Paris, France | AFP | lundi 25/01/2021 - Le ministre des Outre-mer Sébastien Lecornu a annoncé lundi soir sur les réseaux sociaux que deux pelotons de gendarmes mobiles et 10 enquêteurs allaient être envoyés à Mayotte après des violences en fin de semaine dernière.
"Face aux violences de ce weekend, avec @GDarmanin, nous avons décidé de l'envoi à Mayotte de deux pelotons de gendarmes mobiles. Ces renforts seront complétés d'une task force judiciaire de 10 enquêteurs afin d'interpeller au plus vite les auteurs de ces crimes", a-t-il indiqué dans un tweet.
Trois personnes ont été assassinées à l'arme blanche en trois jours à Mayotte, dont deux adolescents de 15 et 14 ans, et plusieurs habitations ont été détruites lors d'incidents qui ont réveillé les inquiétudes des habitants, excédés par l'insécurité.
Les associations des parents d'élèves du lycée et des collèges de Petite Terre avaient appelé à une "journée morte" lundi dans les établissements, pour dire leur "sentiment d'abandon face à cette poussée de violence extrême" ayant des répercussions sur les enfants.
Plus tôt dans la journée, Marine Le Pen avait tweeté: "loin des préoccupations du gouvernement qui délaisse nos outre-mer, #Mayotte s'enfonce dans l'ultra-violence. La sécurité doit redevenir la première des libertés, sinon le chaos et les bandes l'emporteront, avec des conséquences dévastatrices".
Les violences sont le lot quasi quotidien de Mayotte, département où les trois quarts de la population (77%) vivent sous le seuil de pauvreté national, et où près de la moitié des habitants ont moins de 18 ans.
Selon l'Insee, la moitié de la population est de nationalité étrangère, dont une grande majorité vit clandestinement sur le territoire.
"Face aux violences de ce weekend, avec @GDarmanin, nous avons décidé de l'envoi à Mayotte de deux pelotons de gendarmes mobiles. Ces renforts seront complétés d'une task force judiciaire de 10 enquêteurs afin d'interpeller au plus vite les auteurs de ces crimes", a-t-il indiqué dans un tweet.
Trois personnes ont été assassinées à l'arme blanche en trois jours à Mayotte, dont deux adolescents de 15 et 14 ans, et plusieurs habitations ont été détruites lors d'incidents qui ont réveillé les inquiétudes des habitants, excédés par l'insécurité.
Les associations des parents d'élèves du lycée et des collèges de Petite Terre avaient appelé à une "journée morte" lundi dans les établissements, pour dire leur "sentiment d'abandon face à cette poussée de violence extrême" ayant des répercussions sur les enfants.
Plus tôt dans la journée, Marine Le Pen avait tweeté: "loin des préoccupations du gouvernement qui délaisse nos outre-mer, #Mayotte s'enfonce dans l'ultra-violence. La sécurité doit redevenir la première des libertés, sinon le chaos et les bandes l'emporteront, avec des conséquences dévastatrices".
Les violences sont le lot quasi quotidien de Mayotte, département où les trois quarts de la population (77%) vivent sous le seuil de pauvreté national, et où près de la moitié des habitants ont moins de 18 ans.
Selon l'Insee, la moitié de la population est de nationalité étrangère, dont une grande majorité vit clandestinement sur le territoire.