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Plus de 80 start-up internationales plaident leur cause devant un vivier d'investisseurs


Paris, France | AFP | mercredi 24/06/2015 - Plus de 80 start-up internationales ont rencontré mercredi un parterre d'investisseurs français et étrangers au siège de la banque publique d'investissement Bpifrance à Paris dans le but de trouver de prochains financements pour se développer.

A l'initiative de l'association à but non lucratif Hello Tomorrow qui met en relation les jeunes entreprises porteuses de projets avec les industriels, les scientifiques et les investisseurs, ces start-up ont eu quatre minutes pour se présenter devant plus de 170 investisseurs internationaux.

"Ces 82 start-up constituent 2% des 3.600 dossiers de candidatures issus de plus de 90 pays qui ont été déposés" pour participer au concours international et interdisciplinaire Hello Tomorrow Challenge qui se tiendra de jeudi à vendredi à la Cité des Sciences et de l'Industrie, a indiqué à l'AFP le président de l'association, Xavier Duportet.

Seuls 30 projets innovants dans six secteurs (transport et mobilité, énergie et environnement, matériaux et production, nouvelles technologies, agro-alimentaire, santé) ont passé la barrière des demi-finales, dont cinq start-up françaises.

Elles auront l'opportunité de se présenter à nouveau jeudi devant un vivier d'industriels et d'investisseurs dans l'espoir de repartir avec 15.000 euros.

Vendredi, les six finalistes concourront devant un jury de 60 industriels, investisseurs, entrepreneurs et chercheurs. Le lauréat se verra décerner 100.000 euros à l'issue de cette compétition dont la première édition avait réuni 1.500 candidats européens.

"Nous créons plus de start-up en France qu'au Royaume-Uni et en Allemagne", a souligné en anglais le ministre de l'Economie, Emmanuel Macron, à l'ouverture de cette journée avec les investisseurs.

"La France est de retour", "bien plus attrayante qu'il y a quelques années" du fait des réformes engagées mais il reste "très difficile de trouver de l'argent" pour développer les entreprises innovantes, a déclaré le ministre, expliquant qu'au-delà du seuil de 10 millions d'euros, "70% des fonds proviennent du monde anglo-saxon".

Appelant à "accélérer", le ministre a estimé qu'il fallait "réduire" la culture du "stigmate de l'échec" dans le milieu entrepreneurial français, "lever les barrières" et "promouvoir le succès" dans un pays, où "nous détestons l'échec et nous n'aimons pas beaucoup les succès".

Rédigé par () le Mercredi 24 Juin 2015 à 05:57 | Lu 235 fois