Paris, France | AFP | dimanche 18/04/2021 - Emmanuel Macron a promis dimanche de tenir son objectif de 10.000 policiers et gendarmes supplémentaires d'ici la fin du quinquennat, ainsi "chaque circonscription de police aura plus de policiers à la fin du quinquennat qu'au début, sans exception".
"Chaque Français verra plus de bleu sur le terrain en 2022 qu'en 2017. Ça rassure les gens, ça dissuade les délinquants", a déclaré le chef de l'Etat dans un entretien au Figaro, à la veille d'un déplacement à Montpellier sur ce thème de la sécurité.
Dans cette interview, il a aussi annoncé la création à Montpellier d'une "école de guerre avec de la formation continue" pour les policiers ainsi que la modernisation de leur uniforme et le remplacement de la casquette par un calot. Dans cette académie de police, les policiers effectueront des formations de trois à six mois tout au long de leur parcours.
Expliquant qu'il fallait prendre le temps de former, le chef de l'État a précisé "qu'aujourd'hui 4.508 policiers et 1.706 gendarmes ont déjà été recrutés, soit 6.214 membres des forces de l'ordre". "Nous aurons en complément, dès cette année, 2.000 policiers et gendarmes de plus. Et parmi ces nouveaux policiers, l'essentiel iront directement en sécurité publique, c'est-à-dire sur la voie publique".
"Nous irons au bout du bout de ce plan des 10.000", a-t-il martelé. Il a aussi confirmé, comme prévu par la loi "sécurité globale", la création d’une réserve de 30.000 hommes dans la police.
Autre promesse réitérée, le renouvellement de 50% du parc automobile de la police.
Le chef de l'Etat est revenu sur les "violences policières", expression qu'il avait utilisée en décembre mais pour la contredire aussitôt. Ce que lui ont néanmoins reproché les syndicats de police et l'opposition de droite, dont encore ce dimanche Xavier Bertrand, potentiel rival en 2022.
Cette fois, il s'est voulu extrêmement clair. "Il n'y a pas de violence systémique de la police, c'est faux; il n'y a pas de racisme systémique de la police, c'est faux, pas plus qu'il n'y en a dans la gendarmerie ou au sein de l'État", a-t-il dit. Mais il a répété que le contrôle au faciès était une réalité.
Il a enfin exprimé son soutien aux policiers attaqués, en particulier ceux de Viry-Châtillon, brûlés par un groupe d'assaillant en 2016. Il a refusé de commenter le verdict d'appel, qui a abouti dimanche à cinq condamnations et huit acquittements.
"Les actes commis sont ignobles et d'une rare cruauté", a-t-il déclaré. "Jamais je n'accepterai que l'on s’attaque à ceux dont le métier est de nous protéger".
"Chaque Français verra plus de bleu sur le terrain en 2022 qu'en 2017. Ça rassure les gens, ça dissuade les délinquants", a déclaré le chef de l'Etat dans un entretien au Figaro, à la veille d'un déplacement à Montpellier sur ce thème de la sécurité.
Dans cette interview, il a aussi annoncé la création à Montpellier d'une "école de guerre avec de la formation continue" pour les policiers ainsi que la modernisation de leur uniforme et le remplacement de la casquette par un calot. Dans cette académie de police, les policiers effectueront des formations de trois à six mois tout au long de leur parcours.
Expliquant qu'il fallait prendre le temps de former, le chef de l'État a précisé "qu'aujourd'hui 4.508 policiers et 1.706 gendarmes ont déjà été recrutés, soit 6.214 membres des forces de l'ordre". "Nous aurons en complément, dès cette année, 2.000 policiers et gendarmes de plus. Et parmi ces nouveaux policiers, l'essentiel iront directement en sécurité publique, c'est-à-dire sur la voie publique".
"Nous irons au bout du bout de ce plan des 10.000", a-t-il martelé. Il a aussi confirmé, comme prévu par la loi "sécurité globale", la création d’une réserve de 30.000 hommes dans la police.
Autre promesse réitérée, le renouvellement de 50% du parc automobile de la police.
Le chef de l'Etat est revenu sur les "violences policières", expression qu'il avait utilisée en décembre mais pour la contredire aussitôt. Ce que lui ont néanmoins reproché les syndicats de police et l'opposition de droite, dont encore ce dimanche Xavier Bertrand, potentiel rival en 2022.
Cette fois, il s'est voulu extrêmement clair. "Il n'y a pas de violence systémique de la police, c'est faux; il n'y a pas de racisme systémique de la police, c'est faux, pas plus qu'il n'y en a dans la gendarmerie ou au sein de l'État", a-t-il dit. Mais il a répété que le contrôle au faciès était une réalité.
Il a enfin exprimé son soutien aux policiers attaqués, en particulier ceux de Viry-Châtillon, brûlés par un groupe d'assaillant en 2016. Il a refusé de commenter le verdict d'appel, qui a abouti dimanche à cinq condamnations et huit acquittements.
"Les actes commis sont ignobles et d'une rare cruauté", a-t-il déclaré. "Jamais je n'accepterai que l'on s’attaque à ceux dont le métier est de nous protéger".