PUNAAUIA, le 24 mars 2015. (COMMUNIQUE) L’Unité Mixte de Recherche n°241 « Ecosystèmes Insulaires Océaniens » organise jeudi 26 mars 2015 de 8h00 à 12h00 en amphi A2 de l'UPF une matinée de présentation de ses projets scientifiques et de ses premiers résultats.
Ouvert au public
L'objectif est de porter à la connaissance du public (services de l’Etat et du Pays intervenant ou concernés dans le domaine de l’environnement ou de l’exploitation des ressources naturelles, associations, bureaux d’étude, organismes de recherche, particuliers s’intéressant à ces problématiques) la nature et les enjeux de cette initiative fédérative et de mutualisation de moyens, qui a été mise en place dans le cadre du projet quinquennal 2012-2016. Des explications sur l’organisation de l’UMR et son fonctionnement seront apportées.
Cet échange sera également l’occasion de présenter les travaux de recherche, de formation, de valorisation et d’appui au développement qui sont réalisés par les équipes de l’UMR, en étroite collaboration avec l’ensemble des partenaires.
Ouvert au public
L'objectif est de porter à la connaissance du public (services de l’Etat et du Pays intervenant ou concernés dans le domaine de l’environnement ou de l’exploitation des ressources naturelles, associations, bureaux d’étude, organismes de recherche, particuliers s’intéressant à ces problématiques) la nature et les enjeux de cette initiative fédérative et de mutualisation de moyens, qui a été mise en place dans le cadre du projet quinquennal 2012-2016. Des explications sur l’organisation de l’UMR et son fonctionnement seront apportées.
Cet échange sera également l’occasion de présenter les travaux de recherche, de formation, de valorisation et d’appui au développement qui sont réalisés par les équipes de l’UMR, en étroite collaboration avec l’ensemble des partenaires.
La mise en place d’une Unité Mixte de Recherche en Polynésie a répondu à un besoin de meilleure structuration et de fédération des forces de recherche en Polynésie. L’UMR « Ecosystèmes Insulaires Océaniens » (UMR-241 EIO) a été créée en 2012 à l’initiative de l’Université de la Polynésie française, de l’Ifremer, de l’IRD et de l’ILM dans le cadre d’un projet quinquennal.
Cette démarche permet la mutualisation des moyens entre les partenaires, afin de mieux répondre, de manière coordonnée, aux attentes du Pays et aux défis scientifiques dans les écosystèmes insulaires océaniens. Elle offre aux équipes concernées un cadre structuré et une visibilité dans le dispositif national mis en place depuis de nombreuses années.
L’action de l’UMR est construite autour d’un projet scientifique visant à analyser les interactions Homme-ressources-usages au sein des écosystèmes insulaires.
La Polynésie française : un laboratoire naturel pour l’étude des écosystèmes insulaires océaniens
Réparties sur un territoire de plus de 5 millions de km2, les 118 îles qui composent la Polynésie française représentent un large panel de conditions écologiques, géomorphologiques (îles hautes avec récifs frangeant et récifs barrières, atolls) et anthropiques. Cette diversité de situations confère à la Polynésie française des atouts majeurs pour développer et mettre en place des approches comparatives en vue de tester des théories écologiques permettant de mieux comprendre le fonctionnement des écosystèmes insulaires océaniens (EIO) et les mécanismes impliqués dans leur réponse aux forçages.
Par ailleurs, au cours des 3 dernières décennies, les principaux piliers économiques de Polynésie française étaient constitués par la perliculture, la pêche (lagonaire et pélagique) et un tourisme orienté vers les plaisirs balnéaires (dont l’attractivité dépend largement de « l’état de santé » des écosystèmes concernés). Or, l’effet combiné de la crise économique et d’une dégradation locale des écosystèmes marins a fortement dégradé la rentabilité de chacun de ces 3 secteurs d’activité. De fait, au-delà de son intérêt purement académique, la forte dépendance du pays pour des SOE, aujourd’hui menacés, confère à l’étude du fonctionnement EIO un intérêt sociétal de première importance.
Développer, en Polynésie française, des dispositifs innovants pour un suivi et une gestion plus efficace et durable de ces écosystèmes répond donc à une attente prioritaire. Cela représente, de plus, une première étape dans la perspective du transfert des méthodologies développées par l'UMR EIO vers d’autres écosystèmes insulaires, notamment ceux des pays du Sud.
