Aéroport de Tahiti : le Pays marque son retour au conseil d'administration
Le Pays est de retour au conseil d'administration (CA) d'Aéroport de Tahiti. Jean-Christophe Bouissou est depuis le 20 mai président de ce conseil d'administration. Un retour logique pour le gouvernement qui souhaite « s'exprimer ».
Pour montrer son désaccord, le Pays, et ses gouvernements successifs, avait décidé depuis 2011 de ne plus siéger au conseil d'administration d'Aéroport de Tahiti, qui gère l'infrastructure depuis 2010. Ce retour était déjà promis depuis le mois d'octobre dernier lorsqu'Edouard Fritch faisait le bilan de 100 jours.
Légende
Les représentants du Pays ont retrouvé leurs sièges au sein du conseil d'administration d'Aéroport de Tahiti.
Pour montrer son désaccord, le Pays, et ses gouvernements successifs, avait décidé depuis 2011 de ne plus siéger au conseil d'administration d'Aéroport de Tahiti, qui gère l'infrastructure depuis 2010. Ce retour était déjà promis depuis le mois d'octobre dernier lorsqu'Edouard Fritch faisait le bilan de 100 jours.
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Les représentants du Pays ont retrouvé leurs sièges au sein du conseil d'administration d'Aéroport de Tahiti.
Fifa : Suspension pour huit ans de Reynald Temarii
La commission d'éthique de la Fédération internationale de football (Fifa) a annoncé le 13 mai la suspension pour huit ans du directeur général de la Fédération tahitienne de football, Reynald Temarii, coupable de violation du code d'éthique.
Il aurait pu devenir un grand nom de la Fifa ; mais Reynald Temarii, ex vice-président de la Fédération internationale de football, a enfreint le code d'éthique de la Fifa "en acceptant un montant de 305.640 euros (36,5 millions Fcfp) de M. Mohamed bin Hammam, alors membre du Comité exécutif de la Fifa et président de l'AFC, pour couvrir ses frais de procédure dans le cadre d'un appel interjeté contre sa précédente suspension prononcée par la Commission d'éthique de la Fifa le 17 novembre 2010", a indiqué le 13 mai la Fifa dans un communiqué.
Le Tahitien, mis en cause dans le scandale autour de l'attribution de la Coupe du monde de football 2022 au Qatar, avait reçu cette somme en janvier 2011 à la suite d'une entrevue avec M. Bin Hamman, alors candidat à la présidence de la Fifa, a ajouté l'organe suprême du football mondial.
Depuis le 13 mai, Reynald Temarii est suspendu de "toute activité liée au football aux niveaux national et international pour une durée de huit ans".
L’affaire remonte à octobre 2010, alors que Reynald Temarii siégeait encore parmi les 24 membres du comité exécutif de la Fifa. Des révélations publiées dans le Sunday Times, l’édition dominicale du très sérieux London Times, laissaient entendre que Reynald Temarii était disposé à monnayer son scrutin en échange de pots-de-vin.
Il aurait pu devenir un grand nom de la Fifa ; mais Reynald Temarii, ex vice-président de la Fédération internationale de football, a enfreint le code d'éthique de la Fifa "en acceptant un montant de 305.640 euros (36,5 millions Fcfp) de M. Mohamed bin Hammam, alors membre du Comité exécutif de la Fifa et président de l'AFC, pour couvrir ses frais de procédure dans le cadre d'un appel interjeté contre sa précédente suspension prononcée par la Commission d'éthique de la Fifa le 17 novembre 2010", a indiqué le 13 mai la Fifa dans un communiqué.
Le Tahitien, mis en cause dans le scandale autour de l'attribution de la Coupe du monde de football 2022 au Qatar, avait reçu cette somme en janvier 2011 à la suite d'une entrevue avec M. Bin Hamman, alors candidat à la présidence de la Fifa, a ajouté l'organe suprême du football mondial.
Depuis le 13 mai, Reynald Temarii est suspendu de "toute activité liée au football aux niveaux national et international pour une durée de huit ans".
L’affaire remonte à octobre 2010, alors que Reynald Temarii siégeait encore parmi les 24 membres du comité exécutif de la Fifa. Des révélations publiées dans le Sunday Times, l’édition dominicale du très sérieux London Times, laissaient entendre que Reynald Temarii était disposé à monnayer son scrutin en échange de pots-de-vin.
Les cuves de Fare Ute repoussées en zone Est de Motu Uta dès 2020
Un nouvel accord est conclu entre la collectivité et les sociétés importatrices d’hydrocarbures pour le transfert de la zone de stockage de Fare Ute vers la partie Est de la digue de Motu Uta. L’opération sera totalement achevée en 2021.
