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Lutte – Championnat de Polynésie : Record de participation battu

Le championnat de Polynésie de lutte s’est déroulé le samedi 18 mai au dojo Vaitavatava, proposé par la fédération polynésienne de lutte et disciplines associées (FPLDA). Pas moins de 17 clubs étaient représentés avec 104 lutteurs inscrits en provenance de trois îles différentes : Tahiti, Moorea et Huahine. Loïc Tautu, Henri Burns, Tamahau Mc Comb et bien d’autres champions étaient de la partie.


Belle progression dans la catégorie "kids"
Belle progression dans la catégorie "kids"
Avec 86 inscrits lors de la lutte sur sable proposée en avril dernier aux Jardins de Paofai, on peut noter une belle progression sur ces championnats avec 104 inscrits. La progression la plus importante se situe au niveau des enfants avec 58 enfants présents. La fédération envisage de changer de salle afin d’accueillir les participants, de plus en plus nombreux.
 
On note que cette fédération est en pleine progression depuis quelques années avec pas moins de « 856 licenciés, 26 clubs affiliés, qui inscrivent la FPLDA dans une dynamique de progression » selon son conseiller technique Daniel Ray. La lutte, rappelons-le, est une des disciplines de prédilection des pratiquants de MMA, ce qui pourrait expliquer en partie cet engouement.
 
Du plus lourd au plus léger, les champions de Polynésie 2019 en sénior sont Loïc Tautu (+115 kg), Henri Burns (-115 kg), Tamatea Taataroa (-97 kg), Haunui Taraufau (-92 kg), Aremiti Tinirau (86 kg), Tevaitaua Faaterehia (-79 kg), Vaiarii Childs (-74 kg) et Tamahau Mc Comb (-70 kg). Chez les femmes, les championnes sont Jessica Lemaire (+ 88 kg), Anna Yon Yue Chong (- 68 kg) et Hoani Teihotu (-59 kg). SB/FPLDA
 
Parole à Daniel Ray, conseiller technique fédéral :
 
Quel est le bilan de ce championnat ?
 
 « On observe des combats dont le niveau est élevé. Les stratégies mises en œuvre sont maintenant dictées par la lutte et non par les sports de combat dont les combattants sont issus. Les attitudes, les techniques et les enchainements font de ces combats de réels combats de haut niveau. Il manque maintenant de l’adversité et des compétitions contre des adversaires nouveaux pour élever le niveau ».
 
Quelques mots sur la participation ?
 
« Les jeunes sont de plus en plus nombreux. La pratique commence à se féminiser chez les jeunes mais aussi paradoxalement chez les adultes. La tranche d’âge des cadets et juniors fait encore défaut. Le nombre de clubs sensibles à la pratique de la lutte augmente. Les entraineurs chargés de cours de lutte sont maintenant plus nombreux. Du coup, des pratiquants nouveaux viennent découvrir ce sport et sont tout de suite séduits par les cours adaptés à chaque niveau. »
 
Infos et résultats complets sur la page facebook de la fédération polynésienne de lutte et disciplines associées.

Rédigé par SB /FPLDA le Mercredi 22 Mai 2019 à 23:06 | Lu 657 fois