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Ouverture du Heiva i Bora-Bora 2013


Ouverture du Heiva i Bora-Bora 2013
Coup d’envoi du Heiva i Bora Bora : La compétition débute, ce soir, à Vaitape, place Moto’i. En attendant, les baraques foraines ont ouverts, ce matin. Leur nombre est en constante augmentation. Cette année, elles sont 25. La cérémonie d'ouverture officielle s'est tenue avec la chorale des enfants de Faanui et Namaha 1 entrecoupé des discours du Président Jules Tapi, Le Maire Gaston Tong Sang et de l'administrateur des ISLV Mr. Jean-Michel Jumez. Un spectacle de danse offert par les enfants de l'école de Anau. La coupe de la banderole s'est poursuivi avec la visite des baraques foraines. *ANAU en charge du Heiva Rau 2013 : Sous le haut patronage de la commune, le célèbre Heiva de Bora Bora, se déroule du vendredi 21 juin au dimanche . La place Motoi fera place au sable blanc que fouleront les danseurs, chanteurs, batteurs et musiciens. L’association Tomite Heiva Rau No Bora Bora sera conduite cette année par Monsieur Jules TAPI qui aura la tâche avec son jeune équipe d’orchestrer les festivités. Le heiva est un moment important dans l’année que les habitants de l’île ne veulent pas rater, d’autant qu’économiquement c’est une bouffée d’oxygène. La première soirée de concours de danse a lieu ce soir avec Faanui, le lauréat de l’année dernière pour la danse traditionnelle le Otea. Suivra le chant de Anau.

Un peu d'histoire...

Ouverture du Heiva i Bora-Bora 2013
Le mois de Juillet est une période de festivités. Au cours du Heiva i Bora-Bora se succèdent avec ferveur les spectacles musicaux de danses, de chants et les compétitions de sports et jeux. Bien au-delà d’un simple festival, le Heiva i Bora-Bora est devenu un temps fort de partage artistique, technique, folklorique et le symbole d’une culture fière de son passé.

-Dans les temps anciens : le terme Heiva (de hei – qui rassemble – et va – les espaces communautaires) se rapportait à des activités ayant trait au divertissement, au passe-temps, à l’exercice physique, à la fête….La musique, la danse, le chant, les jeux et sports regroupés sous cette notion tenaient une place capitale dans les communautés insulaires polynésiennes.
Le prestigieux concours de chants et danses : Un spectacle superbe et unique. Aujourd’hui le concours de chants et danses s’impose comme un des grands temps forts du Heiva i BB. Chaque année de juillet, il met en compétition sur la scène de la place Motoi, 5 formations composés d’une centaine d’artistes en provenance des districts de l’île. De par l’ampleur des groupes, la splendeur des costumes et la puissance des rythmes, ce concours dévoile la quintessence et la diversité des ‘ori. Les créations présentées allient une dramatique digne d’un opéra, les mouvements divertissants d’un ballet et l’empreinte marquée d’une tradition ancestrale. Cette magie est renforcée par le caractère inédit des œuvres. Elles ne sont pas des reprises de spectacles mais bien des créations de A à Z. Pour les parachever, des mois de travail sont nécessaires. Il faut choisir et exploiter un thème historique ou légendaire, écrire les textes et musiques, définir et mettre en place la chorégraphie et enfin, confectionner plusieurs costumes originaux. Chaque danseur et danseuse en portera, au minimum, trois différents, au cours des 45 minutes de spectacle. Un soin tout particulier est apporté à la réalisation de ces tenues laissant une large part aux matériaux naturels. Très convoités, des prix récompensent les meilleures créations dans ce domaine.

Musiques et chants accompagnent en direct les danseurs. Les orchestres sont composés de musiciens et batteurs. Les instruments à percussions rythment la prestation autour du thème musical : ce sont principalement les tambours sur pied (pahu, faatete et tariparau) ainsi que les célèbres toere. A ces instruments s’ajoutent des instruments plus modernes comme les guitares et le ukulele. La ferveur des spectateurs ajoute une dimension supplémentaire à ce spectacle grandiose.
-Le concours de chants traditionnels constitue un grand moment. Chantées à capella en reo maohi par des chœurs réunissant hommes, femmes, enfants, ces mélodies ou vocalisations expriment tour à tour la nostalgie, la mélancolie ou l’ivresse de la joie : les voix résonnent et s’élèvent depuis Motoi.

-Le Himene Tarava : le plus complexe de tous, met en jeu des chœurs composés de 60 à plus de 100 chanteuses et chanteurs. Il raconte l’histoire mythique d’une île, nommant ces hauts lieux, ses personnages prestigieux et leurs faits héroïques. Le chef de chœur, le raatira dirige avec passion et justesse les dictions, tons et hauteurs de voix.
-Le Himene Ruau : très empreint des mélodies des cantiques religieux possède un tempo plus lent, une mélodie très nostalgique et est généralement construit sur un des thèmes forts développés dans le himene tarava. Il peut être interprété par l’ensemble du groupe ou partie de celui-ci.

