Tahiti Infos

Pétition sur internet en faveur du médecin soupçonné d'euthanasie active


Pétition sur internet en faveur du médecin soupçonné d'euthanasie active
BAYONNE, 13 août 2011 (AFP) - Une pétition de soutien au médecin de Bayonne mis en examen vendredi pour "empoisonnement sur des personnes particulièrement vulnérables", circule sur internet, affirmant que le praticien a toujours exercé sa profession avec "humanité".

La pétition, en ligne sur le site www.mesopinions.com, est adressée au ministère de la Santé et a récolté plusieurs centaines de signatures en moins de 20 heures.

Elle apporte un soutien "inconditionnel" à Nicolas Bonnemaison, 50 ans, du service des urgences à l'hôpital de Bayonne, à qui la justice reproche d'avoir "injecté des substances ayant entraîné le décès immédiat" d'au moins quatre personnes agées.

"M. Bonnemaison a toujours pratiqué son métier avec humanité, intégrité et intelligence" et "par toutes ces qualités, qui devraient être inhérentes à tout médecin et équipe soignante, il respecte avant tout le patient à qui il épargne des souffrances inutiles et qui lui permet un départ en toute dignité", assure le texte.

La pétition, se référant au serment d'Hyppocrate, affirme que tout médecin ne doit pas "prolonger inutilement des souffrances à des personnes condamnées". "Refuser l'euthanasie aussi hypocritement, c'est ne pas respecter la vie", conclut-elle.

M. Bonnemaison a été remis en liberté sous contrôle judiciaire mais cette décision, prise vendredi par le juge des libertés et de la détention, est contestée par le parquet de Bayonne qui a fait appel.

jeb/jb/bg

Rédigé par AFP le Samedi 13 Août 2011 à 06:44 | Lu 909 fois
           



Commentaires

1.Posté par GENDREAU le 13/08/2011 12:26 | Alerter
Utilisez le formulaire ci-dessous pour envoyer une alerte au responsable du site concernant ce commentaire :
Annuler

POUR L EUTHANASIE ON LE FAIT POUR LES CHIENS EN SOUFFRANCE ALORS ASSEZ L HYPOCRISIE
ET L ACHARNEMENT MEDICAL OU LES SILENSES MEDICAUX EN FIN DE VIE IL N Y A QUE LES RICHES QUI ONT
VRAIMENT DROIT AUX TRALALAS
LORSQUE L ON GAVE UNE PERSONNE DE MORPHINE ON LE TUE ALORS CA SUFFIT LES MENSONGES
MEDICAUX
CHACUN DOIT DECIDER DE SA PROPRE VIE
LE GOUVERNEMENT DOIT DECIDER DE FAIRE VOTER CETTE LOI DE NOUS LAISSER MOURIR DANS LA DIGNITE


2.Posté par Agnes GERARD le 13/08/2011 15:11 | Alerter
Utilisez le formulaire ci-dessous pour envoyer une alerte au responsable du site concernant ce commentaire :
Annuler

hypocrisie de la part de presque tous ceux qui travaillent dans le milieu hospitalier car cela se fait depuis trés longtemps de poser des flashs à des malades incurables en fin de vie et qui souffrent ce qui nous touchent beaucoup en temps que soignants et certains médecins ont même accèléré la procédure en faisant des injections directes - Ce que je ne peux pas comprendre c'est comment il a pu être dénoncé par des soignants ! alors que les familles n'ont pas porté plainte ? !! j'avoue ne pas avoir compris - je soutiens ce médecin pour avoir vu souffrir des personnes comme des bêtes à la différence que les vétérinaires ne sont pas attaqués

3.Posté par Nursy Blue le 14/08/2011 09:10 | Alerter
Utilisez le formulaire ci-dessous pour envoyer une alerte au responsable du site concernant ce commentaire :
Annuler

Que faire quand une personne à bout de force et noyée dans la souffrance, en détresse respiratoire, en détresse générale, et incapable de communiquer, vous demande de ses yeux éperdus de l'aider ?

La réponse habituelle est de faire passer par le nez une sonde pour la nourrir, la piquer sur la main pour perfusions et injection des traitements et anti douleur, et voir s'installer des plaies purulentes d'escarres. Car il faut faire tout pour maintenir la personne en vie ...
... en espérant au fond de soi que cela cesse vite.
Et en détournant la tête quand, malgré la morphine, roulent des yeux fous de douleur lors des manipulations de soin.

Docteur Bonnemaison = docteur Courage. Les injections létales en milieu hospitalier ont toujours existé et existeront toujours. Cachées en raison de l'hypocrisie générale des millions d'autruches minables.
Si un jour je deviens une veille personne usée, que je suis conincée dans un vieux corps malade, sénile et débile, dépendante et en souffrance, j'espère avoir près de moi quelqu'un comme vous, qui osera braver les interdits idiots et aller dans le sens de la vie : accepter qu'elle ait une fin et la favoriser dignement.

4.Posté par Marie-Thé Piraud le 14/08/2011 22:19 | Alerter
Utilisez le formulaire ci-dessous pour envoyer une alerte au responsable du site concernant ce commentaire :
Annuler

Après avoir travaillé 25 ans en service hospitalier, je soutiens totalement le Dr Bonnemaison. Les personnes concernées étaient en attente,aux urgences (dans quelles conditions,quand on connaît le peu de moyens des services d'urgence),d'une place en service de soins palliatifs. ce qui signifie qu'il n'y avait plus aucun espoir pour eux et qu'on cessait les traitements curatifs.Ce médecin très apprécié de ses collègues et de ses anciens patients ,n'a pu le faire qu'avec l'accord des patients, s'ils étaient en état de répondre, et celui de leurs proches, s'ils en avaient. Il a abrégé leurs souffrances,dans un lieu qui ne peut assurer l'accompagnement à la mort comme le font les services de soins palliatifs dotés de moyens suffisants et de personnel et bénévoles formés, mais scandaleusement trop peu nombreux pour faire face aux besoins. Tellement peu nombreux qu'on peut parler d'alibi... et que tous nos efforts pour changer cette situation,depuis 30 ans, sont restés vains.
Tout mon soutien à vous, Dr Bonnemaison. J'espère rencontrer un homme tel que vous au moment de ma fin de vie.

5.Posté par wakrap le 15/08/2011 04:28 | Alerter
Utilisez le formulaire ci-dessous pour envoyer une alerte au responsable du site concernant ce commentaire :
Annuler

Eh, les neuneus, à ce stade de l'enquête on ne sait presque rien de cette affaire.
D'autre part, un service des urgences, n'est en rien un service où l'on peut envisager une quelconque manière de pratiquer l'euthanasie, à la va-vite, et dans l'idée d'euthanasie il y a une demande expresse du malade.
A votre place je fermerai ma gueule, là, et attendrait d'avoir un peu plus d'informations.