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Prise d’otages et pillage d’un aéroport papou


PORT-MORESBY, mardi 2 décembre 2014 (Flash d’Océanie) – La police de la ville de Lae, la seconde ville de Papouasie-Nouvelle-Guinée, poursuit son enquête afin de retrouver et d’interpeller les membres d’un groupes d’une trentaine d’hommes qui, armés de fusils et de machettes, ont pris d’assaut lundi le petit aéroport de Nadzab (à une quarantaine de kilomètres de Lae), retenu les passagers en otages et paralysé tout trafic aérien pendant deux heures.

Ce méfait s’est produit aux alentours d’une heure trente du matin (locales, GMT+9), à un moment où la fréquentation de l’aéroport est très faible et où les personnes présentes avaient choisi de passer la nuit sur place pour attendre les premiers vols de la matinée.
Lors de cette attaque apparemment très bien organisée, les malfrats ont frappé en deux groupes d’une quinzaine d’hommes, armés de fusils, d’armes lourdes et de sabres d’abattis, prenant de court le personnel de sécurité aéroportuaire.

Les agents ont ensuite été méthodiquement ligotés et leurs téléphones mobiles confisqués.
Très rapidement, la trentaine de passagers qui se trouvaient sur place ont été rassemblés et alignés devant le bâtiment du terminal, puis scrupuleusement dépouillés de leurs objets de valeur.

L’un des passagers, réveillé de son sommeil par un fusil pointé sur lui, a eu un moment de panique et a tenté de résister.
Il a été violemment frappé à la tête, à coup de crosse, a confié un témoin au quotidien The National.
Pendant ce temps, le reste des hommes a mis à sac les bureaux et commerces situés dans le bâtiment, causant au passage d’importants dégâts matériels en fracassant notamment les vitres et les portes.

Après deux heures sur place, le groupe de malfrats, qui n’était pas parvenu à ouvrir le coffre-fort d’un des bureaux, a finalement décidé de quitter les lieux.
Les vols ont pu reprendre un peu plus tard, lundi, dans la matinée.
Le gouvernement australien, dans son dernier avis de sécurité aux ressortissants résidant ou désireux de se rendre dans cette région, conseille désormais d’éviter cette zone, sauf en cas d’absolue nécessité.

pad

Rédigé par PAD le Mardi 2 Décembre 2014 à 05:23 | Lu 297 fois