Rennes, France | AFP | mercredi 16/08/2023 - Deux jeunes ont été interpellés et ont reconnu s'être introduits vendredi dans le collège de Lisieux (Calvados) peu avant que le principal de l'établissement n'y soit retrouvé sans vie, dans des circonstances toujours inexpliquées, a annoncé mercredi le parquet de Caen.
Agés de 17 et 19 ans, ces deux jeunes ont reconnu s'être introduits "en fracturant une porte" dans le collège Pierre-Simon de Laplace à Lisieux. Mais ils affirment "avoir quitté les lieux avant l'arrivée de Stéphane Vitel (le principal, NDLR), ce qui semble confirmé par l'exploitation du téléphone de l'un d'eux", selon le communiqué du procureur de la République de Caen Joël Garrigue.
Une première personne a été interpellée lundi soir et la seconde ce mercredi matin, a-t-on précisé de source proche du dossier.
Samedi, le parquet de Lisieux avait fait état d'"une trace d'effraction sur une porte secondaire du collège" mais il n'y avait "pas de désordre au sein de l'établissement".
Une information judiciaire sera ouverte ce mercredi après-midi, selon le parquet de Caen, désormais chargé du dossier.
L'autopsie du principal, pratiquée lundi, "n'a pu ni exclure l'intervention d'un tiers ni établir avec certitude une cause naturelle du décès", avait annoncé lundi le parquet de Lisieux.
Des analyses complémentaires ont été requises pour tenter de déterminer les causes de la mort de Stéphane Vitel, 48 ans, avait précisé le parquet de Lisieux.
Ces analyses complémentaires étaient toujours en cours mercredi, selon une source proche du dossier.
Vendredi vers 06h00, Stéphane Vitel s'apprêtait à partir en vacances avec son épouse et leurs deux enfants lorsqu'il avait été informé du déclenchement d'une alarme anti-intrusion dans l'établissement qu'il dirigeait.
"Coup à la tête"
Il avait fait un détour pour se rendre au collège où il était entré seul, laissant sa famille dans la voiture. Cette dernière étant inquiète de ne pas le voir revenir, sa fille était à son tour entrée dans l'établissement et l'avait retrouvé inanimé.
Intervenus rapidement, les secours n'avaient pu le ranimer, la victime étant en arrêt cardiaque à leur arrivée.
L'épouse de Stéphane Vitel, Jeanne Mailhos Vitel, qui avait tenté de réanimer son mari avant l'arrivée des secours, avait immédiatement affirmé à plusieurs médias sa certitude qu'il s'était "fait agresser, un coup à la tête je crois".
Elle avait également indiqué avoir vu une voiture "partir en trombe" avant qu'elle n'entre dans le collège, et repéré "de la lumière" à une fenêtre de l'établissement.
Le principal décédé semblait être unanimement apprécié de ses collègues, comme des élèves et de leurs parents.
Dès le vendredi soir, un rassemblement spontané s'était tenu devant son actuel collège à Lisieux, où il allait effectuer sa deuxième rentrée. Des fleurs et des mots de soutien à sa famille ou de remerciements pour son action avaient été déposés devant les grilles de l'établissement.
Mardi, malgré les vacances scolaires, une centaine de personnes, dont de nombreux élèves, lui ont également rendu hommage devant son ancien collège de Livarot-Pays-d'Auge (Calvados) où elles ont notamment observé une minute de silence.
Le procureur de la République de Caen et le directeur de la police judiciaire de Rouen tiendront une conférence de presse au palais de justice de Caen mercredi à 18h30.
Agés de 17 et 19 ans, ces deux jeunes ont reconnu s'être introduits "en fracturant une porte" dans le collège Pierre-Simon de Laplace à Lisieux. Mais ils affirment "avoir quitté les lieux avant l'arrivée de Stéphane Vitel (le principal, NDLR), ce qui semble confirmé par l'exploitation du téléphone de l'un d'eux", selon le communiqué du procureur de la République de Caen Joël Garrigue.
Une première personne a été interpellée lundi soir et la seconde ce mercredi matin, a-t-on précisé de source proche du dossier.
Samedi, le parquet de Lisieux avait fait état d'"une trace d'effraction sur une porte secondaire du collège" mais il n'y avait "pas de désordre au sein de l'établissement".
Une information judiciaire sera ouverte ce mercredi après-midi, selon le parquet de Caen, désormais chargé du dossier.
L'autopsie du principal, pratiquée lundi, "n'a pu ni exclure l'intervention d'un tiers ni établir avec certitude une cause naturelle du décès", avait annoncé lundi le parquet de Lisieux.
Des analyses complémentaires ont été requises pour tenter de déterminer les causes de la mort de Stéphane Vitel, 48 ans, avait précisé le parquet de Lisieux.
Ces analyses complémentaires étaient toujours en cours mercredi, selon une source proche du dossier.
Vendredi vers 06h00, Stéphane Vitel s'apprêtait à partir en vacances avec son épouse et leurs deux enfants lorsqu'il avait été informé du déclenchement d'une alarme anti-intrusion dans l'établissement qu'il dirigeait.
"Coup à la tête"
Il avait fait un détour pour se rendre au collège où il était entré seul, laissant sa famille dans la voiture. Cette dernière étant inquiète de ne pas le voir revenir, sa fille était à son tour entrée dans l'établissement et l'avait retrouvé inanimé.
Intervenus rapidement, les secours n'avaient pu le ranimer, la victime étant en arrêt cardiaque à leur arrivée.
L'épouse de Stéphane Vitel, Jeanne Mailhos Vitel, qui avait tenté de réanimer son mari avant l'arrivée des secours, avait immédiatement affirmé à plusieurs médias sa certitude qu'il s'était "fait agresser, un coup à la tête je crois".
Elle avait également indiqué avoir vu une voiture "partir en trombe" avant qu'elle n'entre dans le collège, et repéré "de la lumière" à une fenêtre de l'établissement.
Le principal décédé semblait être unanimement apprécié de ses collègues, comme des élèves et de leurs parents.
Dès le vendredi soir, un rassemblement spontané s'était tenu devant son actuel collège à Lisieux, où il allait effectuer sa deuxième rentrée. Des fleurs et des mots de soutien à sa famille ou de remerciements pour son action avaient été déposés devant les grilles de l'établissement.
Mardi, malgré les vacances scolaires, une centaine de personnes, dont de nombreux élèves, lui ont également rendu hommage devant son ancien collège de Livarot-Pays-d'Auge (Calvados) où elles ont notamment observé une minute de silence.
Le procureur de la République de Caen et le directeur de la police judiciaire de Rouen tiendront une conférence de presse au palais de justice de Caen mercredi à 18h30.