Les caractéristiques de la Polynésie française en font donc un site atelier de premier ordre pour étudier les interactions « ressources - environnement - usages » au sein des écosystèmes insulaires océaniens.
L’unité mixte de recherche : une structure adaptée aux enjeux associés à l’étude des EIO (Ecosystèmes Insulaires Océaniens)
La création de l’Unité Mixte de Recherche « Ecosystèmes Insulaires Océaniens » (UMR-EIO) en Polynésie française répond à un besoin important qui dépasse largement le cadre thématique des sciences de l’environnement et le contexte géographique de la Polynésie française. Il s’agit, en effet, d’ acquérir des connaissances pertinentes sur le fonctionnement et la réponse aux forçages d’un type d’écosystèmes particuliers (les EIO), dont la vulnérabilité aux pressions anthropiques menace la pérennité ainsi que celle des nombreux services d’origine écosystémiques (SOE) qui en dépendent.
Face à l’importance d’une telle tâche, et compte tenu des moyens techniques et humains disponibles en Polynésie française, le regroupement de plusieurs institutions scientifiques aux compétences complémentaires est apparu comme la solution la plus pertinente.
Construite sur cette base, l’UMR-EIO regroupe des personnels (enseignants-chercheurs, chercheurs, ingénieurs, techniciens, etc.) issus de 4 organismes de recherche : l’Université de Polynésie française (UPF), l’Institut Français de Recherche pour l’exploitation de la Mer (Ifremer), l’Institut de Recherche pour le développement (IRD) et l’Institut Louis Mallardé (ILM).
Aujourd’hui l’UMR-EIO regroupe 75 personnes, avec plus d’une cinquantaine de permanents en Polynésie française, mais aussi des étudiants en doctorat, des stagiaires et des personnels contractuels.
L'UMR-EIO constitue non seulement une structuration et une fédération des moyens pour la recherche, mais aussi un investissement dans la formation des étudiants de Polynésie française. Enfin, il s'agit de la première UMR française dont l'ensemble des effectifs est basé en dehors de la métropole. Cette originalité qui a distingué, dés sa création, l'UMR-EIO des autres unités mixtes françaises, constitue un signe fort de l'intérêt des organismes concernés pour la recherche et la formation en Polynésie française. Plus largement, la co-construction de cette UMR, à travers un partenariat entre des organismes de recherche gérés par l'Etat (UPF, Ifremer, IRD) et par le Pays, (ILM) illustre bien la volonté d'implication commune de l'Etat et du Pays dans ce projet scientifique structurant.
Cette démarche permet la mutualisation des moyens entre les partenaires, afin de mieux répondre, de manière coordonnée, aux attentes du Pays et aux défis scientifiques dans les écosystèmes insulaires océaniens. Elle offre aux équipes concernées un cadre structuré et une visibilité dans le dispositif national mis en place depuis de nombreuses années.
L’action de l’UMR est construite autour d’un projet scientifique visant à analyser les interactions Homme-ressources-usages au sein des écosystèmes insulaires.
La Polynésie française : un laboratoire naturel pour l’étude des écosystèmes insulaires océaniens
Réparties sur un territoire de plus de 5 millions de km2, les 118 îles qui composent la Polynésie française représentent un large panel de conditions écologiques, géomorphologiques (îles hautes avec récifs frangeant et récifs barrières, atolls) et anthropiques. Cette diversité de situations confère à la Polynésie française des atouts majeurs pour développer et mettre en place des approches comparatives en vue de tester des théories écologiques permettant de mieux comprendre le fonctionnement des écosystèmes insulaires océaniens (EIO) et les mécanismes impliqués dans leur réponse aux forçages.
Par ailleurs, au cours des 3 dernières décennies, les principaux piliers économiques de Polynésie française étaient constitués par la perliculture, la pêche (lagonaire et pélagique) et un tourisme orienté vers les plaisirs balnéaires (dont l’attractivité dépend largement de « l’état de santé » des écosystèmes concernés). Or, l’effet combiné de la crise économique et d’une dégradation locale des écosystèmes marins a fortement dégradé la rentabilité de chacun de ces 3 secteurs d’activité. De fait, au-delà de son intérêt purement académique, la forte dépendance du pays pour des SOE, aujourd’hui menacés, confère à l’étude du fonctionnement EIO un intérêt sociétal de première importance.
