Paris, France | AFP | mardi 08/12/2020 - Jean Castex a condamné "fermement" mardi les violences de ces derniers jours en Nouvelle-Calédonie autour de la vente de l'usine de nickel du Brésilien Vale, soulignant que" la priorité absolue" de l'Etat était de "sauvegarder les 3.000 emplois" de ce site stratégique du sud de l'archipel.
Le Premier ministre était interrogé lors des questions au gouvernement à l'Assemblée nationale par le président de l'UDI et député Jean-Christophe Lagarde, au nom des deux députés de Nouvelle-Calédonie Philippe Dunoyer et Philippe Gomes, sur les tensions grandissantes autour de la reprise de l'usine de nickel par un consortium international et local.
Blocages et barrages routiers se sont poursuivis mardi en Nouvelle-Calédonie où indépendantistes et autorités coutumières kanak s'opposent à la cession de l'usine au consortium Prony Ressources, mené notamment par le négociant en matières premières Trafigura, basé en Suisse. Des affrontements ont déjà eu lieu lundi et dimanche entre les forces de l'ordre et des militants.
"L’Etat doit désormais piloter - au plus haut niveau - ce dossier", ont réclamé les députés UDI, affirmant que "la Nouvelle-Calédonie est au bord d’un chaos politique, économique et social". "Votre gouvernement doit donc prendre la main et obliger Vale à repousser l’échéance ( de vente, ndlr) fixée unilatéralement, au 31 décembre", ont-ils ajouté.
"Les événements récents sont préoccupants", a reconnu le Premier ministre.
"Les troubles récents qui ont éclaté, qui ont conduit à des blessures de plusieurs gendarmes et que je tiens ici à condamner fermement (...) sont liés au transfert de l'usine du sud", qui "trouve difficilement des repreneurs", a expliqué le Premier ministre.
Dans cette affaire, "l'Etat cherche à sauver les 3.000 emplois directs et indirects, c'est notre priorité absolue", a-t-il ajouté.
Jean Castex a souligné "qu'aujourd'hui il n'y a qu'une seule offre viable pour la reprise". "Je peux vous assurer que cette offre, que nous soutenons, est assortie de conditions strictes que nous avons posées, notamment sur le montage financier et environnemental", a-t-il assuré.
"Ces conditions pourraient être discutées jusqu'à la signature définitive prévue en janvier prochain", a-t-il ajouté, insistant sur la nécessité de poursuivre le dialogue "jusqu'à parvenir avec l'ensemble des acteurs à une solution négociée".
Le ministre des Outre-mer Sébastien Lecornu doit réunir jeudi en visioconférence les principaux acteurs politiques calédoniens sur ce dossier, mais les indépendantistes ont indiqué qu'ils boycotteraient le rendez-vous.
Le Premier ministre était interrogé lors des questions au gouvernement à l'Assemblée nationale par le président de l'UDI et député Jean-Christophe Lagarde, au nom des deux députés de Nouvelle-Calédonie Philippe Dunoyer et Philippe Gomes, sur les tensions grandissantes autour de la reprise de l'usine de nickel par un consortium international et local.
Blocages et barrages routiers se sont poursuivis mardi en Nouvelle-Calédonie où indépendantistes et autorités coutumières kanak s'opposent à la cession de l'usine au consortium Prony Ressources, mené notamment par le négociant en matières premières Trafigura, basé en Suisse. Des affrontements ont déjà eu lieu lundi et dimanche entre les forces de l'ordre et des militants.
"L’Etat doit désormais piloter - au plus haut niveau - ce dossier", ont réclamé les députés UDI, affirmant que "la Nouvelle-Calédonie est au bord d’un chaos politique, économique et social". "Votre gouvernement doit donc prendre la main et obliger Vale à repousser l’échéance ( de vente, ndlr) fixée unilatéralement, au 31 décembre", ont-ils ajouté.
"Les événements récents sont préoccupants", a reconnu le Premier ministre.
"Les troubles récents qui ont éclaté, qui ont conduit à des blessures de plusieurs gendarmes et que je tiens ici à condamner fermement (...) sont liés au transfert de l'usine du sud", qui "trouve difficilement des repreneurs", a expliqué le Premier ministre.
Dans cette affaire, "l'Etat cherche à sauver les 3.000 emplois directs et indirects, c'est notre priorité absolue", a-t-il ajouté.
Jean Castex a souligné "qu'aujourd'hui il n'y a qu'une seule offre viable pour la reprise". "Je peux vous assurer que cette offre, que nous soutenons, est assortie de conditions strictes que nous avons posées, notamment sur le montage financier et environnemental", a-t-il assuré.
"Ces conditions pourraient être discutées jusqu'à la signature définitive prévue en janvier prochain", a-t-il ajouté, insistant sur la nécessité de poursuivre le dialogue "jusqu'à parvenir avec l'ensemble des acteurs à une solution négociée".
Le ministre des Outre-mer Sébastien Lecornu doit réunir jeudi en visioconférence les principaux acteurs politiques calédoniens sur ce dossier, mais les indépendantistes ont indiqué qu'ils boycotteraient le rendez-vous.