ARUE, jeudi 21 mars 2013. Marine Le Pen accompagnée de Louis Aliot, vice-président du parti frontiste tenait une conférence de presse ce matin à Tahiti. L’occasion pour la présidente du Front National de faire valoir que le FN est une alternative politique au plan national, où elle a pesé de plus de 6 millions de voix lors des présidentielles 2012, mais aussi localement. «Nous ne sommes pas présents pour les prochaines territoriales, mais nous serons de tous les prochains grands rendez-vous, nous allons continuer à nous développer» a annoncé Marine Le Pen, regrettant l’inéligibilité d’Eric Minardi. Le candidat FN en Polynésie pour les élections législatives 2012 a été déclaré inéligible en février dernier par le Conseil constitutionnel pour n’avoir pas déposé dans les délais ses comptes de campagne, «ce qui était une erreur des services comptables du siège national du Front National» explique Marine Le Pen.
Ce faux pas n’entame pas la volonté de la présidente du Front National de développer des fédérations de son parti dans tous les outre-mers dont Polynésie française. «La vague Bleu Marine a commencé à toucher la Polynésie française, elle va grossir et va devenir un acteur incontournable de la vie politique polynésienne, nous sommes une alternative» répète la présidente du FN qui engage ses sympathisants à s’investir réellement, à agir dans les différentes circonscriptions. «Il faut que nous nous structurions ici comme en métropole aussi. Nous travaillons à cette implantation locale, c’est notre feuille de route». Marine Le Pen explique que les scores obtenus par le FN aux différentes élections de 2012 permettent grâce au financement public des partis politiques «de rebondir». Après des années de disette financière et même de dettes, le Front National devenu la 3e force politique française, a désormais les moyens de s’implanter et d’ouvrir des fédérations. C’est dans ce sens qu’elle a entamé ce qu’elle intitule «le tour de France des oubliés» passant ainsi dans les outre-mers «car il y a un vrai sentiment d’abandon de la part des populations d’outre-mer».
Pour les prochaines élections territoriales en Polynésie, la présidente du Front National ne se prononce pas en faveur d’un candidat plutôt qu’un autre, mais elle déclare néanmoins que «l’indépendance serait la pire des choses qui pourrait arriver à la Polynésie française (…) Ce serait une glissade vers la misère, l’anarchie et l’effondrement économique du territoire». Elle estime que le statut d’autonomie actuel qui régit la Polynésie «est assez normal compte tenu de l’éloignement de la France. Cette part d’autonomie dans la gestion paraît assez légitime, mais il ne faut pas aller au-delà de ce qui existe aujourd’hui». Marine Le Pen a rencontré Gaston Flosse, ce jeudi matin lors d’un petit-déjeuner, mais elle n’est pas tendre avec le président du Tahoeraa face «à son long parcours politique qui n’est pas sans tache (…) Nous avons parlé des problèmes économiques du territoire, des pistes de développement mais le FN n’entend pas se ranger derrière lui». Pour Marine Le Pen, Gaston Flosse qui a depuis quitté les rangs de l’UMP «porte une part de responsabilité dans la politique nationale de l’UMP qui a été mauvaise pour notre pays». Après deux jours seulement à Tahiti la présidente du Front National quittera la Polynésie française vendredi matin.
Ce faux pas n’entame pas la volonté de la présidente du Front National de développer des fédérations de son parti dans tous les outre-mers dont Polynésie française. «La vague Bleu Marine a commencé à toucher la Polynésie française, elle va grossir et va devenir un acteur incontournable de la vie politique polynésienne, nous sommes une alternative» répète la présidente du FN qui engage ses sympathisants à s’investir réellement, à agir dans les différentes circonscriptions. «Il faut que nous nous structurions ici comme en métropole aussi. Nous travaillons à cette implantation locale, c’est notre feuille de route». Marine Le Pen explique que les scores obtenus par le FN aux différentes élections de 2012 permettent grâce au financement public des partis politiques «de rebondir». Après des années de disette financière et même de dettes, le Front National devenu la 3e force politique française, a désormais les moyens de s’implanter et d’ouvrir des fédérations. C’est dans ce sens qu’elle a entamé ce qu’elle intitule «le tour de France des oubliés» passant ainsi dans les outre-mers «car il y a un vrai sentiment d’abandon de la part des populations d’outre-mer».
Pour les prochaines élections territoriales en Polynésie, la présidente du Front National ne se prononce pas en faveur d’un candidat plutôt qu’un autre, mais elle déclare néanmoins que «l’indépendance serait la pire des choses qui pourrait arriver à la Polynésie française (…) Ce serait une glissade vers la misère, l’anarchie et l’effondrement économique du territoire». Elle estime que le statut d’autonomie actuel qui régit la Polynésie «est assez normal compte tenu de l’éloignement de la France. Cette part d’autonomie dans la gestion paraît assez légitime, mais il ne faut pas aller au-delà de ce qui existe aujourd’hui». Marine Le Pen a rencontré Gaston Flosse, ce jeudi matin lors d’un petit-déjeuner, mais elle n’est pas tendre avec le président du Tahoeraa face «à son long parcours politique qui n’est pas sans tache (…) Nous avons parlé des problèmes économiques du territoire, des pistes de développement mais le FN n’entend pas se ranger derrière lui». Pour Marine Le Pen, Gaston Flosse qui a depuis quitté les rangs de l’UMP «porte une part de responsabilité dans la politique nationale de l’UMP qui a été mauvaise pour notre pays». Après deux jours seulement à Tahiti la présidente du Front National quittera la Polynésie française vendredi matin.
