Interrogé au sujet de la polémique qui attaque son ministère, Louis Frébault fustige les manœuvres politiciennes mises sur pied par Poema Tang, candidate à la députation sur la 1er circonscription sous la bannière O Porinetia-To Tatau Ai’a, dans la perspective des élections législatives.
Une conférence de presse était organisée jeudi 29 mars, au ministère du Logement. Le ministre y a soigneusement rappelé les engagements budgétaires programmés pour 2012, au titre du Contrat de projet Etat-Pays (CDP), dans le cadre de son volet Logement social.
Et de rappeler qu'en 2012, le taux d’engagement des programmes de logement est de 47%, soit 9 milliards Fcfp pour financer la construction de 350 logements collectifs et 120 logements individuels.En somme, 8 projets de logement social sont programmés. Le ministre a également évoqué 1.6 milliard Fcfp d'investissements consacrés, toujours dans le cadre du CDP, à la réhabilitation du parc de logement social et 1.4 milliard Fcfp à sa sécurisation.
Il a enfin dénoncé une tentative de désinformation sur la question des expulsions, parmi les usagers du logement social : « C’est facile d’aller dans les quartiers et d’organiser des gens en collectif », s'est indigné Louis Frébault. « Je ne sais pas où Mme Tang va chercher ses informations ; mais c’est grave de se présenter aux législatives avec une attitude pareille : on nous reproche d’expulser des gens ? Il y a eu quatre expulsions en 2011, après 9 ans de procédure et pour des personnes de mauvaise foi à qui on a proposé un étalement de la dette en loyers impayés jusqu’à une durée de 100 ans ! »
Une conférence de presse était organisée jeudi 29 mars, au ministère du Logement. Le ministre y a soigneusement rappelé les engagements budgétaires programmés pour 2012, au titre du Contrat de projet Etat-Pays (CDP), dans le cadre de son volet Logement social.
Et de rappeler qu'en 2012, le taux d’engagement des programmes de logement est de 47%, soit 9 milliards Fcfp pour financer la construction de 350 logements collectifs et 120 logements individuels.En somme, 8 projets de logement social sont programmés. Le ministre a également évoqué 1.6 milliard Fcfp d'investissements consacrés, toujours dans le cadre du CDP, à la réhabilitation du parc de logement social et 1.4 milliard Fcfp à sa sécurisation.
Il a enfin dénoncé une tentative de désinformation sur la question des expulsions, parmi les usagers du logement social : « C’est facile d’aller dans les quartiers et d’organiser des gens en collectif », s'est indigné Louis Frébault. « Je ne sais pas où Mme Tang va chercher ses informations ; mais c’est grave de se présenter aux législatives avec une attitude pareille : on nous reproche d’expulser des gens ? Il y a eu quatre expulsions en 2011, après 9 ans de procédure et pour des personnes de mauvaise foi à qui on a proposé un étalement de la dette en loyers impayés jusqu’à une durée de 100 ans ! »
INTERVIEW
Vous dénoncez les malversations de certains groupes politiques qui mettent à mal le travail des agents de l’OPH
Louis Frébault : Oui, je mets en garde les personnes qui vont dans les lotissements sociaux pour aller dire des choses qui sont fausses. C’est mettre à mal le travail fait par nos agents de l’OPH (Office polynésien de l’habitat : NDLR) et du pays, qui vont tout au long le l’année à la rencontre de ces personnes. Et ce n’est pas parce que les échéances législatives approchent que l’on peut se permettre ce genre de manœuvre.
Vous vous félicitez du travail qu’a engagé votre ministère depuis votre prise de fonction ?
Louis Frébault : Non, je n’irai pas jusqu’à me féliciter ; mais on a fait notre travail. On est présent sur le terrain, l’OPH fait son travail, rencontre les associations de ces divers lotissements. On connaît les problèmes : on les rencontre au quotidien. Aller raconter que l’on expulse un très grand nombre de personnes est un mensonge : en 2011, il y a eu 4 expulsions au bout de neuf ans de procédure. Il ne faut pas raconter n’importe quoi.
Cela met à mal l’avancement des programmes de l’OPH. Les manœuvres auprès des riverains du projet Tepapa (vallée de Titioro, Papeete : NDLR) pour les inciter à contester, sont nuisibles. Cela peut conduire à la déprogrammation du projet. Où seront les agitateurs après les élections législatives ? Continueront-ils à soutenir ces collectifs ? Non. Laissez nous faire notre travail, laisser l’OPH travailler et arrêtez de chercher des problèmes là où il n’y en a pas
Tahiti infos : Il y a tout de même un problème à l’OPH, le montant des impayés de loyers paralyse financièrement l’organisme. Quelle réponse apportez-vous à cela ?