-Le Ute : est une chansonnette rythmée interprétée par deux ou trois chanteurs accompagnés généralement d’instruments de musique à cordes. On distingue deux types de Ute : le Ute paripari dont les paroles mettent en exergue les noms des lieux importants ou les faits et gestes d’un héros que l’on retrouve dans le himene tarava, et le Ute arearea construit sur des jeux de mots souvent improvisés et qui relate, gestuelle expressive à l’appui, des anecdotes drôles, moqueuses et amusantes de la vie quotidienne.

-Les spectaculaires sports et jeux traditionnels : Dès sa création, le Heiva i BB a été étroitement associé aux sports et jeux traditionnels. Aujourd’hui encore, ce rendez-vous est considéré comme le plus important de l’année. Il met en lumière ces jeux, déclinaisons modernes et codifiées d’activités athlétiques et guerrières anciennes. Parmi les épreuves reines figurent les courses de vaa, la pirogue à balancier ou double. Ces courses d’endurance et de vitesse en pleine mer ou sur les eaux du lagon mettent en compétition des pirogues de 1, trois, six et douze rameurs. Vient ensuite l’épreuve du javelot, Patia Fâ, dans laquelle les athlètes font preuve d’une précision étonnante. La pointe de leur tea atteint une noix de coco placée sur la haute extrémité de mâts haut d’une dizaine de mètres et éloignés à plus de 20 mètres. A l’origine, c’était une activité à laquelle s’adonnaient les guerriers polynésiens dans leurs entraînements quotidiens à la guerre, affinant ainsi précision du tir, vitese et force du lancer.

-Les courses de porteurs de fruits, horo timau raau, réservés aux homes, où les concurrents s’affrontent dans une course à pied portant sur leur épaule un bâton sur lequel pendent des charges de fruits et légumes pesant de 30kg pour les hommes et de 15kg pour les femmes.

-Le concours de décorticage de noix de coco témoigne d’une activité devenue quotidienne. Les qualités physiques d’endurance, de vitesse et de dextérité de cette activité familiale l’ont définitivement inscrite à la liste des joutes sportives et festives des grandes manifestations. Il s’agit en effet et en un minimum de temps d’ouvrir à la hache des cocos et d’en extraire intégralement la noix. Le poids de noix détermine le vainqueur en individuel ou en équipe.

-Les festivités du Heiva rythment la vie des polynésiens pendant près de deux mois. Chaque groupe devront donner le meilleur d’eux-mêmes pour honorer la communauté qu’ils représentent. Chaque année, dans l’ombre, tous les acteurs du Heiva i BB travaillent quasi-bénévolement à sa réalisation. Les artistes répètent inlassablement, les sportifs s’entraînent au quotidien. L’implication des familles est primordiale, notamment pour la confection des costumes. Ces préparatifs sont perçus comme un moment d’apprentissage, de découverte, et de partage autour d’une même ferveur culturelle.

-Le concept de Heiva est hautement symbolique. Il renoue avec un passé, celui d’avant l’instauration des colonies et de l’influence européenne, celui des grandes chefferies, des croyances et rites ancestraux, des valeurs premières de vie, de don et d’humilité.

-L’investissement matériel, physique et spirituel correspond à une fierté retrouvée, fierté de faire vivre cette culture polynésienne dans ce qu’elle a de merveilleux. La pratique des arts et sports traditionnels est désormais mise sur le devant de la scène après des phases de dévalorisation. Les festivité du Heiva sont donc un temps de partage intemporel entre polynésiens mais aussi entre polynésiens et visiteurs. Décrivant des participants du Heiva : Tous ouvraient leur cœur et montraient qui ils étaient, ce dont ils étaient capables et d’où ils venaient.










CEREMONIE D’OUVERTURE OFFICIELLE DES FETES DU HEIVA 2013 VENDREDI 21 JUIN 2013

Ouverture du Heiva i Bora-Bora 2013
*De 7h à 8h : Accueil des invités et des jurys à la Mairie par les hôtesses :
-Exposition du Programme de l’ouverture
-Distribution des fiches du concours de baraques foraines
-Petite mise au point des critères
*8h30 : Départ des invités et des jurys pour la place « Motoi » (en passant devant chez Michel vers chez Pahu puis se diriger vers l’entrée des gradins « vente de billets »).
*9h :-Cérémonie d’ouverture par un Chant interprété par Mme MAIHOTA Tuaipua
-Invocation offerte par le Pasteur TUHEIAVA
-« Chant » interprété par MAIHOTA Tuaipua
*Hymne national et Territoriale interprété par la Chorale des écoles de Faanui et de Namaha 1
*Discours du Président HEIVA RAU 2013 -Chant interprété par la Chorale des écoles Faanui et Namaha 1
*Discours du Maire -Danse interprétée par les élèves des classes du cycle 2 et 3 d’Anau
*Coupe de la banderole du HEIVA i BORA-BORA 2013
*Visite des baraques foraines et concours (Stella-Vainoa-Dancing-Taina-Jean Marais- Pahu-Michel)
-Retour à la mairie -Remerciement du Président Heiva Rau 2013
Ordre du Défilé : (le cortège sera accompagné par un orchestre de percussion). 1-Les Miss 2. Monsieur le Maire (et ses invités) 3. Tomite Heiva Rau et le Conseil Municipal 4. Les Jurys 5. Les invités des Services Publics

Ouverture du Heiva i Bora-Bora 2013

Rédigé par () le Vendredi 21 Juin 2013 à 16:52 | Lu 1826 fois