PAPEETE, le 18 février 2016. Pour le ministre de la Santé, Patrick Howell, une grève au CHPF jour de la venue du président de la République François Hollande ne serait pas une "bonne idée" .
Car le ministre de la Santé souhaite ce jour-là "discuter du fait nucléaire et demander à l'Etat de nous aider en ce qui concerne les patients touchés malheureusement pas des maladies radio-induites". Patrick Howell n'a pas précisé ce jeudi le montant de l'aide souhaitée : "L'idée est qu'il y ait une reconnaissance de la part de l'Etat sur le fait nucléaire", explique-t-il.
Mardi, la question avait été abordée à l'assemblée lors du débat sur le schéma d'organisation sanitaire. La représentante UPLD Eliane Tevahitua y a souligné que les 193 essais nucléaires (dont 41 atmosphériques) effectués en Polynésie française avaient placé "la population ma’ohi au rang de cobayes". Ainsi pour 7 789 patients atteints de cancers radio-induits, déjà plus de 54 milliards de francs ont été dépensés. Une facture qui va encore grossir. "Cette augmentation des dépenses des cancers radio-induits est insoutenable. C'est à la France de les assumer", mettait en avant la représentante UPLD. "La France doit prendre les frais inhérents aux cas de cancers : 7 à 8 milliards par an, ce sont les dommages collatéraux de ces 193 essais nucléaires. C'est cette prise en charge par l'État qui manque cruellement dans ce schéma stratégique." Visiblement Patrick Howell est d'accord avec l'élue sur ce point.
Car le ministre de la Santé souhaite ce jour-là "discuter du fait nucléaire et demander à l'Etat de nous aider en ce qui concerne les patients touchés malheureusement pas des maladies radio-induites". Patrick Howell n'a pas précisé ce jeudi le montant de l'aide souhaitée : "L'idée est qu'il y ait une reconnaissance de la part de l'Etat sur le fait nucléaire", explique-t-il.
Mardi, la question avait été abordée à l'assemblée lors du débat sur le schéma d'organisation sanitaire. La représentante UPLD Eliane Tevahitua y a souligné que les 193 essais nucléaires (dont 41 atmosphériques) effectués en Polynésie française avaient placé "la population ma’ohi au rang de cobayes". Ainsi pour 7 789 patients atteints de cancers radio-induits, déjà plus de 54 milliards de francs ont été dépensés. Une facture qui va encore grossir. "Cette augmentation des dépenses des cancers radio-induits est insoutenable. C'est à la France de les assumer", mettait en avant la représentante UPLD. "La France doit prendre les frais inhérents aux cas de cancers : 7 à 8 milliards par an, ce sont les dommages collatéraux de ces 193 essais nucléaires. C'est cette prise en charge par l'État qui manque cruellement dans ce schéma stratégique." Visiblement Patrick Howell est d'accord avec l'élue sur ce point.