Développer, en Polynésie française, des dispositifs innovants pour un suivi et une gestion plus efficace et durable de ces écosystèmes répond donc à une attente prioritaire. Cela représente, de plus, une première étape dans la perspective du transfert des méthodologies développées par l'UMR EIO vers d’autres écosystèmes insulaires, notamment ceux des pays du Sud.
Les caractéristiques de la Polynésie française en font donc un site atelier de premier ordre pour étudier les interactions « ressources - environnement - usages » au sein des écosystèmes insulaires océaniens.
L’unité mixte de recherche : une structure adaptée aux enjeux associés à l’étude des EIO (Ecosystèmes Insulaires Océaniens)
La création de l’Unité Mixte de Recherche « Ecosystèmes Insulaires Océaniens » (UMR-EIO) en Polynésie française répond à un besoin important qui dépasse largement le cadre thématique des sciences de l’environnement et le contexte géographique de la Polynésie française. Il s’agit, en effet, d’ acquérir des connaissances pertinentes sur le fonctionnement et la réponse aux forçages d’un type d’écosystèmes particuliers (les EIO), dont la vulnérabilité aux pressions anthropiques menace la pérennité ainsi que celle des nombreux services d’origine écosystémiques (SOE) qui en dépendent.
Face à l’importance d’une telle tâche, et compte tenu des moyens techniques et humains disponibles en Polynésie française, le regroupement de plusieurs institutions scientifiques aux compétences complémentaires est apparu comme la solution la plus pertinente.
Construite sur cette base, l’UMR-EIO regroupe des personnels (enseignants-chercheurs, chercheurs, ingénieurs, techniciens, etc.) issus de 4 organismes de recherche : l’Université de Polynésie française (UPF), l’Institut Français de Recherche pour l’exploitation de la Mer (Ifremer), l’Institut de Recherche pour le développement (IRD) et l’Institut Louis Mallardé (ILM).
Aujourd’hui l’UMR-EIO regroupe 75 personnes, avec plus d’une cinquantaine de permanents en Polynésie française, mais aussi des étudiants en doctorat, des stagiaires et des personnels contractuels.
L'UMR-EIO constitue non seulement une structuration et une fédération des moyens pour la recherche, mais aussi un investissement dans la formation des étudiants de Polynésie française. Enfin, il s'agit de la première UMR française dont l'ensemble des effectifs est basé en dehors de la métropole. Cette originalité qui a distingué, dés sa création, l'UMR-EIO des autres unités mixtes françaises, constitue un signe fort de l'intérêt des organismes concernés pour la recherche et la formation en Polynésie française. Plus largement, la co-construction de cette UMR, à travers un partenariat entre des organismes de recherche gérés par l'Etat (UPF, Ifremer, IRD) et par le Pays, (ILM) illustre bien la volonté d'implication commune de l'Etat et du Pays dans ce projet scientifique structurant.
Programme de la matinée
8h00 accueil des officiels et invités
08 h 30 discours du Président de l’UPF et des tutelles de l’UMR
9h00 - 9h10 discours de Mme la ministre de la Recherche (en attente de confirmation)
9h10 - 10h10 présentation de l’UMR EIO
10h20 - 10h40 pause-café
10h40- 12h présentation des actions de l’UMR
-suivi des écosystèmes et caractérisation de la biodiversité
-valorisation de la biodiversité
-exploitation des ressources : exemple de la perliculture
-risques sanitaires
A partir de 12h00 cocktail
8h00 accueil des officiels et invités
08 h 30 discours du Président de l’UPF et des tutelles de l’UMR
9h00 - 9h10 discours de Mme la ministre de la Recherche (en attente de confirmation)
9h10 - 10h10 présentation de l’UMR EIO
10h20 - 10h40 pause-café
10h40- 12h présentation des actions de l’UMR
-suivi des écosystèmes et caractérisation de la biodiversité
-valorisation de la biodiversité
-exploitation des ressources : exemple de la perliculture
-risques sanitaires
A partir de 12h00 cocktail