A Fare Ute, la présence de ces dépôts d’hydrocarbures à proximité immédiate de Papeete, dans la zone industrielle et dans l’axe de la piste de Tahiti-Faa’a, pose un problème de sécurité. La vétusté des installations laisse en outre craindre de possibles nuisances sur l’environnement.
A Fare Ute, la présence de ces dépôts d’hydrocarbures à proximité immédiate de Papeete, dans la zone industrielle et dans l’axe de la piste de Tahiti-Faa’a, pose un problème de sécurité. La vétusté des installations laisse en outre craindre de possibles nuisances sur l’environnement.
Le groupe Tapura Huira'atira officiellement constitué
Le groupe des représentants pro-Fritch s'est officiellement déclaré le 7 mai au secrétariat de l'Assemblée de Polynésie française.
Le groupe Tapura Huira'atira est officiellement constitué le 7 mai au matin. Les 15 élus qui composent alors le groupe sont installés dans l'hémicycle entre le groupe Tahoera'a Huira'atira (23 représentants) et le groupe A Ti'a Porinetia (8 représentants). A l'extrême gauche de l'Assemblée, le groupe souverainiste UPLD compte 11 représentants.
Sous l'étiquette Tapura Huira'atira, cette nouvelle formation parlementaire polynésienne rassemble les frondeurs du Tahoera'a, sous la présidence de Sylvana Puhetini.
Ces élus se sont automatiquement exclus du parti orange en quittant le groupe Tahoera'a Huira'atira.
En ce début du mois de mai, cette formation proche du gouvernement Fritch est composée alors de : Joseph Ah-Sha ; Dylma Aro ; Virginie Bruant ; Michel Buillard ; Félix Faatau ; Jacquie Graffe ; Béatrice Lucas ; Sylvana Puhetini ; Puta'i Taae ; Maina Sage ; Jeannine Tata ; Teapehu Teahe ; Lana Tetuanui ; Moehau Teriitahi ; et John Toromona.
Légende
Le groupe Tapura Huira'atira a d'abord été composé de 15 représentants.
Le groupe Tapura Huira'atira est officiellement constitué le 7 mai au matin. Les 15 élus qui composent alors le groupe sont installés dans l'hémicycle entre le groupe Tahoera'a Huira'atira (23 représentants) et le groupe A Ti'a Porinetia (8 représentants). A l'extrême gauche de l'Assemblée, le groupe souverainiste UPLD compte 11 représentants.
Sous l'étiquette Tapura Huira'atira, cette nouvelle formation parlementaire polynésienne rassemble les frondeurs du Tahoera'a, sous la présidence de Sylvana Puhetini.
Ces élus se sont automatiquement exclus du parti orange en quittant le groupe Tahoera'a Huira'atira.
En ce début du mois de mai, cette formation proche du gouvernement Fritch est composée alors de : Joseph Ah-Sha ; Dylma Aro ; Virginie Bruant ; Michel Buillard ; Félix Faatau ; Jacquie Graffe ; Béatrice Lucas ; Sylvana Puhetini ; Puta'i Taae ; Maina Sage ; Jeannine Tata ; Teapehu Teahe ; Lana Tetuanui ; Moehau Teriitahi ; et John Toromona.
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Le groupe Tapura Huira'atira a d'abord été composé de 15 représentants.
Les dates
Le 3 mai :
Nuihau Laurey et Lana Tetuanui ont remporté les élections sénatoriales partielles le 3 mai, à Papeete, dès le premier tour du scrutin avec une confortable majorité de 380 voix pour le vice-président et de justesse pour Lana Tetuanui avec 356 voix, c'est-à-dire six voix à peine au-dessus du seuil de la majorité absolue. Edouard Fritch peut dorénavant compter sur le soutien de quatre parlementaires à Paris.
Le 6 mai : La confédération syndicale A Ti’a i Mua alarme sur l’urgence de la réforme du système polynésien de la Protection sociale généralisée et dénonce la politique de la chaise vide des principales centrales syndicales aux réunions de réflexion depuis février.
Le 10 mai : Alors qu'il se dirigeait vers Teahupo'o, un homme de 46 ans, demeurant à Papeari, a perdu le contrôle de son véhicule. Après avoir percuté le parapet du pont, son véhicule s'est précipité dans la rivière. Lorsque les secours sont arrivés sur place, ils n'ont pu que constater le décès de conducteur, seul à bord du véhicule.
Le 12 mai : le conseil politique du Tahoera'a Huira'atira a décidé d'exclure Edouard Fritch, bien qu'il en soit le président délégué du parti orange.
Le 19 mai : le représentant à l'assemblée Antonio Perez est condamné à 3 mois de prison avec sursis et 150 000 Fcfp d'amende pour des faits d'agression sexuelle et violences volontaires en état d’ivresse, commis en décembre 2014 lors du pot de fin d'année d'une des banques de la place.