Louis Frébault : Il ne suffit pas de dire qu’il y a un problème. Certes le problème existe ; mais on le traine depuis 20 ans. Peut être a-t-on enfin cette année l’espoir de parvenir à une solution. Je vous rappelle que l’on était à des taux de recouvrement des loyers de l’ordre de 36% -le plus mauvais du territoire national-, nous parvenons maintenant à un taux de recouvrement de 82% grâce à une réforme de l’Aide familiale au logement (AFL) et une réforme de la grille des loyers, qui attendait dans les tiroirs depuis 2 ans, et que personne n’avait eu le courage de mettre en œuvre. Il est vrai qu’il est plus simple de dénoncer que de réformer. Les loyers vont être augmentés mais dans le même temps cela sera accompagné pour les locataires du soutien de l’AFL. Cela a été validé par le gouvernement, le projet va passer à l’assemblée de Polynésie et sera adopté pour régler ce problème de loyers impayés dans le parc de logement sociaux.
Tahiti Infos : Vous organisez cette conférence de presse pour répondre aux attaques de Poema Tang ?
Louis Frébault : Pas uniquement à Poema Tang ; mais à tous les Poema Tang qui vont dans les lotissements. Je leur dis : laissez nous travailler. Ces manœuvres peuvent conduire à des problèmes que l’on arrivera plus à contrôler. C’est pour ça que j’ai tenu dès le départ à rétablir la vérité : il n’y a pas d’expulsion (0.4% sur le parc ; 2.800 logements, quatre concernés). (…) Il faut arrêter de donner de fausses informations. Je ne sais pas qui gagne à faire cela. Je sais par contre que lorsqu’un programme est annulé, comme celui de Mahina Tea qui attendait d’être réhabilité, des personnes perdent leur logement, 36 concernant ce projet précis.
Vous dénoncez les malversations de certains groupes politiques qui mettent à mal le travail des agents de l’OPH
Louis Frébault : Oui, je mets en garde les personnes qui vont dans les lotissements sociaux pour aller dire des choses qui sont fausses. C’est mettre à mal le travail fait par nos agents de l’OPH (Office polynésien de l’habitat : NDLR) et du pays, qui vont tout au long le l’année à la rencontre de ces personnes. Et ce n’est pas parce que les échéances législatives approchent que l’on peut se permettre ce genre de manœuvre.
Vous vous félicitez du travail qu’a engagé votre ministère depuis votre prise de fonction ?
Louis Frébault : Non, je n’irai pas jusqu’à me féliciter ; mais on a fait notre travail. On est présent sur le terrain, l’OPH fait son travail, rencontre les associations de ces divers lotissements. On connaît les problèmes : on les rencontre au quotidien. Aller raconter que l’on expulse un très grand nombre de personnes est un mensonge : en 2011, il y a eu 4 expulsions au bout de neuf ans de procédure. Il ne faut pas raconter n’importe quoi.
Cela met à mal l’avancement des programmes de l’OPH. Les manœuvres auprès des riverains du projet Tepapa (vallée de Titioro, Papeete : NDLR) pour les inciter à contester, sont nuisibles. Cela peut conduire à la déprogrammation du projet. Où seront les agitateurs après les élections législatives ? Continueront-ils à soutenir ces collectifs ? Non. Laissez nous faire notre travail, laisser l’OPH travailler et arrêtez de chercher des problèmes là où il n’y en a pas
Tahiti infos : Il y a tout de même un problème à l’OPH, le montant des impayés de loyers paralyse financièrement l’organisme. Quelle réponse apportez-vous à cela ?
Louis Frébault : Il ne suffit pas de dire qu’il y a un problème. Certes le problème existe ; mais on le traine depuis 20 ans. Peut être a-t-on enfin cette année l’espoir de parvenir à une solution. Je vous rappelle que l’on était à des taux de recouvrement des loyers de l’ordre de 36% -le plus mauvais du territoire national-, nous parvenons maintenant à un taux de recouvrement de 82% grâce à une réforme de l’Aide familiale au logement (AFL) et une réforme de la grille des loyers, qui attendait dans les tiroirs depuis 2 ans, et que personne n’avait eu le courage de mettre en œuvre. Il est vrai qu’il est plus simple de dénoncer que de réformer. Les loyers vont être augmentés mais dans le même temps cela sera accompagné pour les locataires du soutien de l’AFL. Cela a été validé par le gouvernement, le projet va passer à l’assemblée de Polynésie et sera adopté pour régler ce problème de loyers impayés dans le parc de logement sociaux.
Tahiti Infos : Vous organisez cette conférence de presse pour répondre aux attaques de Poema Tang ?
Louis Frébault : Pas uniquement à Poema Tang ; mais à tous les Poema Tang qui vont dans les lotissements. Je leur dis : laissez nous travailler. Ces manœuvres peuvent conduire à des problèmes que l’on arrivera plus à contrôler. C’est pour ça que j’ai tenu dès le départ à rétablir la vérité : il n’y a pas d’expulsion (0.4% sur le parc ; 2.800 logements, quatre concernés). (…) Il faut arrêter de donner de fausses informations. Je ne sais pas qui gagne à faire cela. Je sais par contre que lorsqu’un programme est annulé, comme celui de Mahina Tea qui attendait d’être réhabilité, des personnes perdent leur logement, 36 concernant ce projet précis.
