Paris, France | AFP | mercredi 27/01/2021 - Le ministre des Outre-mer Sébastien Lecornu a déclaré mercredi que "ce qui semble être des règlements de compte entre bandes comoriennes" pouvait être une répercussion des interventions des autorités pour lutter contre ces bandes, qui "déstabilisent des réseaux puissants".
Le meurtre de trois Comoriens et la destruction de plusieurs habitations la semaine dernière à Mayotte ont réveillé les inquiétudes des habitants, excédés par l'insécurité latente dans le 101e département français.
"Je me dois d'être totalement transparent avec vous: si nous assistons à une recrudescence de certains affrontements c'est aussi parce que nos forces de l'ordre multiplient les interventions et déstabilisent des réseaux puissants", a déclaré le ministre lors d'une allocution à la télévision mahoraise, destinée à rassurer les populations sur l'intervention de l'Etat.
Les deux pelotons de gendarmerie mobile dont l'arrivée avait été annoncée par M. Lecornu et le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin "sont sur place depuis ce matin et seront chargés prioritairement d'assurer la sécurité du quartier de la Vigie", où les violences ont eu lieu.
Comme annoncé, "une dizaine de militaires spécialisés arriveront dans les tous prochains jours pour renforcer les capacités d'enquête judiciaire", a-t-il ajouté.
"En cinq ans, c'est 60% de policiers et de gendarmes en plus qui ont été affectés à Mayotte", a rappelé M. Lecornu.
"L'Etat est pleinement engagé à vos côtés et continuera de mobiliser tous les moyens nécessaires pour faire face à cette situation exceptionnelle", a déclaré le ministre, évoquant la situation sécuritaire mais aussi sanitaire du département où le variant sud-africain du Covid-19 a été détecté le 18 janvier.
Pour lutter contre la pandémie, le ministre a indiqué que les premiers vaccins ainsi qu'un congélateur de stockage sont arrivés lundi à bord d'un avion militaire, et "de nouvelles doses seront livrées dès le jeudi 28 janvier et à échéance régulière au cours des prochaines semaines et des prochains mois".
Par ailleurs, "une évaluation du besoin en renforts humains et matériels est actuellement en cours" pour "ajuster notre riposte et mobiliser en temps voulu la réserve sanitaire et le service de santé des armées", selon M. Lecornu.
Le meurtre de trois Comoriens et la destruction de plusieurs habitations la semaine dernière à Mayotte ont réveillé les inquiétudes des habitants, excédés par l'insécurité latente dans le 101e département français.
"Je me dois d'être totalement transparent avec vous: si nous assistons à une recrudescence de certains affrontements c'est aussi parce que nos forces de l'ordre multiplient les interventions et déstabilisent des réseaux puissants", a déclaré le ministre lors d'une allocution à la télévision mahoraise, destinée à rassurer les populations sur l'intervention de l'Etat.
Les deux pelotons de gendarmerie mobile dont l'arrivée avait été annoncée par M. Lecornu et le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin "sont sur place depuis ce matin et seront chargés prioritairement d'assurer la sécurité du quartier de la Vigie", où les violences ont eu lieu.
Comme annoncé, "une dizaine de militaires spécialisés arriveront dans les tous prochains jours pour renforcer les capacités d'enquête judiciaire", a-t-il ajouté.
"En cinq ans, c'est 60% de policiers et de gendarmes en plus qui ont été affectés à Mayotte", a rappelé M. Lecornu.
"L'Etat est pleinement engagé à vos côtés et continuera de mobiliser tous les moyens nécessaires pour faire face à cette situation exceptionnelle", a déclaré le ministre, évoquant la situation sécuritaire mais aussi sanitaire du département où le variant sud-africain du Covid-19 a été détecté le 18 janvier.
Pour lutter contre la pandémie, le ministre a indiqué que les premiers vaccins ainsi qu'un congélateur de stockage sont arrivés lundi à bord d'un avion militaire, et "de nouvelles doses seront livrées dès le jeudi 28 janvier et à échéance régulière au cours des prochaines semaines et des prochains mois".
Par ailleurs, "une évaluation du besoin en renforts humains et matériels est actuellement en cours" pour "ajuster notre riposte et mobiliser en temps voulu la réserve sanitaire et le service de santé des armées", selon M. Lecornu.