Le 21 mai : le groupe mexicain Aquakita a signé un protocole d'accord pour devenir majoritaire dans le golf de Temae, à Moorea. Il compte y construire un hôtel et un parc aquatique, pour un investissement atteignant les 4,7 milliards Fcfp
Le 26 mai : le tribunal correctionnel a condamné un infirmier à six mois de prison avec sursis et inscription au fichier judiciaire automatisé des auteurs d'infractions sexuelles ou violente. Il lui est reproché d'avoir effectué une fellation à un patient de l'hôpital psychiatrique
Le 28 mai : La chambre territoriale des comptes (CTC) a publié un rapport d'observations définitives sur le Centre des métiers de la mer en analysant la gestion de l'établissement de 2010 à 2014. Le rapport pointe du doigt les incohérences entre les formations proposées et les besoins du secteur.
Depuis juin 2014, l'établissement a pour mission de former à tous les métiers des secteurs maritimes, qu’ils soient exercés en mer ou sur terre. "Or, aucune étude sur les besoins en formations dans ces secteurs n’a été réalisée préalablement à l’élargissement du champ de compétence de l’établissement", épinglait la chambre.
Le 30 mai : un jeune homme de 25 ans s’est tué, sur la route samedi à 12h30, à Haapiti (au PK 26,6) sur l’île de Moorea. Selon les premiers constats effectués par la brigade territoriale de Moorea, le jeune homme circulait sur une moto de 80 cm3 quand, dans une courbe, il a perdu le contrôle de son deux-roues, peut-être en raison de la chaussée glissante car il pleuvait légèrement.
Nuihau Laurey et Lana Tetuanui ont remporté les élections sénatoriales partielles le 3 mai, à Papeete, dès le premier tour du scrutin avec une confortable majorité de 380 voix pour le vice-président et de justesse pour Lana Tetuanui avec 356 voix, c'est-à-dire six voix à peine au-dessus du seuil de la majorité absolue. Edouard Fritch peut dorénavant compter sur le soutien de quatre parlementaires à Paris.
Le 6 mai : La confédération syndicale A Ti’a i Mua alarme sur l’urgence de la réforme du système polynésien de la Protection sociale généralisée et dénonce la politique de la chaise vide des principales centrales syndicales aux réunions de réflexion depuis février.
Le 10 mai : Alors qu'il se dirigeait vers Teahupo'o, un homme de 46 ans, demeurant à Papeari, a perdu le contrôle de son véhicule. Après avoir percuté le parapet du pont, son véhicule s'est précipité dans la rivière. Lorsque les secours sont arrivés sur place, ils n'ont pu que constater le décès de conducteur, seul à bord du véhicule.
Le 12 mai : le conseil politique du Tahoera'a Huira'atira a décidé d'exclure Edouard Fritch, bien qu'il en soit le président délégué du parti orange.
Le 19 mai : le représentant à l'assemblée Antonio Perez est condamné à 3 mois de prison avec sursis et 150 000 Fcfp d'amende pour des faits d'agression sexuelle et violences volontaires en état d’ivresse, commis en décembre 2014 lors du pot de fin d'année d'une des banques de la place.
Le 21 mai : le groupe mexicain Aquakita a signé un protocole d'accord pour devenir majoritaire dans le golf de Temae, à Moorea. Il compte y construire un hôtel et un parc aquatique, pour un investissement atteignant les 4,7 milliards Fcfp
Le 26 mai : le tribunal correctionnel a condamné un infirmier à six mois de prison avec sursis et inscription au fichier judiciaire automatisé des auteurs d'infractions sexuelles ou violente. Il lui est reproché d'avoir effectué une fellation à un patient de l'hôpital psychiatrique
Le 28 mai : La chambre territoriale des comptes (CTC) a publié un rapport d'observations définitives sur le Centre des métiers de la mer en analysant la gestion de l'établissement de 2010 à 2014. Le rapport pointe du doigt les incohérences entre les formations proposées et les besoins du secteur.
Depuis juin 2014, l'établissement a pour mission de former à tous les métiers des secteurs maritimes, qu’ils soient exercés en mer ou sur terre. "Or, aucune étude sur les besoins en formations dans ces secteurs n’a été réalisée préalablement à l’élargissement du champ de compétence de l’établissement", épinglait la chambre.
Le 30 mai : un jeune homme de 25 ans s’est tué, sur la route samedi à 12h30, à Haapiti (au PK 26,6) sur l’île de Moorea. Selon les premiers constats effectués par la brigade territoriale de Moorea, le jeune homme circulait sur une moto de 80 cm3 quand, dans une courbe, il a perdu le contrôle de son deux-roues, peut-être en raison de la chaussée glissante car il pleuvait légèrement.
