).
Le projet du gouvernement "suscite l’opposition d’une écrasante majorité des Françaises et des Français et une mobilisation sociale inédite", ont-ils justifié dans l'exposé des motifs, où ils estiment qu'"un référendum relève d'une véritable obligation démocratique".
S'ils parvenaient à faire voter la motion le 6 février par l'Assemblée, ce qui est loin d'être gagné, la motion serait immédiatement transmise au Sénat, qui devrait se prononcer dans un délai de 30 jours.
Mais même adoptée par les deux chambres, il ne s'agit que d'une proposition de référendum faite au Président, libre ou pas de donner suite.
Au sein de la majorité présidentielle, ce n'est évidemment pas l'option privilégiée. "On a eu une élection présidentielle, une élection législative, on a eu ce débat (sur les retraites), on va l’avoir là en hémicycle", a souligné devant la presse Benjamin Haddad (Renaissance).
Même fin de non-recevoir des députés LR: "De la part de cette Assemblée nationale, ce serait acter qu'elle ne sert à rien", a relevé le chef de file du groupe Olivier Marleix, qui veut "assumer (ses) responsabilités".
La patronne des députés RN Marine Le Pen a indiqué lundi qu'elle déposerait également une telle "motion référendaire" à l'Assemblée sur la réforme des retraites.
Selon M. Marleix, "Mme Le Pen ne sait plus où elle est, bras dessus bras dessous avec Jean-Luc Mélenchon" et "aimerait se dispenser de siéger à l'Assemblée nationale".