Les acconiers ont demandé de pouvoir transférer les panneaux de prises électriques vers un autre emplacement plus sécurisant pour les personnes venant récupérer leur marchandises congelées.
Ce mercredi s’était tenue la seconde réunion sur les mesures de sécurité, prévue dans le protocole d’accord signé la semaine dernière entre les acconiers et la direction du port. Hier, après les épaves, le ministre de l’équipement Bruno Marty et Mario Banner, avaient évoqué les avancées de ces réunions.
On s’en souvient, la grève qui avait paralysé le port de Papeete pendant 17 jours avait permis de mettre en avant les problèmes de sécurité qui existent en zone sous-douane. Du fait des nombreux passages de véhicules et de personnes extérieures au port, il semblait plus qu’urgent de prendre des mesures.
Hier donc avait eu lieu une seconde rencontre entre la direction du port et le syndicat des acconiers. Présidée par l’inspection du travail, étaient également présents Patrick Galenon, secrétaire général de la CSTP-FO et Mahinui Temarii, représentant le Syndicat des Travailleurs du Port Autonome.
A l’ordre du jour : la redéfinition de l’emplacement des containers réfrigérés. Ce point avait été évoqué par les acconiers au moment de la grève du port. Selon eux, l’actuel emplacement des containers en question poserait problème. Tout d’abord, parce qu’ils sont trop proches des grands containers « vrac » et ensuite, parceque les probabilités en terme d’accident sont trop élevées.
Joint par téléphone ce jeudi matin, Mario Banner, directeur du port autonome s’est félicité de l’avancée des points abordés : « Tout s'est bien passé. Hier (ndlr : mercredi), nous nous sommes focalisés sur la redéfinition des emplacements des containers concernés. En fait, il s’agit pour nous de voir, dans quelle mesure on peut déplacer les bornes à prises électriques vers un autre lieu, ce qui ne gênerait plus le passage de élévateurs et autres véhicules lourds. Et donc, les risques d’accidents seront nuls. » L’opération qui demande le démontage quasi-total et la réorientation du circuit de la distribution électrique risque de coûter cher. « Un premier devis nous était parvenu. Il affichait un montant de 120 millions. C’était trop cher et donc nous continuons à prospecter les solutions et peut-être que nous en avons une, mais il faut attendre de voir le coût. »
Du problème des containers réfrigérés découle celui de la gêne de l’activité portuaire causée par les allers et venues de personnes extérieures au port. L’idée serait d’ouvrir un passage situé sur le côté ouest de la zone sous douane, uniquement dédié à la sortie des containers. A l’emplacement dit se trouve déjà une guérite laquelle faciliterait grandement le déplacement des camions transporteurs. Une difficulté réside toutefois dans la mise en application de cette idée : le sens de la circulation. Un point qui relève de la mairie de Papeete, puisque compétente en la matière. « Nous avons prévu une réunion fixée le 18 septembre prochaîn. Il y aura donc le port autonome, les syndicats, l’inspection du travail et la mairie. » nous expliquait Mario Banner. Il a notamment précisé que ce point demeure l’unique obstacle à l’application de la mesure concertée.
Qu’en sera-t’il de l’entrée principale (zone Est) ? Elle sera réservée aux containers dits « vrac », c’est-à-dire ceux qui contiennent des bardeaux de bois, de la ferraille et tout ce que a trait aux produits regroupés. Quant aux véhicules externes et autres personnes qui ont pris l’habitude de récupérer leurs marchandises en zone sous douane, il se pourrait qu’un emplacement situé à l’extérieur de la zone, leur sera aménagée, évitant ainsi tout risque d’accidents comme par le passé. D’autres réunions sont prévues chaque semaine et il semblerait que les relations entre la direction du port autonome et les acconiers, se soient améliorées pour le bien de tous.
TP
On s’en souvient, la grève qui avait paralysé le port de Papeete pendant 17 jours avait permis de mettre en avant les problèmes de sécurité qui existent en zone sous-douane. Du fait des nombreux passages de véhicules et de personnes extérieures au port, il semblait plus qu’urgent de prendre des mesures.
Hier donc avait eu lieu une seconde rencontre entre la direction du port et le syndicat des acconiers. Présidée par l’inspection du travail, étaient également présents Patrick Galenon, secrétaire général de la CSTP-FO et Mahinui Temarii, représentant le Syndicat des Travailleurs du Port Autonome.
A l’ordre du jour : la redéfinition de l’emplacement des containers réfrigérés. Ce point avait été évoqué par les acconiers au moment de la grève du port. Selon eux, l’actuel emplacement des containers en question poserait problème. Tout d’abord, parce qu’ils sont trop proches des grands containers « vrac » et ensuite, parceque les probabilités en terme d’accident sont trop élevées.
Joint par téléphone ce jeudi matin, Mario Banner, directeur du port autonome s’est félicité de l’avancée des points abordés : « Tout s'est bien passé. Hier (ndlr : mercredi), nous nous sommes focalisés sur la redéfinition des emplacements des containers concernés. En fait, il s’agit pour nous de voir, dans quelle mesure on peut déplacer les bornes à prises électriques vers un autre lieu, ce qui ne gênerait plus le passage de élévateurs et autres véhicules lourds. Et donc, les risques d’accidents seront nuls. » L’opération qui demande le démontage quasi-total et la réorientation du circuit de la distribution électrique risque de coûter cher. « Un premier devis nous était parvenu. Il affichait un montant de 120 millions. C’était trop cher et donc nous continuons à prospecter les solutions et peut-être que nous en avons une, mais il faut attendre de voir le coût. »
Du problème des containers réfrigérés découle celui de la gêne de l’activité portuaire causée par les allers et venues de personnes extérieures au port. L’idée serait d’ouvrir un passage situé sur le côté ouest de la zone sous douane, uniquement dédié à la sortie des containers. A l’emplacement dit se trouve déjà une guérite laquelle faciliterait grandement le déplacement des camions transporteurs. Une difficulté réside toutefois dans la mise en application de cette idée : le sens de la circulation. Un point qui relève de la mairie de Papeete, puisque compétente en la matière. « Nous avons prévu une réunion fixée le 18 septembre prochaîn. Il y aura donc le port autonome, les syndicats, l’inspection du travail et la mairie. » nous expliquait Mario Banner. Il a notamment précisé que ce point demeure l’unique obstacle à l’application de la mesure concertée.
Qu’en sera-t’il de l’entrée principale (zone Est) ? Elle sera réservée aux containers dits « vrac », c’est-à-dire ceux qui contiennent des bardeaux de bois, de la ferraille et tout ce que a trait aux produits regroupés. Quant aux véhicules externes et autres personnes qui ont pris l’habitude de récupérer leurs marchandises en zone sous douane, il se pourrait qu’un emplacement situé à l’extérieur de la zone, leur sera aménagée, évitant ainsi tout risque d’accidents comme par le passé. D’autres réunions sont prévues chaque semaine et il semblerait que les relations entre la direction du port autonome et les acconiers, se soient améliorées pour le bien de tous.
TP
Ces containers sont appellés "Vrac" car ils renferment des produits en groupe tels que des fardeaux de bois ou encore des blocs de ferraille.
La guérite en question "qui sera uniquement dédiée à la sortie des containers réfrigérés." selon Mario Banner, directeur du port autonome.
L'entrée principale sera réservée, dès l'application des prochaînes mesures de sécurités , à la sortie des containers "Vrac".
