Tahiti, le 25 septembre 2024 - Ils sont douze “oiseaux de nuit” comme les surnomme le père Christophe, douze sans-abri inscrits au programme d’amélioration et de sécurisation de l’insertion professionnelle et sociale des personnes sans-abri. Ils ont visité le haut-commissariat ce mercredi après-midi dans le cadre de ce programme. Une institution parmi d’autres pour avoir une meilleure connaissance du fonctionnement du pays.
“C’est bien de pouvoir comprendre”, dit l’un, “on comprend mieux maintenant comment ça marche, les lois et le reste. Vraiment, c’est intéressant”, ajoute un autre. Ce mercredi après-midi, les douze participants au programme d’amélioration et de sécurisation de l’insertion professionnelle et sociale des personnes sans-abri du centre Te Vai-ete ont été reçues au haut-commissariat. Une présentation des services et missions a été faite, ainsi qu’une visite des locaux dont le poste de commandement de crise.
Ils ont également visité, il y a quelques semaines, la présidence et l’assemblée de la Polynésie. Ils iront bientôt au palais de justice. À chaque fois, des présentations sont prévues. “Cela leur permet d’avoir une meilleure connaissance des institutions du pays”, explique le père Christophe, mais aussi de la répartition des compétences. Ce mercredi, au haut-commissariat, les questions n’ont pas manqué, de même que les remarques et commentaires suscitant des échanges éclairants sur la citoyenneté par exemple.
“Pas d’avenir à Nuutania”
Le programme, impulsé et porté par l’accueil Te Vai-ete du père Christophe, en partenariat avec la délégation des disciples d’Escoffier, a été lancé début juillet. Il est soutenu et financé par plusieurs ministères. Il est un projet pilote qui forme actuellement douze hommes sans-abri, ou “oiseaux de nuit” comme les surnomme le père Christophe, âgés de 20 à 49 ans.
Les douze volontaires ont été retenus pour leurs compétences cognitives et leurs aptitudes psycho-sociales à suivre le programme dans son intégralité. Ils se sont tous engagés à aller jusqu’au bout. Richard tient bon. “C’est une chance pour nous sortir de cette vie. À Nuutania, il n’y a pas d’avenir.”
Concrètement, la formation se découpe en deux semestres : six mois de remise à niveau et de remobilisation autour des métiers de la restauration, assurée par un organisme de formation rôdé à ce public étudiant et à la filière hôtellerie/restauration, et six mois de stage pratique avec l’ouverture d’un restaurant d’application d’insertion grâce à un encadrement à l’accueil Te Vai-ete (chef de cuisine et maître d’hôtel).
“C’est bien de pouvoir comprendre”, dit l’un, “on comprend mieux maintenant comment ça marche, les lois et le reste. Vraiment, c’est intéressant”, ajoute un autre. Ce mercredi après-midi, les douze participants au programme d’amélioration et de sécurisation de l’insertion professionnelle et sociale des personnes sans-abri du centre Te Vai-ete ont été reçues au haut-commissariat. Une présentation des services et missions a été faite, ainsi qu’une visite des locaux dont le poste de commandement de crise.
Ils ont également visité, il y a quelques semaines, la présidence et l’assemblée de la Polynésie. Ils iront bientôt au palais de justice. À chaque fois, des présentations sont prévues. “Cela leur permet d’avoir une meilleure connaissance des institutions du pays”, explique le père Christophe, mais aussi de la répartition des compétences. Ce mercredi, au haut-commissariat, les questions n’ont pas manqué, de même que les remarques et commentaires suscitant des échanges éclairants sur la citoyenneté par exemple.
“Pas d’avenir à Nuutania”
Le programme, impulsé et porté par l’accueil Te Vai-ete du père Christophe, en partenariat avec la délégation des disciples d’Escoffier, a été lancé début juillet. Il est soutenu et financé par plusieurs ministères. Il est un projet pilote qui forme actuellement douze hommes sans-abri, ou “oiseaux de nuit” comme les surnomme le père Christophe, âgés de 20 à 49 ans.
Les douze volontaires ont été retenus pour leurs compétences cognitives et leurs aptitudes psycho-sociales à suivre le programme dans son intégralité. Ils se sont tous engagés à aller jusqu’au bout. Richard tient bon. “C’est une chance pour nous sortir de cette vie. À Nuutania, il n’y a pas d’avenir.”
Concrètement, la formation se découpe en deux semestres : six mois de remise à niveau et de remobilisation autour des métiers de la restauration, assurée par un organisme de formation rôdé à ce public étudiant et à la filière hôtellerie/restauration, et six mois de stage pratique avec l’ouverture d’un restaurant d’application d’insertion grâce à un encadrement à l’accueil Te Vai-ete (chef de cuisine et maître d’hôtel).